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Par Michel Garroté
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Lundi 31 mai 2010 – 18 Sivan 5770
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Le Colombien Juan Manuel Santos, candidat du parti conservateur du président sortant, Alvaro Uribe, a très largement gagné le premier tour de l’élection présidentielle, hier dimanche 30 mai, avec 46,6 % des suffrages, contre 21,5 % seulement pour son principal rival, l’écologiste Antanas Mockus. La mauvaise foi des instituts de sondages, qui donnaient Antanas Mockus gagnant, et le slogan obamique de l'écologiste, "¡ Si se puede !" ("Yes, we can !") n'ont pas permis aux écologistes de vaincre le parti conservateur de Alvaro Uribe. Les Colombiennes et les Colombiens ont ainsi opté pour la continuité.
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Juan Manuel Santos a d’ailleurs rendu hommage à Uribe en lui déclarant, en public, hier soir : « Cette victoire est la vôtre et celle de tous ceux qui veulent préserver votre immense héritage ». Ce lundi, toute la presse colombienne montre du doigt « les grands perdants de cette élection », à savoir les instituts de sondage. Les enquêtes d'opinion n'auraient, soi-disant, « pas vu venir la razzia électorale » de Juan Manuel Santos et auraient, paraît-il, « imaginé » Antanas Mockus « en bien meilleure posture », raconte un journal parisien de gauche aimant se mêler de politique latino-américaine…
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Il est vrai que tout au long de la campagne électorale, la gauche colombienne (et aussi la gauche française, qui adule le clown autocrate vénézuélien Chavez, et qui déteste l’homme d’Etat conservateur colombien Uribe), a tenté, en vain, de noircir le bilan sécuritaire du président sortant, Alvaro Uribe. Ainsi, l’habituel cliché des bavures de paramilitaires a-t-il – évidemment – été usé jusqu’à la corde. Mais les Colombiennes et les Colombiens ne se sont pas laissés intimider.
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De toute évidence, les victoires successives de Alvaro Uribe contre les narcoterroristes des Farc, y compris la libération, par l’armée colombienne (avec l’assistance technique préalable d’un cabinet privé israélien), d’une série d’otages, dont Ingrid Betancourt, sont encore présentes dans l’esprit du peuple colombien. On peut parier, sans risque, que la gauche internationale (cette mixture indigeste composée de médias et d’ONG) continuera de vilipender la Colombie, tout en soutenant les dirigeants de la gauche autoritaire au Venezuela, en Equateur, en Bolivie, au Nicaragua et à Cuba. Seulement voilà, le peuple colombien est un peu comme le peuple israélien : la mixture composée de médias et d’ONG, il s’en tape…
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Par Michel Garroté
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Lundi 31 mai 2010 – 18 Sivan 5770
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Le Colombien Juan Manuel Santos, candidat du parti conservateur du président sortant, Alvaro Uribe, a très largement gagné le premier tour de l’élection présidentielle, hier dimanche 30 mai, avec 46,6 % des suffrages, contre 21,5 % seulement pour son principal rival, l’écologiste Antanas Mockus. La mauvaise foi des instituts de sondages, qui donnaient Antanas Mockus gagnant, et le slogan obamique de l'écologiste, "¡ Si se puede !" ("Yes, we can !") n'ont pas permis aux écologistes de vaincre le parti conservateur de Alvaro Uribe. Les Colombiennes et les Colombiens ont ainsi opté pour la continuité.
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Juan Manuel Santos a d’ailleurs rendu hommage à Uribe en lui déclarant, en public, hier soir : « Cette victoire est la vôtre et celle de tous ceux qui veulent préserver votre immense héritage ». Ce lundi, toute la presse colombienne montre du doigt « les grands perdants de cette élection », à savoir les instituts de sondage. Les enquêtes d'opinion n'auraient, soi-disant, « pas vu venir la razzia électorale » de Juan Manuel Santos et auraient, paraît-il, « imaginé » Antanas Mockus « en bien meilleure posture », raconte un journal parisien de gauche aimant se mêler de politique latino-américaine…
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Il est vrai que tout au long de la campagne électorale, la gauche colombienne (et aussi la gauche française, qui adule le clown autocrate vénézuélien Chavez, et qui déteste l’homme d’Etat conservateur colombien Uribe), a tenté, en vain, de noircir le bilan sécuritaire du président sortant, Alvaro Uribe. Ainsi, l’habituel cliché des bavures de paramilitaires a-t-il – évidemment – été usé jusqu’à la corde. Mais les Colombiennes et les Colombiens ne se sont pas laissés intimider.
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De toute évidence, les victoires successives de Alvaro Uribe contre les narcoterroristes des Farc, y compris la libération, par l’armée colombienne (avec l’assistance technique préalable d’un cabinet privé israélien), d’une série d’otages, dont Ingrid Betancourt, sont encore présentes dans l’esprit du peuple colombien. On peut parier, sans risque, que la gauche internationale (cette mixture indigeste composée de médias et d’ONG) continuera de vilipender la Colombie, tout en soutenant les dirigeants de la gauche autoritaire au Venezuela, en Equateur, en Bolivie, au Nicaragua et à Cuba. Seulement voilà, le peuple colombien est un peu comme le peuple israélien : la mixture composée de médias et d’ONG, il s’en tape…
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