MONDE INFO

MONDE INFO
Monde Info - Centre d'analyses en ligne

vendredi 5 mars 2010

Union des Républiques Sarkozyques Socialistes

-
-
-
Union des Républiques Sarkozyques Socialsites
-
Michel Garroté
-
Vendredi 5 mars 2010 – 19 Adarl 5770
-
Je lis dans une dépêche AFP de ce jour (extraits) que « des salariés de la raffinerie Total de Dunkerque, menacée de fermeture, ont bloqué vendredi des cuves contenant 500.000 tonnes de pétrole brut, en démontant des mécanismes de pompage, à trois jours d'une réunion qui doit décider de leur avenir, a constaté un journaliste de l'AFP. Plusieurs dizaines d'employés du site des Flandres, à l'arrêt depuis septembre, se sont rendus vendredi à l'aube sur la zone de stockage de pétrole brut (ndmg : « plusieurs dizaines d'employés » sur combien d’employés au total, si j’ose dire total…).
-
Ils ont démonté des composants électroniques indispensables au fonctionnement des pompes qui servent à extraire le contenu des cuves (ndmg : un journaliste de l’Agence Front Populaire se limite à « constater » un acte de sabotage perpétré par un commando cagoulé issu de la mouvance syndicale crypto-soviétique Sud-CGT).
-
Les pompes servent habituellement à acheminer via un pipeline de 8 km les hydrocarbures à la raffinerie. Les salariés affirment avoir appris que la direction de Total envisageait de faire en sorte que le pétrole puisse être chargé sur des navires à destination d'autres raffineries (ndmg : les salariés « affirment » avoir appris que la direction de Total « envisageait »… ; et apparemment c’est ça qui justifie un acte de sabotage perpétré par un commando cagoulé issu de la mouvance syndicale crypto-soviétique Sud-CGT).
-
Des salariés cagoulés sont sortis de l'usine en portant les composants de la taille de petites valises, sous les applaudissements des grévistes, avant de les charger sur des remorques (ndmg : combien de grévistes ?).
-
"On veut raffiner. On ne veut pas que ce (pétrole) brut s'en aille d'ici", a déclaré Philippe Wullens, délégué syndical Sud (majoritaire sur le site), en évoquant un "trésor de guerre". Selon lui, Total a réalisé une plus-value de 200 millions d'euros entre le moment de l'achat de ce pétrole à l'automne et aujourd'hui, en raison de l'augmentation des cours (ndmg : en Sarkozie, la plus-value, c’est comme le libéralisme et le profit : un péché mortel qu’il faut taxer un max au profit de l’appareil de l’Etat).
-
Une partie des composants électroniques sera remise aux services de l'Etat, une autre à la région et une troisième à la communauté urbaine de Dunkerque, sachant que tout le matériel est nécessaire pour faire redémarrer les pompes, a expliqué Marcel Croquefer (sic), secrétaire du pôle chimie CGT. "Ce pétrole ne doit pas quitter les cuves tant que les choses ne sont pas arrêtées", a-t-il dit.
-
Des propositions pour l'avenir de la raffinerie des Flandres doivent être annoncées lundi lors d'un comité central d'entreprise (CCE). La direction envisage une fermeture définitive du site qui emploie 380 salariés, plus 400 personnes chez les sous-traitants (ndmg : l’AFP déclarait un peu plus haut que « plusieurs dizaines d'employés du site » sont « à l'arrêt depuis septembre » ; plusieurs dizaines sur un total de 380 salariés…).
-
Les menaces de fermeture avaient entraîné fin février l'ensemble des raffineries françaises du groupe dans un mouvement de grève de plusieurs jours. Les syndicats y avaient mis fin après des garanties apportées par Total sur l'avenir de l'activité de raffinage en France. Les salariés de Dunkerque, qui poursuivent seuls leur grève commencée le 12 janvier (ndmg : l’AFP déclarait un peu plus haut que l’arrêt remonte à septembre et non pas au 12 janvier), devaient par ailleurs bloquer dans la matinée une partie du port de Dunkerque » (Fin des extraits de la dépêche AFP).
-
Pour mémoire, rappelons que Matignon a adopté une position ferme face aux syndicats Sud et CGT. Ce qui est tout naturel de la part d’un gouvernement qui respecte les mécanismes du marché libre. Mais l’Elysée en a décidé autrement. Parce que le roi pense à son image de marque. Et que par conséquent, il ne veut pas d’ennuis avec les syndicats. Il l’a même dit à son entourage. Des fois que quelqu’un, au Palais, n’ait pas pigé comment les choses doivent fonctionner.
-
-
-

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

laissez un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.