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La France soutient un ministre mahométan incompétent
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Par Michel Garroté
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Mardi 27 avril 2010 – 13 Iyyar 5770
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Je lis, non sans amusement, ça et là, sur le wire et sur le net, qu’Israël chercherait, soi-disant, à « justifier » une nouvelle guerre contre le Liban en lançant une « campagne » au sujet des missiles Scud que possède le Hezbollah. C’est en tous cas ce qu’affirme le Premier ministre libanais Saad Hariri, un sunnite d’origine saoudienne, dans une interview au journal qatari Al Watan, dans l’édition à paraître après-demain jeudi (mais sur le wire et sur le net, on en parle déjà aujourd’hui mardi, car il est urgentissime de toujours reproduire toute déclaration anti-israélienne, avec 48 heures d’avance si nécessaire).
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« Nous rejetons les allégations et les menaces d'Israël. Il (l'Etat d’Israël) tente de justifier une guerre contre le Liban qu'il pourrait lancer au moment de son choix », a raconté, sans plus de précisions sur le timing, Saad Hariri, dans son interview avec Al Watan. « Quelles sont les preuves d'Israël sur la détention par le Hezbollah de tels missiles, alors qu'il possède lui-même l'arme nucléaire ? », a feint de se demander Hariri, comme si le nucléaire dissuasif et défensif israélien était comparable à l’arsenal offensif du mouvement terroriste Hezbollah. Et comme si Israël avait besoin de « justifier » par anticipation ses décisions géostratégiques.
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Hariri a en outre allégué qu’il refuse « de demander au Hezbollah de démentir sa possession de tels missiles », ajoutant qu'il ne voulait pas que le Liban « se place en position d'accusé et donner à Israël le droit de nous lancer des accusations ». L’argumentaire de Hariri est tragi-comique. Lui, Hariri, Premier ministre libanais, refuse « de demander au Hezbollah de démentir sa possession de tels missiles ». Alors qu’en sa qualité de Premier ministre libanais, Monsieur Hariri a le devoir, non pas de demander ceci ou cela au Hezbollah, mais de démanteler l’arsenal offensif du Hezbollah. Il a ce devoir car hormis l’armée régulière libanaise, aucune faction libanaise, encore moins une faction libanaise téléguidée par les mollahs génocidaires iraniens, n’a le droit de posséder sa propre armée.
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Cela dit, il est exact que le président israélien Shimon Peres a accusé la Syrie de fournir aux terroristes du Hezbollah des missiles Scud, capables d'atteindre l'ensemble du territoire d'Israël (ce qui est son droit). Et il est également exact que les USA ont demandé des explications à la Syrie, avant, pendant et après la déclaration de Shimon Peres (et non pas dans le sillage de Peres comme l’allèguent l’AFP et Le Figaro).
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Durant la guerre de l'été 2006, entre Israël et le Hezbollah, le mouvement terroriste libanais a tiré plus de 4’000 engins sur les civils de la moitié Nord d'Israël. Depuis, le Hezbollah a reconstitué et renforcé son arsenal avec du matériel en provenance de l’Iran et de la Syrie (matériel dont on ne sait même pas s’il est d’origine syrienne, iranienne, russe, nord-coréenne ou chinoise).
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Indépendamment de la question des Scud, le fait est que le Hezbollah détient des roquettes, des mortiers d’obus et des missiles. Le fait est que certains de ces missiles, Scud ou autre, peuvent atteindre la moitié Nord d’Israël et même des localités situées plus au sud. Et le fait est que ni le président libanais, ni le gouvernement libanais, ni le parlement libanais, ni l’armée régulière libanaise ne prennent les mesures nécessaires pour désarmer le Hezbollah, tel que cela a été convenu avec l’ONU après la guerre de 2006. Le Liban est ainsi devenu un Hezbollistan.
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Les rodomontades du milliardaire libano-saoudien Hariri dans un journal qatari ne font que confirmer la mutation du Liban en un Hezbollistan iranisé.
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Et le relais médiatique précipité de ces rodomontades (avec 48 heures d’anticipation sur la parution de l’interview en question) par l’Agence France Presse et par le quotidien parisien Le Figaro, ce relais médiatique précipité ne fait que confirmer, de la part de la France officielle, d’une part, son indulgence suspecte et intéressée envers l’islamisme pétro-gazo-violent ; et d’autre part, son hostilité viscérale envers un authentique droit à la sécurité du peuple israélien.
