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lundi 19 avril 2010

Yom Hazikaron

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Michel Garroté
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Lundi 19 avril 2010 – 5 Iyyar 5770
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Yom Hazikaron - Des cérémonies ont lieu aujourd’hui lundi en Israël en hommage aux 22’795 soldates et soldats tués, tantôt au combat, tantôt dans des attentats. Ces cérémonies se déroulent à l'occasion du 62e anniversaire de la renaissance de l'Etat hébreu en 1948. A cette occasion, le président israélien Shimon Pérès a déclaré, hier dimanche, que l'Iran constitue un danger pour l'ensemble du monde civilisé, et non pas uniquement pour l'Etat hébreu : « Nous ne devons en aucun cas sous-estimer ces menaces », a rappelé Shimon Pérès – en référence au nucléaire offensif iranien et au discours génocidaire du régime des mollahs intégristes – s’adressant aux proches des soldates et des soldats morts au combat et morts dans des attentats. Hier dimanche, à la tombée de la nuit, les sirènes ont retenti dans tout le pays, pour marquer le début, la veille au soir, de l’entrée dans la Journée du souvenir des morts, Yom Hazikaron.
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Les sirènes retentissent à nouveau aujourd’hui lundi et des cérémonies d'Etat ont lieu dans les cimetières israéliens. 22'795 soldates et soldats ont été tués depuis 1860 et jusqu’à aujourd’hui, avril 2010. 1860 est l’année des premiers retours de Juifs en Terre promise, hors de la Vieille ville de Jérusalem, qui elle, a toujours connu une présence juive au fil de l’histoire, même dans les périodes les plus difficiles. 1860 est aussi l’année où les Juifs de la partie fortifiée de Jérusalem sortirent pour construire hors de la ville.
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Pour ce qui me concerne, de façon plus personnelle, je sui passé de l’athéisme au catholicisme en avril 1983 à Jérusalem. J’ai été en mesure, cette année-là, puis en 1989 et en 1998, de me déplacer dans tout Jérusalem y compris les lieus saints parce que Tsahal rendait cela possible. S’il y avait eu, en 1983, en 1989 et en 1998, à la place de Tsahal, une quelconque force dite internationale, casques bleus ou autre, je n’aurais pas vécu ce que j’ai vécu dans la paix et dans la sécurité. Du reste, la même année 1983, j’étais au Liban, où j’ai pu apprécier l’inutilité de la force multinationale à Beyrouth et l’inutilité des casques bleus au Sud-Liban. On peut me reprocher d’aimer Jérusalem, d’aimer Israël et d’aimer Tsahal. Mais l’on ne pourra jamais effacer de la page du temps les réalités que j’ai expérimentées en Terre promise. Dans ce contexte, je voudrais simplement écrire que je suis aujourd’hui en communion avec les proches des soldates et des soldats morts pour Israël ; que je suis, avec ces proches, en union de prière ; en union dans la prière du Yom Hazikaron.
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