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J’avais timidement pronostiqué un rapprochement israélo-grec en réaction au rapprochement turco-iranien. J’avais timidement pronostiqué cela, mais sans me faire trop d’illusions. Car dans les années 1970 déjà, le Pasok de Papandreou père avait donné le statut diplomatique aux terroristes de l’OLP basés à Athènes. Cela dit, face à la Turquie et compte tenu de la crise économique, la Grèce a peut-être intérêt à se rapprocher doucement d’Israël. J’ai écris « peut-être »…
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Ainsi, la visite en Israël du Premier ministre grec Georges Papandreou, la première depuis deux décennies, a marqué le réchauffement des liens entre les deux pays au moment où les relations d’Israël avec la Turquie n’arrêtent pas de se dégrader. Au cours d’une conférence de presse après sa rencontre avec M. Papandreou, le Premier ministre Binyamin Netanyahu a salué cette visite. « Nous avons échangé des vues sur les moyens de parvenir à la paix. Nous avons eu un dialogue constructif, qui est venu compléter ce dont nous avions discuté, pour la première fois, lors d'une entrevue fortuite il y a longtemps, dans un restaurant à Moscou », a déclaré Netanyahou qui n'a pas manqué de se référer également au développement des relations entre la Grèce et Israël dans les secteurs de l'économie, via l'extension des relations existantes dans les domaines de la technologie, du savoir-faire, du commerce et de l'agriculture.
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Auparavant, le Premier ministre grec avait été reçu par le président israélien, Shimon Peres, lequel a souhaité au chef du gouvernement grec, en prenant appui sur une période correspondante de crise économique en Israël, « la plus difficile conjoncture économique pour mon pays », a-t-il souligné, que la fin de la crise soit pour la Grèce un « nouveau départ ». Pendant son séjour, M. Papandreou, qui était accompagné du ministre adjoint des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas, s’est rendu à Yad Vashem, le mémorial de l’Holocauste à Jérusalem. La Grèce pourrait aider à résoudre les accords de paix entre Israël et ses voisins, a déclaré son Premier ministre, George Papandreou, en visite officielle en Israël, dans une interview.
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Interrogé pour savoir si la Grèce serait prête à offrir sa médiation entre Israël et la Syrie, George Papandreou a affirmé : « mon père (ancien Premier ministre grec) et moi-même avons toujours eu traditionnellement des relations étroites avec de nombreux dirigeants arabes dans la région. Oui, nous pourrions aider. Nous ne nous imposons pas, mais oui, nous pourrions aider, c'est dans notre intérêt et dans l'intérêt du Moyen-Orient » (Note de Michel Garroté : « des relations étroites avec de nombreux dirigeants arabes dans la région », en clair, des relations avec des dictateurs ; d’où l’impossibilité, jusqu’à présent, de compter sur la Grèce…).
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« Ma visite était prévue depuis longtemps. J'ai commencé à resserrer les liens avec Israël il y a environ deux ans. Ce n'est pas ma première visite. En tant que président du Pasok (mouvement socialiste grec), j'ai des liens chaleureux avec les partis israéliens frères - Avoda et Meretz - ainsi que les parties palestiniennes sœurs - l'OLP et le parti de M. Barghouti », a-t-il encore ajouté (Note de Michel Garroté : les partis frères et les parties sœurs de Papandreou fils ne sont pas ce qu’il y a de plus fréquentable dans la région…).
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Le Premier ministre grec a déclaré jeudi 22 juillet qu'il allait transmettre au président palestinien Mahmoud Abbas un message du Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu, appelant à des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens, selon Haaretz du 23 juillet 2010. « Je ne suis pas sceptique, et vous non plus, en ce qui concerne la paix avec les Palestiniens », a déclaré Benjamin Netanyahu à la fin de sa rencontre avec le leader grec. « Je serais heureux que vous transmettiez à M. Abbas ce message », a ajouté le Premier ministre israélien, qui a également demandé à la Grèce d’appuyer les sanctions internationales contre l'Iran.
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Benjamin Netanyahu a rencontré son homologue grec et le ministre grec des Affaires étrangères à sa résidence officielle à Jérusalem. « Athènes et Jérusalem sont à la base de la civilisation mondiale », a-t-il déclaré à l’issue de ces entrevues. « Les relations entre nos deux pays se perpétuent à l'époque moderne où les Juifs ont toujours vécu en Grèce, a-t-il ajouté, insistant sur le fait que « la Grèce d'aujourd'hui et Israël sont les pierres angulaires de la stabilité au Moyen-Orient ».
