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lundi 7 décembre 2009

La Secte climatologique lessivée par le fric

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Michel Garroté
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Lundi 7 décembre 2009 - 20 Kislev 5770
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Or donc, la Secte mondiale des milliers d'Adeptes naturalistes de l'Ecologisme climatologique sont actuellement réunis à Copenhague pour rendre culte à la déesse Nature. Au-delà de son aspect grotesque et bouffon, ce culte para-religieux et néo-païen révèle d'une part, des inexactitudes flagrantes au plan scientifique ; et d'autre part, une addiction vorace envers l'argent.
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A cet égard, Bret Stephens, jeudi 3 décembre 2009, dans le Wall Street Journal, écrivait notamment (extraits adaptés) : « Le Climategate (ndmg : le scandale de la climatologie et de son argent sale) implique certains des climatologues les plus renommés du monde et nous les dévoile en train de bloquer des demandes d’accès à l’information, d’évincer des scientifiques dissidents, de corrompre le processus de révision par les pairs et de dissimuler, détruire ou manipuler des données dérangeantes sur les températures. Tous ces faits ont été mis au jour par la diffusion la semaine dernière de milliers de courriels de l’Unité de recherche climatique (CRU) de l’Université d’East Anglia. (..) Il est utile d’appliquer aux alarmistes eux-mêmes la méthode qu’ils ont souvent utilisée, c’est-à-dire de suivre l’argent à la trace. Penchons-nous d’abord sur le cas de Phil Jones, le directeur du CRU et l’homme au centre du Climategate.
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Selon l’un des documents piratés en provenance de son centre, M. Jones a été le récipiendaire (ou le co-récipiendaire) de quelque 19 millions $ en subventions à la recherche de 2000 à 2006, soit une multiplication par six des sommes qu’il a reçues dans les années 1990. Pourquoi l’argent a-t-il afflué si rapidement ? Parce que l’alarme climatique continuait de sonner fort : plus elle sonnait fort, plus les sommes étaient élevées. Et qui était mieux placé pour la sonner fort que des gens comme M. Jones, l’un des bénéficiaires les plus probables ? Les plus récents crédits budgétaires adoptés par la Commission européenne pour financer la recherche sur le climat s’élèvent à près de 3 milliards $, et c’est sans compter les fonds en provenance des gouvernements membres de l’Union.
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Aux États-Unis, la Chambre des représentants prévoit dépenser 1,3 milliard $ sur les travaux de la NASA dans le domaine du climat, 400 millions sur la National Oceanic and Atmospheric Administration et un autre 300 millions $ pour la National Science Foundation. Les États apportent aussi de l’eau au moulin, la Californie – qui n’est apparemment pas en faillite lorsqu’il s’agit de ces questions – consacrant 600 millions $ à son propre programme de lutte contre les changements climatiques. Et, selon les estimations de la Banque HSBC, tout ceci n’est qu’une fraction des 94 milliards $ dépensés à travers le monde sur ce qu’elle appelle 'le plan de relance vert', c’est-à-dire principalement sur la production d’éthanol et d’autres projets de développement d’énergies alternatives, des projets dont Al Gore et ses partenaires chez Kleiner Perkins espèrent tirer de généreux bénéfices.
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Comme on le sait, l’offre crée sa propre demande. Ainsi, pour chaque milliard additionnel de subventions gouvernementales à la recherche (ou les dizaines de millions fournis par des fondations telles que Pew Charitable Trusts), des universités, des instituts de recherche, des groupes de pression et leurs diverses filiales et organisations dérivées sont soudainement apparus pour les recevoir. Ces groupes forment aujourd’hui leur propre écosystème. Ils comprennent non seulement les mouvements bien établis tels le Sierra Club ou Greenpeace, mais également Ozone Action, Clean Air Cool Planet, Americans for Equitable Climate Change Solutions, Alternative Energy Resources Association, California Climate Action Registry, etc. Tous ont reçu du financement relié aux changements climatiques, et tous doivent donc croire en la réalité du réchauffement climatique (et d’une catastrophe imminente), tout comme un prêtre doit croire dans l’existence de Dieu. (...) Ces organisations (...) s’appuient toutes sur une position corruptrice, c’est-à-dire que l’hypothèse dont dépend leur gagne-pain a en fait été démontrée.
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Sans cette preuve, tout ce qu’elles représentent – y compris les milliers d’emplois qu’elles fournissent à leurs militants – disparaît. C’est ce qu’on appelle avoir un intérêt direct à ce qu’une position soit celle qui domine, et de tels intérêts sont l’ennemi d’un processus scientifique sain » (fin des extraits adaptés de l'article de Bret Stephens paru dans le WSJ).
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D'autre part, un article de 'France catholique', livre quelques réflexions assez éclairantes sur la supercherie climalcoolique (extraits) : « La controverse scientifique sur les causes du réchauffement climatique bat son plein. La taxe carbone est-t-elle une nécessité ? Aura-t-elle une influence sur le réchauffement du climat ? Les thèses alarmistes de certains scientifiques sont aujourd’hui mises en question. Au cours d’une série de conférences, un grand scientifique français, toujours en activité, Vincent Courtillot, chercheur au CNRS, président de l’Institut de physique du globe, exprime publiquement des doutes sur les conclusions du GIEC et sur les modèles du réchauffement climatique. Selon lui, et (selon) un certain nombre de scientifiques de différents pays, c’est l’action du soleil combinée avec des variations de l’exposition de la Terre, qui engendrerait des refroidissements ou des réchauffements du climat.
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Et de donner pour exemple le réchauffement du Moyen âge, à cette époque on a cultivé le blé au Groënland (...) Il semble en tout cas que depuis 1998 le réchauffement n’augmenterait pas. Quant aux glaces des pôles, les informations les plus contradictoires sont mises en circulation ; il semble cependant à peu près sûr que la température moyenne de l’Antarctique baisse, et que la surface de la banquise de l’arctique augmente depuis deux ans (...) Les médias français dans l’ensemble ont tendance à rouler dans le sens du 'réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine', sans aucune question, sans aucune nuance ».
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De son côté, Benoît XVI a rappelé hier dimanche quel aurait dû être le rôle du sommet de Copenhague (extraits) : « Je souhaite que les travaux aident à identifier des actions respectueuses de la création et en faveur d'un développement solidaire, fondé sur la dignité de la personne humaine et orienté vers le bien de tous (...) La sauvegarde de la création demande l'adoption de styles de vie sobres et responsables (...) Pour garantir le plein succès de la conférence, j'invite toutes les personnes de bonne volonté à respecter les lois de Dieu sur la nature et à redécouvrir la dimension morale de la vie humaine ».
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En clair, Benoît XVI rappelle ici « l'anthropologie judéo-chrétienne de la personne humaine », autrement dit un concept philosophique plusieurs fois millénaire qui va bien au-delà de la « nature » au sens - réducteur - où l'entendent les adeptes de « l'écologisme climatologique », cette religion naturaliste accessoirement très portée sur l'argent.
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Je note, quant à moi, que le réchauffement climatique de la planète, constitue un formidable détournement des esprit, à l'heure où le réchauffement islamique de la planète prend une allure alarmante du côté de l'Iran. Avec une catastrophe écologique sans précédent en perspective : la Shoah radioactive contre les six millions de Juifs qui vivent en Israël.

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A lire, également aujourd'hui, (sur drzz.info) :

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La fraude du réchauffement climatique s'offre une conférence

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Scandale à la veille de la Conférence de Copenhague

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