MONDE INFO

MONDE INFO
Monde Info - Centre d'analyses en ligne

lundi 26 avril 2010

Un sous-marin nommé Sarkoballamou

-
Un sous-marin nommé Sarkoballamou
-
Par Michel Garroté
-
Lundi 26 avril 2010 – 12 Iyyar 5770
-
Tiens, ça faisait un bail qu’on ne parlait plus des roquettes de bagminton, des bonbons au cyanure, des diamants bokassés, des avions renifleurs, des armes en vrac, des frégates mousquetaires et des sous-marins sarkoballamous qui permettent à la Cinquième République de financer la démocratie tam-tam ‘à la française’.
-
Sauf l’autre soir, quand sur Canal+ (Anal Pute comme disent les médisants), Ballamou s’est montré surpris lorsqu’on lui a parlé du trafic d’armes avec l’Angola. Du reste, Baladeur n’a pas tiqué sur l’expression « trafic d’armes ». Il a tiqué sur le mot « Angola ». « Avec l’Angola ? », a-t-il chevroté, l’air de dire : « Moi, Ma Seigneurie, trafiquer avec de vulgaires Angolais ? ». Mais le top du top, depuis peu, ce sont, à nouveau, les sous-marins français vendus au seul pays mahométan doté d’un véritable arsenal nucléaire : le Pakistan.
-
Ainsi, à propos de bonbons et de sous-marins, Bakchich (*) signale, je cite, que « L’affaire des caisses noires issues des ventes d’armes revient sur le devant de la scène avec la révélation de commissions qu’aurait touchées Edouard Balladur pour sa campagne en 1995. Libération affirme dans son édition de lundi que la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995 aurait été alimentée par des commissions dans le cadre d’un contrat de vente de sous-marins au Pakistan.
-
Selon Libé, qui s’est procuré des documents bancaires, la campagne présidentielle de l’ancien Premier ministre aurait reçu 10 millions de francs provenant de commissions versées sur un contrat de vente de sous-marins au Pakistan, auquel s’intéresse un juge antiterroriste enquêtant sur l’attentat de Karachi en 2002. Un scandale qui n’est pas inconnu des lecteurs de Bakchich et qui a suscité une montée au créneau des responsables socialistes.
-
"Maintenant ces révélations sont sur la table, M. Balladur doit s’expliquer, doit donner une réponse", a affirmé sur France-2 le député socialiste du Doubs Pierre Moscovici, qui rappelle que Sarko Ier est concerné par cette affaire. "Il ne faut pas oublier que Nicolas Sarkozy, aujourd’hui président de la République, était le directeur de campagne d’Edouard Balladur", a-t-il fait valoir. (ndlr : le directeur de campagne de Balladur était en fait Nicolas Bazire, son dir’cab à Matignon, tandis que Sarkozy était porte-parole et ministre du Budget).
-
Sur Europe-1, Me Olivier Morice, avocat des familles des victimes de l’attentat de Karachi a été plus direct : "C’est très clair, il y a une corruption politique dans le cadre du financement de la campagne d’Edouard Balladur. Depuis déjà plusieurs mois, nous indiquions que nous étions en présence d’un véritable scandale d’Etat". "Nous prétendons que Nicolas Sarkozy est au centre de la corruption", a pointé l’avocat. L’affaire avait commencé à éclabousser Balladur lorsque les juges français ont emprunté la piste de commissions non versées pour expliquer l’attentat qui a tué onze salariés de la DCN en 2002 au Pakistan » (Fin de l’article de Bakchich).
-
(*)
http://www.bakchich.info/Balladur-ca-Karachi-dans-la-colle,10650.html
-
-
-

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

laissez un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.