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Sur ce blog, dès 2008, nous avons mis en garde contre le double jeu du Pakistan, notamment le double jeu de l’ISI, le service secret de l’armée pakistanaise. Sur ce blog, dès 2008, nous avons mis en garde contre le fait que le Pakistan détient des armes nucléaires à portée de main des taliban et d’Al-Qaïda. Sur ce blog, dès 2008, nous avons suggéré une alliance de l’OTAN avec l’Inde afin de prendre en tenaille les zones et les pays actuellement contrôlés par l’islamisme extrémiste et violent.
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Or, voici que ce matin, le service français de l’agence de presse britannique Reuters (*) informe : « Les responsables américains en Afghanistan soupçonnent fortement le Pakistan de soutenir en secret les taliban tout en recevant une importante aide américaine, indiquent des documents diffusés dimanche par WikiLeaks et cités par le New York Times. La Maison blanche a fermement condamné la diffusion de ces documents en soulignant qu'elle risquait de menacer la sécurité nationale et la vie de ressortissants américains et de leurs alliés. "Ces fuites irresponsables n'auront aucun effet sur notre engagement actuel à approfondir nos partenariats en Afghanistan et au Pakistan", a réagi le conseiller de la Maison blanche à la sécurité nationale, Jim Jones, dans un communiqué. Alors que la mortalité des soldats américains en Afghanistan est en hausse et que la stratégie à y mener est l'objet d'un vif débat au sein de l'administration, Washington envoie de nombreux renforts militaires dans ce pays ».
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« Malgré les efforts de la Maison blanche pour limiter les conséquences de cette fuite, le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères, John Kerry, a estimé que les documents en question soulevaient "d'importantes questions sur le réalisme de la politique américaine envers le Pakistan et l'Afghanistan". "Ces politiques traversent une phase critique, et ces documents pourraient bien souligner les enjeux et rendre plus urgents les ajustements nécessaires à leur mise en adéquation", ajoute Kerry, l'un des plus proches alliés au Sénat du président Barack Obama. Selon le New York Times, les 91.000 documents collectés par WikiLeaks auprès des forces armées en Afghanistan montrent que le Pakistan collabore activement avec les rebelles taliban. Publiée par le site sous le titre "Afghan War Diary" (Carnets de guerre en Afghanistan), la liste des documents est consultable sur http://www.wikileaks.org. L'un d'entre eux évoque une réunion d'insurgés à laquelle a assisté un haut responsable des services secrets pakistanais. Outre le New York Times, WikiLeaks a transmis ces documents au quotidien britannique The Guardian et à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel ».
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« "Ces documents (...) laissent penser que le Pakistan, allié ostensible des Etats-Unis, autorise des représentants de ses services secrets à rencontrer en personne des taliban lors de réunions stratégiques secrètes destinées à organiser les réseaux rebelles en lutte contre les soldats américains en Afghanistan et même à fomenter des complots visant à assassiner des dirigeants afghans", écrit le New York Times. Le Guardian évoque quant à lui une accusation formulée en 2007 selon laquelle Islamabad aurait fourni au réseau Haqqani, proche des taliban, un millier de motos destinées à lancer des attentats suicides dans les provinces de Khost et de Logar. Selon Jim Jones, les documents mis au jour couvrent la période allant de janvier 2004 à décembre 2009, mois où le président Barack Obama a lancé sa nouvelle stratégie afghane."Le président Obama a annoncé une nouvelle stratégie comprenant une hausse substantielle des ressources destinées à l'Afghanistan, et a mis l'accent sur les refuges trouvés au Pakistan par Al Qaïda et les taliban, précisément en raison de la gravité de la situation qui s'est développée sur plusieurs années", écrit Jones ».
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« L'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis, Husain Haqqani, a jugé irresponsable de diffuser tels quels des documents rédigés sur un théâtre d'opérations militaires. "Ces documents ne représentent rien d'autre que des commentaires individuels et des rumeurs, qui sont monnaie courante des deux côtés de la frontière pakistano-afghane et sont souvent démentis", a-t-il dit dans un communiqué. Déjà, ce mois-ci, la London School of Economics avait publié un rapport indiquant que le soutien aux taliban était la "politique officielle" des services de renseignement militaire pakistanais. Islamabad avait fermement démenti cette accusation. Invité le mois dernier à réagir à ce rapport, le général David Petraeus, qui vient de prendre le commandement des forces américaines et de l'Otan en Afghanistan, avait souligné que le Pakistan avait conservé "toute une gamme de relations", certaines vieilles de plusieurs décennies, avec des groupes ayant affronté, avec l'appui de Washington, les Soviétiques lorsqu'ils occupaient l'Afghanistan. "Certaines de ces relations se poursuivent sous diverses formes, et certaines, d'ailleurs, permettent la collecte de renseignements", avait déclaré Petraeus devant des parlementaires américains. "Il faut avoir des contacts avec l'adversaire pour obtenir des renseignements sur lui", avait-il ajouté. Le groupe WikiLeaks se donne pour objectif de faire "fuiter" des informations dans le but de lutter contre la corruption des pouvoirs publics et des entreprises » (Fin de la dépêche Reuters).
