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Michel Garroté
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http://monde-info.blogspot.com
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Mardi 2 juin 2009
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INTRODUCTION - Depuis hier lundi, j’ai la Marseillaise de Serge Gainsbourg qui me trotte dans la tête. Aux zarmes etcetera. Cela ne m’arrive que très rarement. Mais lorsque cela m’arrive, c’est qu’il y a - pour ce qui me concerne - quelque chose de pourri au royaume de France, pourri au sens shakespearien du terme. Dans la troisième partie du présent article (troisième partie intitulée VIVE LA FRANCE !), je cède la plume à Michael Freund. Je lui cède la plume car Michael Freund écrit - avec humour - en quoi il y a quelque chose de pourri au royaume de France (dans un article intitulé « Pour qui les Français se prennent-ils ? »). En clair, j’ai découvert ce matin, comme ça tombe bien !, sous la plume de Michael Freund, ce que j’avais moi-même envie d’écrire, aujourd’hui, à propos du royaume précité.
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Dans la première partie du présent article (première partie intitulée ISRAEL & LA JORDANIE), je cède la plume à Benjamin Lachkar qui reprend, à propos de la Palestine, l’argumentaire historique défendu par Guy Millière (auteur de « Houdna » paru chez Underbahn), argumentaire historique défendu par quelques autres et défendu par moi-même, à savoir l’option jordanienne (le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s'entretient aujourd’hui mardi à Moscou avec son homologue russe Sergueï Lavrov, homologue russe visiblement moins sectaire envers Israël que son homologue français). La lecture de l’article de Benjamin Lachkar est particulièrement salutaire à l’heure où Obama raconte vouloir « remettre sérieusement sur les rails » les négociations sur une résolution du conflit israélo-palestinien (dans une interview à la British Broadcasting Corporation diffusée aujourd’hui mardi). Et je recommande par ailleurs, l’article suivant, sur l’exercice de défense civile actuellement en cours en Israël, exercice que peu de médias prennent la peine d’analyser : Serge Dumont, Le Temps - samedi 30 mai 2009
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Dans la deuxième partie du présent article (deuxième partie intitulée CORÉE COMMUNISTE), je livre les quelques informations parues aujourd’hui mardi sur le wire (j’écris « les quelques » car bizarrement les agences ne se sentent guère concernées par ce qui se déroule actuellement là-bas…). J’ignore si le tapage tonitruant nord-coréen est dû à l’actuelle succession au pouvoir dans ce pays ; ou si le tapage tonitruant nord-coréen signifie que le fou stalinien encore au pouvoir à Pyongyang a décidé, avant de passer la main à l’un de ses fistons, de se lâcher un max, ce qui supposerait une riposte énergique côté occidental.
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1- ISRAEL & LA JORDANIE - Sur JCPA Lecape, le lundi 1er juin 2009, dans un article intitulé « La Jordanie est-elle l'Etat palestinien de demain ? », Benjamin Lachkar écrit (début de l’article de Benjamin Lachkar) : « Une des principales critiques contre la droite israélienne est son absence de contre-propositions aux plans de paix proposés par la gauche. La droite a souvent su avertir des dangers des accords passés avec les Palestiniens, et se complaire dans une pose semi-prophétique, mais parait incapable de répondre à la question ‘que proposez-vous à la place ?’. Cette incapacité semble prendre fin ces derniers temps avec le retour sur le devant de la scène d'une vieille idée : la Jordanie est l'Etat palestinien, et il n'y a pas lieu de créer un deuxième Etat palestinien en terre d'Israël ».
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« En effet, à l'origine, le territoire actuel de la Jordanie faisait partie du mandat britannique sur la Palestine officialisé par la Société des Nations. En 1921 cependant, le Royaume-Uni décida de retirer les territoires à l'est du Jourdain, représentant 76% de la Palestine mandataire, et de les donner au dirigeant Hachémite Abdallah en compensation de son échec à prendre le contrôle de la Syrie. Ce nouveau royaume fut appelé ‘Transjordanie’, puis ‘Jordanie’ en 1949 après l'annexion de la Cisjordanie, qu'il perdit enfin en 1967 au profit d'Israël. En même temps, le royaume accueillit la plus grande partie des réfugiés palestiniens fuyant la guerre et qui devinrent la majorité de la population du pays. Ces Palestiniens représenteraient aujourd'hui de 70 à 80% de la population jordanienne ».