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Rien de nouveau sous le soleil ou dans la grisaille, en somme…
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La France soutient un ministre mahométan incompétent
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Par Michel Garroté
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Mardi 27 avril 2010 – 13 Iyyar 5770
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Je lis, non sans amusement, ça et là, sur le wire et sur le net, qu’Israël chercherait, soi-disant, à « justifier » une nouvelle guerre contre le Liban en lançant une « campagne » au sujet des missiles Scud que possède le Hezbollah. C’est en tous cas ce qu’affirme le Premier ministre libanais Saad Hariri, un sunnite d’origine saoudienne, dans une interview au journal qatari Al Watan, dans l’édition à paraître après-demain jeudi (mais sur le wire et sur le net, on en parle déjà aujourd’hui mardi, car il est urgentissime de toujours reproduire toute déclaration anti-israélienne, avec 48 heures d’avance si nécessaire).
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« Nous rejetons les allégations et les menaces d'Israël. Il (l'Etat d’Israël) tente de justifier une guerre contre le Liban qu'il pourrait lancer au moment de son choix », a raconté, sans plus de précisions sur le timing, Saad Hariri, dans son interview avec Al Watan. « Quelles sont les preuves d'Israël sur la détention par le Hezbollah de tels missiles, alors qu'il possède lui-même l'arme nucléaire ? », a feint de se demander Hariri, comme si le nucléaire dissuasif et défensif israélien était comparable à l’arsenal offensif du mouvement terroriste Hezbollah. Et comme si Israël avait besoin de « justifier » par anticipation ses décisions géostratégiques.
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Hariri a en outre allégué qu’il refuse « de demander au Hezbollah de démentir sa possession de tels missiles », ajoutant qu'il ne voulait pas que le Liban « se place en position d'accusé et donner à Israël le droit de nous lancer des accusations ». L’argumentaire de Hariri est tragi-comique. Lui, Hariri, Premier ministre libanais, refuse « de demander au Hezbollah de démentir sa possession de tels missiles ». Alors qu’en sa qualité de Premier ministre libanais, Monsieur Hariri a le devoir, non pas de demander ceci ou cela au Hezbollah, mais de démanteler l’arsenal offensif du Hezbollah. Il a ce devoir car hormis l’armée régulière libanaise, aucune faction libanaise, encore moins une faction libanaise téléguidée par les mollahs génocidaires iraniens, n’a le droit de posséder sa propre armée.
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Cela dit, il est exact que le président israélien Shimon Peres a accusé la Syrie de fournir aux terroristes du Hezbollah des missiles Scud, capables d'atteindre l'ensemble du territoire d'Israël (ce qui est son droit). Et il est également exact que les USA ont demandé des explications à la Syrie, avant, pendant et après la déclaration de Shimon Peres (et non pas dans le sillage de Peres comme l’allèguent l’AFP et Le Figaro).
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Durant la guerre de l'été 2006, entre Israël et le Hezbollah, le mouvement terroriste libanais a tiré plus de 4’000 engins sur les civils de la moitié Nord d'Israël. Depuis, le Hezbollah a reconstitué et renforcé son arsenal avec du matériel en provenance de l’Iran et de la Syrie (matériel dont on ne sait même pas s’il est d’origine syrienne, iranienne, russe, nord-coréenne ou chinoise).
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Indépendamment de la question des Scud, le fait est que le Hezbollah détient des roquettes, des mortiers d’obus et des missiles. Le fait est que certains de ces missiles, Scud ou autre, peuvent atteindre la moitié Nord d’Israël et même des localités situées plus au sud. Et le fait est que ni le président libanais, ni le gouvernement libanais, ni le parlement libanais, ni l’armée régulière libanaise ne prennent les mesures nécessaires pour désarmer le Hezbollah, tel que cela a été convenu avec l’ONU après la guerre de 2006. Le Liban est ainsi devenu un Hezbollistan.
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Les rodomontades du milliardaire libano-saoudien Hariri dans un journal qatari ne font que confirmer la mutation du Liban en un Hezbollistan iranisé.
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Et le relais médiatique précipité de ces rodomontades (avec 48 heures d’anticipation sur la parution de l’interview en question) par l’Agence France Presse et par le quotidien parisien Le Figaro, ce relais médiatique précipité ne fait que confirmer, de la part de la France officielle, d’une part, son indulgence suspecte et intéressée envers l’islamisme pétro-gazo-violent ; et d’autre part, son hostilité viscérale envers un authentique droit à la sécurité du peuple israélien.
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Rien de nouveau sous le soleil ou dans la grisaille, en somme…
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