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Sources :
http://cicad.ch, Crif, Haaretz, European Jewish Press
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Copyright Michel Garroté 2010 & sources citées
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J’avais timidement pronostiqué un rapprochement israélo-grec en réaction au rapprochement turco-iranien. J’avais timidement pronostiqué cela, mais sans me faire trop d’illusions. Car dans les années 1970 déjà, le Pasok de Papandreou père avait donné le statut diplomatique aux terroristes de l’OLP basés à Athènes. Cela dit, face à la Turquie et compte tenu de la crise économique, la Grèce a peut-être intérêt à se rapprocher doucement d’Israël. J’ai écris « peut-être »…
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Ainsi, la visite en Israël du Premier ministre grec Georges Papandreou, la première depuis deux décennies, a marqué le réchauffement des liens entre les deux pays au moment où les relations d’Israël avec la Turquie n’arrêtent pas de se dégrader. Au cours d’une conférence de presse après sa rencontre avec M. Papandreou, le Premier ministre Binyamin Netanyahu a salué cette visite. « Nous avons échangé des vues sur les moyens de parvenir à la paix. Nous avons eu un dialogue constructif, qui est venu compléter ce dont nous avions discuté, pour la première fois, lors d'une entrevue fortuite il y a longtemps, dans un restaurant à Moscou », a déclaré Netanyahou qui n'a pas manqué de se référer également au développement des relations entre la Grèce et Israël dans les secteurs de l'économie, via l'extension des relations existantes dans les domaines de la technologie, du savoir-faire, du commerce et de l'agriculture.
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Auparavant, le Premier ministre grec avait été reçu par le président israélien, Shimon Peres, lequel a souhaité au chef du gouvernement grec, en prenant appui sur une période correspondante de crise économique en Israël, « la plus difficile conjoncture économique pour mon pays », a-t-il souligné, que la fin de la crise soit pour la Grèce un « nouveau départ ». Pendant son séjour, M. Papandreou, qui était accompagné du ministre adjoint des Affaires étrangères, Dimitris Droutsas, s’est rendu à Yad Vashem, le mémorial de l’Holocauste à Jérusalem. La Grèce pourrait aider à résoudre les accords de paix entre Israël et ses voisins, a déclaré son Premier ministre, George Papandreou, en visite officielle en Israël, dans une interview.
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Interrogé pour savoir si la Grèce serait prête à offrir sa médiation entre Israël et la Syrie, George Papandreou a affirmé : « mon père (ancien Premier ministre grec) et moi-même avons toujours eu traditionnellement des relations étroites avec de nombreux dirigeants arabes dans la région. Oui, nous pourrions aider. Nous ne nous imposons pas, mais oui, nous pourrions aider, c'est dans notre intérêt et dans l'intérêt du Moyen-Orient » (Note de Michel Garroté : « des relations étroites avec de nombreux dirigeants arabes dans la région », en clair, des relations avec des dictateurs ; d’où l’impossibilité, jusqu’à présent, de compter sur la Grèce…).
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« Ma visite était prévue depuis longtemps. J'ai commencé à resserrer les liens avec Israël il y a environ deux ans. Ce n'est pas ma première visite. En tant que président du Pasok (mouvement socialiste grec), j'ai des liens chaleureux avec les partis israéliens frères - Avoda et Meretz - ainsi que les parties palestiniennes sœurs - l'OLP et le parti de M. Barghouti », a-t-il encore ajouté (Note de Michel Garroté : les partis frères et les parties sœurs de Papandreou fils ne sont pas ce qu’il y a de plus fréquentable dans la région…).
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Le Premier ministre grec a déclaré jeudi 22 juillet qu'il allait transmettre au président palestinien Mahmoud Abbas un message du Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu, appelant à des pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens, selon Haaretz du 23 juillet 2010. « Je ne suis pas sceptique, et vous non plus, en ce qui concerne la paix avec les Palestiniens », a déclaré Benjamin Netanyahu à la fin de sa rencontre avec le leader grec. « Je serais heureux que vous transmettiez à M. Abbas ce message », a ajouté le Premier ministre israélien, qui a également demandé à la Grèce d’appuyer les sanctions internationales contre l'Iran.
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Benjamin Netanyahu a rencontré son homologue grec et le ministre grec des Affaires étrangères à sa résidence officielle à Jérusalem. « Athènes et Jérusalem sont à la base de la civilisation mondiale », a-t-il déclaré à l’issue de ces entrevues. « Les relations entre nos deux pays se perpétuent à l'époque moderne où les Juifs ont toujours vécu en Grèce, a-t-il ajouté, insistant sur le fait que « la Grèce d'aujourd'hui et Israël sont les pierres angulaires de la stabilité au Moyen-Orient ».
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Sources :
http://cicad.ch, Crif, Haaretz, European Jewish Press
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Copyright Michel Garroté 2010 & sources citées
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