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« Ainsi explique-t-on à droite, 76% de la Palestine a déjà été donnée aux Arabes en violation du mandat de la SDN (ndmg : la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU…). Et la Jordanie étant constituée essentiellement de Palestiniens, elle est donc un Etat palestinien. Il n'y a donc pas de raisons de donner des parties de la terre d'Israël pour la création d'un troisième Etat sur l'ancienne Palestine mandataire. Ce raisonnement se heurte cependant à deux problèmes, même en excluant la question de la bande de Gaza : d'abord cela ne règle pas la question des Palestiniens dans les territoires : s'agit-il de restituer les territoires à la Jordanie ? De les annexer en expulsant vers l'est les Arabes y vivant ? Ou d'annexer les territoires et de considérer les Palestiniens qui y vivent comme des citoyens jordaniens avec une dose d'autonomie locale ? ».
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« L'autre problème, c'est que la Jordanie a officiellement abandonné toute revendication sur la Cisjordanie et ses habitants en 1988. La Jordanie refuse non seulement de récupérer ces territoires, mais surtout d'être considérée comme un Etat palestinien. Et elle jouit sur ce point du soutien de toute la communauté internationale. C'est bien pour cela qu'en 1970, lors des événements de Septembre Noir au cours desquels l'OLP avait tenté un putsch en Jordanie, Ariel Sharon avait été partisan de les laisser prendre le pouvoir. Le gouvernement de Golda Meir avait préféré apporter son soutien au roi hachémite qui l'avait finalement emporté en écrasant dans le sang la révolte palestinienne. Ainsi, tant que le pouvoir restera aux mains des Bédouins hachémites, l'option jordanienne ne sera pas autre chose qu'un voeu pieux » (fin de l’article de Benjamin Lachkar).
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2- CORÉE COMMUNISTE - La succession au pouvoir monarcho-stalinien se précise en Corée du Nord communiste où les principales instances gouvernementales ont semble-t-il fait allégeance à Kim Jong-un, le fils cadet de l’actuel dictateur Kim Jong-il, qui lui-même avait succédé à son père, Kim Jong Senior. De plus, la Corée du Nord prépare plusieurs tirs de missiles, notamment depuis sa côte sud-est, rapportent aujourd’hui mardi 2 juin 2009 l'agence de presse sud-coréenne Yonhap ainsi que divers services sur le wire (cf. koreaherald.co.kr).
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Face aux menaces de la Corée du Nord communiste, la Corée du Sud déploie entre autre son patrouilleur rapide lance-missiles, le Yoon Young Ha , équipé de missiles mer-mer, à proximité de sa frontière maritime ouest. Le patrouilleur arrive en mer Jaune aujourd'hui mardi 2 juin 2009. Comparé aux bâtiments nord-coréens, le Yoon Young Ha dispose d'une puissance de feu écrasante. Les forces américaines de la péninsule sont en état d'alerte. La Corée du Nord communiste menace d'attaquer la Corée du sud et renforce ses exercices militaires près de la frontière ouest. Des informations font état d'exercices de débarquement menés par la Corée du Nord à l'aide d'embarcations rapides près de la frontière.
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3- VIVE LA FRANCE !
Michel Garroté
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http://monde-info.blogspot.com
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Mardi 2 juin 2009
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INTRODUCTION - Depuis hier lundi, j’ai la Marseillaise de Serge Gainsbourg qui me trotte dans la tête. Aux zarmes etcetera. Cela ne m’arrive que très rarement. Mais lorsque cela m’arrive, c’est qu’il y a - pour ce qui me concerne - quelque chose de pourri au royaume de France, pourri au sens shakespearien du terme. Dans la troisième partie du présent article (troisième partie intitulée VIVE LA FRANCE !), je cède la plume à Michael Freund. Je lui cède la plume car Michael Freund écrit - avec humour - en quoi il y a quelque chose de pourri au royaume de France (dans un article intitulé « Pour qui les Français se prennent-ils ? »). En clair, j’ai découvert ce matin, comme ça tombe bien !, sous la plume de Michael Freund, ce que j’avais moi-même envie d’écrire, aujourd’hui, à propos du royaume précité.
