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Mercredi 21 juillet 2010 – 10 Av 5770
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Un gazoduc pompant du gaz iranien vers la Turquie, a été abîmé, près de la localité turque de Dogubayazit, dans la province d'Agri, durant la nuit du mardi 20 au mercredi 21 juillet, par une explosion apparemment causée par les Kurdes du PKK.
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L'explosion a entraîné la suspension de l’approvisionnement turc en gaz iranien.
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Par ailleurs, sept soldats turcs ont été tués, mardi 20 juillet, dans des attaques de Kurdes du PKK.
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Mercredi 21 juillet, le chef du PKK, Murat Karayilan, dans une interview avec la British Broadcasting Corporation, suggère au régime islamique turc un cessez-le-feu, mais sous conditions et sous supervision de l'ONU.
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Mardi 20 juin, tandis que sept soldats turcs étaient tués, hommage était rendu à 12 autres soldats, tués, lundi 19 juillet, également par des Kurdes du PKK.
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Le Premier ministre islamique turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vouloir « noyer dans leur sang » les Kurdes du PKK.
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Depuis quelques mois, le Premier ministre islamique turc Erdogan joue la carte de l’islam extrémiste.
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En effet, Erdogan s’est rapproché de la théocratie intégriste iranienne et du mouvement terroriste palestinien Hamas.
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Lors d’un récent séjour en France, Erdogan a exhorté, avec arrogance, les Turcs de l’Union européenne à ne pas s’assimiler.
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Erdogan a exigé, avec la même arrogance, l’adhésion de son pays à l’UE au prétexte que celle-ci doit accueillir la Turquie vu qu’elle a déjà accueilli la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie.
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Plus récemment, Erdogan a orchestré, avec un groupe islamiste radical turc (groupe interdit en Allemagne) et avec le mouvement terroriste Hamas, une flottille jihadique, partie pour la bande de Gaza, depuis la zone chypriote illégalement occupée par l’armée turque.
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Durant cette même période, l’évêque des catholiques de Turquie a été assassiné par un islamiste turc.
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Dans ce contexte géopolitique, on peut se demander ce que la Turquie fait encore au sein de l’OTAN.
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Il n’est certes pas opportun que l’Occident soutienne, dans une stratégie globale à long terme, l’ensemble des Kurdes d’Asie mineure, du Proche et du Moyen Orient.
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En revanche, un discret soutient tactique, à court terme, des Kurdes de Turquie, et des Kurdes d’Iran, serait, peut-être, une bonne chose.
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En tous les cas, face à l’inquiétante radicalisation de la Turquie islamique, les Kurdes de Turquie, ces jours-ci, nous rendent plutôt service.
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Car plus les Turcs consacrent du temps aux Kurdes, moins ils consacreront du temps aux Chrétiens et à Israël.
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Et ça nous fera à tous des vacances.
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Copyright Michel Garroté 2010
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Mercredi 21 juillet 2010 – 10 Av 5770
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Un gazoduc pompant du gaz iranien vers la Turquie, a été abîmé, près de la localité turque de Dogubayazit, dans la province d'Agri, durant la nuit du mardi 20 au mercredi 21 juillet, par une explosion apparemment causée par les Kurdes du PKK.
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L'explosion a entraîné la suspension de l’approvisionnement turc en gaz iranien.
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Par ailleurs, sept soldats turcs ont été tués, mardi 20 juillet, dans des attaques de Kurdes du PKK.
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Mercredi 21 juillet, le chef du PKK, Murat Karayilan, dans une interview avec la British Broadcasting Corporation, suggère au régime islamique turc un cessez-le-feu, mais sous conditions et sous supervision de l'ONU.
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Mardi 20 juin, tandis que sept soldats turcs étaient tués, hommage était rendu à 12 autres soldats, tués, lundi 19 juillet, également par des Kurdes du PKK.
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Le Premier ministre islamique turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vouloir « noyer dans leur sang » les Kurdes du PKK.
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Depuis quelques mois, le Premier ministre islamique turc Erdogan joue la carte de l’islam extrémiste.
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En effet, Erdogan s’est rapproché de la théocratie intégriste iranienne et du mouvement terroriste palestinien Hamas.
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Lors d’un récent séjour en France, Erdogan a exhorté, avec arrogance, les Turcs de l’Union européenne à ne pas s’assimiler.
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Erdogan a exigé, avec la même arrogance, l’adhésion de son pays à l’UE au prétexte que celle-ci doit accueillir la Turquie vu qu’elle a déjà accueilli la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie.
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Plus récemment, Erdogan a orchestré, avec un groupe islamiste radical turc (groupe interdit en Allemagne) et avec le mouvement terroriste Hamas, une flottille jihadique, partie pour la bande de Gaza, depuis la zone chypriote illégalement occupée par l’armée turque.
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Durant cette même période, l’évêque des catholiques de Turquie a été assassiné par un islamiste turc.
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Dans ce contexte géopolitique, on peut se demander ce que la Turquie fait encore au sein de l’OTAN.
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Il n’est certes pas opportun que l’Occident soutienne, dans une stratégie globale à long terme, l’ensemble des Kurdes d’Asie mineure, du Proche et du Moyen Orient.
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En revanche, un discret soutient tactique, à court terme, des Kurdes de Turquie, et des Kurdes d’Iran, serait, peut-être, une bonne chose.
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En tous les cas, face à l’inquiétante radicalisation de la Turquie islamique, les Kurdes de Turquie, ces jours-ci, nous rendent plutôt service.
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Car plus les Turcs consacrent du temps aux Kurdes, moins ils consacreront du temps aux Chrétiens et à Israël.
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Et ça nous fera à tous des vacances.
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Copyright Michel Garroté 2010
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