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Copyright Michel Garroté 2010 & sources citées
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(*) http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-pakistan-soutient-en-secret-les-taliban-selon-wikileaks_908505.html
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Sur ce blog, dès 2008, nous avons mis en garde contre le double jeu du Pakistan, notamment le double jeu de l’ISI, le service secret de l’armée pakistanaise. Sur ce blog, dès 2008, nous avons mis en garde contre le fait que le Pakistan détient des armes nucléaires à portée de main des taliban et d’Al-Qaïda. Sur ce blog, dès 2008, nous avons suggéré une alliance de l’OTAN avec l’Inde afin de prendre en tenaille les zones et les pays actuellement contrôlés par l’islamisme extrémiste et violent.
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Or, voici que ce matin, le service français de l’agence de presse britannique Reuters (*) informe : « Les responsables américains en Afghanistan soupçonnent fortement le Pakistan de soutenir en secret les taliban tout en recevant une importante aide américaine, indiquent des documents diffusés dimanche par WikiLeaks et cités par le New York Times. La Maison blanche a fermement condamné la diffusion de ces documents en soulignant qu'elle risquait de menacer la sécurité nationale et la vie de ressortissants américains et de leurs alliés. "Ces fuites irresponsables n'auront aucun effet sur notre engagement actuel à approfondir nos partenariats en Afghanistan et au Pakistan", a réagi le conseiller de la Maison blanche à la sécurité nationale, Jim Jones, dans un communiqué. Alors que la mortalité des soldats américains en Afghanistan est en hausse et que la stratégie à y mener est l'objet d'un vif débat au sein de l'administration, Washington envoie de nombreux renforts militaires dans ce pays ».
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« Malgré les efforts de la Maison blanche pour limiter les conséquences de cette fuite, le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères, John Kerry, a estimé que les documents en question soulevaient "d'importantes questions sur le réalisme de la politique américaine envers le Pakistan et l'Afghanistan". "Ces politiques traversent une phase critique, et ces documents pourraient bien souligner les enjeux et rendre plus urgents les ajustements nécessaires à leur mise en adéquation", ajoute Kerry, l'un des plus proches alliés au Sénat du président Barack Obama. Selon le New York Times, les 91.000 documents collectés par WikiLeaks auprès des forces armées en Afghanistan montrent que le Pakistan collabore activement avec les rebelles taliban. Publiée par le site sous le titre "Afghan War Diary" (Carnets de guerre en Afghanistan), la liste des documents est consultable sur http://www.wikileaks.org. L'un d'entre eux évoque une réunion d'insurgés à laquelle a assisté un haut responsable des services secrets pakistanais. Outre le New York Times, WikiLeaks a transmis ces documents au quotidien britannique The Guardian et à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel ».
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« "Ces documents (...) laissent penser que le Pakistan, allié ostensible des Etats-Unis, autorise des représentants de ses services secrets à rencontrer en personne des taliban lors de réunions stratégiques secrètes destinées à organiser les réseaux rebelles en lutte contre les soldats américains en Afghanistan et même à fomenter des complots visant à assassiner des dirigeants afghans", écrit le New York Times. Le Guardian évoque quant à lui une accusation formulée en 2007 selon laquelle Islamabad aurait fourni au réseau Haqqani, proche des taliban, un millier de motos destinées à lancer des attentats suicides dans les provinces de Khost et de Logar. Selon Jim Jones, les documents mis au jour couvrent la période allant de janvier 2004 à décembre 2009, mois où le président Barack Obama a lancé sa nouvelle stratégie afghane."Le président Obama a annoncé une nouvelle stratégie comprenant une hausse substantielle des ressources destinées à l'Afghanistan, et a mis l'accent sur les refuges trouvés au Pakistan par Al Qaïda et les taliban, précisément en raison de la gravité de la situation qui s'est développée sur plusieurs années", écrit Jones ».
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« L'ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis, Husain Haqqani, a jugé irresponsable de diffuser tels quels des documents rédigés sur un théâtre d'opérations militaires. "Ces documents ne représentent rien d'autre que des commentaires individuels et des rumeurs, qui sont monnaie courante des deux côtés de la frontière pakistano-afghane et sont souvent démentis", a-t-il dit dans un communiqué. Déjà, ce mois-ci, la London School of Economics avait publié un rapport indiquant que le soutien aux taliban était la "politique officielle" des services de renseignement militaire pakistanais. Islamabad avait fermement démenti cette accusation. Invité le mois dernier à réagir à ce rapport, le général David Petraeus, qui vient de prendre le commandement des forces américaines et de l'Otan en Afghanistan, avait souligné que le Pakistan avait conservé "toute une gamme de relations", certaines vieilles de plusieurs décennies, avec des groupes ayant affronté, avec l'appui de Washington, les Soviétiques lorsqu'ils occupaient l'Afghanistan. "Certaines de ces relations se poursuivent sous diverses formes, et certaines, d'ailleurs, permettent la collecte de renseignements", avait déclaré Petraeus devant des parlementaires américains. "Il faut avoir des contacts avec l'adversaire pour obtenir des renseignements sur lui", avait-il ajouté. Le groupe WikiLeaks se donne pour objectif de faire "fuiter" des informations dans le but de lutter contre la corruption des pouvoirs publics et des entreprises » (Fin de la dépêche Reuters).
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Copyright Michel Garroté 2010 & sources citées
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(*) http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-pakistan-soutient-en-secret-les-taliban-selon-wikileaks_908505.html
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