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Dans la première partie du présent article (première partie intitulée ISRAEL & LA JORDANIE), je cède la plume à Benjamin Lachkar qui reprend, à propos de la Palestine, l’argumentaire historique défendu par Guy Millière (auteur de « Houdna » paru chez Underbahn), argumentaire historique défendu par quelques autres et défendu par moi-même, à savoir l’option jordanienne (le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s'entretient aujourd’hui mardi à Moscou avec son homologue russe Sergueï Lavrov, homologue russe visiblement moins sectaire envers Israël que son homologue français). La lecture de l’article de Benjamin Lachkar est particulièrement salutaire à l’heure où Obama raconte vouloir « remettre sérieusement sur les rails » les négociations sur une résolution du conflit israélo-palestinien (dans une interview à la British Broadcasting Corporation diffusée aujourd’hui mardi). Et je recommande par ailleurs, l’article suivant, sur l’exercice de défense civile actuellement en cours en Israël, exercice que peu de médias prennent la peine d’analyser : Serge Dumont, Le Temps - samedi 30 mai 2009
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Dans la deuxième partie du présent article (deuxième partie intitulée CORÉE COMMUNISTE), je livre les quelques informations parues aujourd’hui mardi sur le wire (j’écris « les quelques » car bizarrement les agences ne se sentent guère concernées par ce qui se déroule actuellement là-bas…). J’ignore si le tapage tonitruant nord-coréen est dû à l’actuelle succession au pouvoir dans ce pays ; ou si le tapage tonitruant nord-coréen signifie que le fou stalinien encore au pouvoir à Pyongyang a décidé, avant de passer la main à l’un de ses fistons, de se lâcher un max, ce qui supposerait une riposte énergique côté occidental.
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1- ISRAEL & LA JORDANIE - Sur JCPA Lecape, le lundi 1er juin 2009, dans un article intitulé « La Jordanie est-elle l'Etat palestinien de demain ? », Benjamin Lachkar écrit (début de l’article de Benjamin Lachkar) : « Une des principales critiques contre la droite israélienne est son absence de contre-propositions aux plans de paix proposés par la gauche. La droite a souvent su avertir des dangers des accords passés avec les Palestiniens, et se complaire dans une pose semi-prophétique, mais parait incapable de répondre à la question ‘que proposez-vous à la place ?’. Cette incapacité semble prendre fin ces derniers temps avec le retour sur le devant de la scène d'une vieille idée : la Jordanie est l'Etat palestinien, et il n'y a pas lieu de créer un deuxième Etat palestinien en terre d'Israël ».
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« En effet, à l'origine, le territoire actuel de la Jordanie faisait partie du mandat britannique sur la Palestine officialisé par la Société des Nations. En 1921 cependant, le Royaume-Uni décida de retirer les territoires à l'est du Jourdain, représentant 76% de la Palestine mandataire, et de les donner au dirigeant Hachémite Abdallah en compensation de son échec à prendre le contrôle de la Syrie. Ce nouveau royaume fut appelé ‘Transjordanie’, puis ‘Jordanie’ en 1949 après l'annexion de la Cisjordanie, qu'il perdit enfin en 1967 au profit d'Israël. En même temps, le royaume accueillit la plus grande partie des réfugiés palestiniens fuyant la guerre et qui devinrent la majorité de la population du pays. Ces Palestiniens représenteraient aujourd'hui de 70 à 80% de la population jordanienne ».
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« Ainsi explique-t-on à droite, 76% de la Palestine a déjà été donnée aux Arabes en violation du mandat de la SDN (ndmg : la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU…). Et la Jordanie étant constituée essentiellement de Palestiniens, elle est donc un Etat palestinien. Il n'y a donc pas de raisons de donner des parties de la terre d'Israël pour la création d'un troisième Etat sur l'ancienne Palestine mandataire. Ce raisonnement se heurte cependant à deux problèmes, même en excluant la question de la bande de Gaza : d'abord cela ne règle pas la question des Palestiniens dans les territoires : s'agit-il de restituer les territoires à la Jordanie ? De les annexer en expulsant vers l'est les Arabes y vivant ? Ou d'annexer les territoires et de considérer les Palestiniens qui y vivent comme des citoyens jordaniens avec une dose d'autonomie locale ? ».
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« L'autre problème, c'est que la Jordanie a officiellement abandonné toute revendication sur la Cisjordanie et ses habitants en 1988. La Jordanie refuse non seulement de récupérer ces territoires, mais surtout d'être considérée comme un Etat palestinien. Et elle jouit sur ce point du soutien de toute la communauté internationale. C'est bien pour cela qu'en 1970, lors des événements de Septembre Noir au cours desquels l'OLP avait tenté un putsch en Jordanie, Ariel Sharon avait été partisan de les laisser prendre le pouvoir. Le gouvernement de Golda Meir avait préféré apporter son soutien au roi hachémite qui l'avait finalement emporté en écrasant dans le sang la révolte palestinienne. Ainsi, tant que le pouvoir restera aux mains des Bédouins hachémites, l'option jordanienne ne sera pas autre chose qu'un voeu pieux » (fin de l’article de Benjamin Lachkar).
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2- CORÉE COMMUNISTE - La succession au pouvoir monarcho-stalinien se précise en Corée du Nord communiste où les principales instances gouvernementales ont semble-t-il fait allégeance à Kim Jong-un, le fils cadet de l’actuel dictateur Kim Jong-il, qui lui-même avait succédé à son père, Kim Jong Senior. De plus, la Corée du Nord prépare plusieurs tirs de missiles, notamment depuis sa côte sud-est, rapportent aujourd’hui mardi 2 juin 2009 l'agence de presse sud-coréenne Yonhap ainsi que divers services sur le wire (cf. koreaherald.co.kr).
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Face aux menaces de la Corée du Nord communiste, la Corée du Sud déploie entre autre son patrouilleur rapide lance-missiles, le Yoon Young Ha , équipé de missiles mer-mer, à proximité de sa frontière maritime ouest. Le patrouilleur arrive en mer Jaune aujourd'hui mardi 2 juin 2009. Comparé aux bâtiments nord-coréens, le Yoon Young Ha dispose d'une puissance de feu écrasante. Les forces américaines de la péninsule sont en état d'alerte. La Corée du Nord communiste menace d'attaquer la Corée du sud et renforce ses exercices militaires près de la frontière ouest. Des informations font état d'exercices de débarquement menés par la Corée du Nord à l'aide d'embarcations rapides près de la frontière.
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3- VIVE LA FRANCE !
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Pour qui les Français se prennent-ils ? Michael Freund
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Adaptation française de Sentinelle 5769, revue et corrigée par M. Macina pour :
http://upjf.org
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Pour qui les Français se prennent-ils ? Michael Freund
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Adaptation française de Sentinelle 5769, revue et corrigée par M. Macina pour :
http://upjf.org
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Dans un article intitulé « Pour qui les Français se prennent-ils ? », article publié par The Jerusalem Post (Adaptation française de Sentinelle 5769), Michael Freund écrit notamment (début des extraits de l’article de Michael Freund) : « …cela fait 240 ans, et la Corse est toujours occupée par la France ? C’est en mai 1769 que les troupes françaises vainquirent les Corses à la bataille de Ponte Novu, mettant fin à 14 ans de République corse indépendante. La France est intervenue après que la Corse ait été trahie par ses maîtres génois, qui l’avaient cédée à Paris, l’année précédente, par le traité de Versailles. Les Français se décidèrent vite à écraser la liberté durement acquise (…) par les Corses, soumettant les séparatistes afin d’annexer l’île. Elle sert aujourd’hui de destination touristique populaire et c’est l’une des 26 régions de France. En quoi cela concerne-t-il Israël, pouvez-vous demander ? Eh bien, j’ai pensé à la Corse après que Paris eut proféré quantité de condamnations d’Israël, formulées sur un mode acéré, ces derniers jours, en particulier pour fustiger l’absence de volonté d’Israël de céder les ‘territoires occupés’ aux Palestiniens ».
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« Malgré toutes ses indignations légitimes sur les questions d’autodétermination, quand on en vient aux ‘territoires occupés’ de la France elle-même, Paris semble chanter une tout autre chanson. Tout a commencé (…) quand le ministre français des affaires étrangères a réagi avec colère à la déclaration du Premier ministre, Benyamin Netanyahou, sur Jérusalem destinée à demeurer la capitale unifiée d’Israël. Un porte-parole français a accusé l’Etat juif de préjuger du résultat des négociations, qualifié brutalement ses actions dans la ville ‘d’inacceptables et contraires à la loi internationale’, et insisté pour qu’elle ‘devienne la capitale de deux Etats’. Et puis (…) le Président Nicolas Sarkozy a déclaré à l’agence de presse WAM (Emirats Arabes Unis) que les Palestiniens ont un ‘droit légitime’ à un Etat et qu’Israël doit cesser toute construction d’implantations sur la rive occidentale (Cisjordanie). Mais pour qui les Français se prennent-ils ? Même quand ils font la leçon à Israël à propos de ‘droits légitimes’, ils se gardent de les pratiquer dans leur arrière-pays ».
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« De fait, au cours des trois dernières décennies, divers mouvements corses ont cherché à obtenir plus d’autonomie, ou même l’indépendance par rapport à la France. Et alors que le précédent gouvernement français avait accordé aux Corses des bribes limitées d’autonomie, Paris a, de façon têtue, refusé de renoncer à sa souveraineté sur leur territoire. Il y a tout juste deux semaines, le maire du village de pêcheurs de Galeria s’est vu rappeler de manière déplaisante qui commande sur l’île. Après que Daniel Rossi eut décidé qu’une réunion du conseil municipal de Galeria, sur deux, aurait lieu en langue corse, il a essuyé une réprimande publique du gouvernement français. ‘La langue française est la langue des institutions de la République’, a grogné un bureaucrate français, ajoutant que les actions de Rossi étaient illégales et violaient même la constitution française. Qu’est-il arrivé à : ‘Liberté, Egalité, Fraternité’ ? Et la Corse, bien sûr, n’est pas le seul exemple du deux poids - deux mesures, pratiqué par la France ».
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« Demandez aux Basques, ou aux habitants du nord de la Catalogne (Roussillon) comment l’Etat français traite leurs revendications historiques, ou leurs droits à l’autodétermination. Il n’est pas question de permettre à la France cette attitude hypocrite, ni de la laisser sans réponse. Voici donc ce que je propose : ‘Suivons l’exemple de la France, et mettons-nous à tempêter contre elle à toute occasion’. Le 3 juin, Netanyahou doit se rendre à Paris pour rencontrer Sarkozy (ndmg : la rencontre est reportée…). Il n’y a pas de raison qu’Israël reste les bras croisés face aux exigences françaises, ou ignore les ingérences [du Président français] dans nos affaires intérieures. Nous devrions proposer d’envoyer des contrôleurs des droits de l’homme pour examiner la situation en Corse, fournir une aide au développement à la région basque, et financer les ONG de Catalogne qui veulent maintenir vivante leur culture en péril. Ou peut-être devons-nous rédiger quelques projets de résolutions à l’ONU et proposer des solutions à ces conflits interminables. En tant que Juifs et Israéliens, levons la bannière de la liberté pour ceux qui vivent encore sous occupation française, et répondons vivement et fermement à chaque cri de ‘Vive la Palestine’ par trois mots brefs : ‘Vive la Corse Libre’. Cela paraît idiot ? Peut-être. Mais plutôt que d’être constamment la cible de la critique française, inversons enfin les rôles en faisant goûter à Paris son propre remède » (fin des extraits de l’article de Michael Freund).
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CONCLUSION - Le mois de juin qui commence nous réserve déjà, et nous réservera encore, bien des surprises. Le discours islamique d’Obama au Caire après-demain jeudi 4 juin 2009. Les élections pyrotechniques en Iran (Sarkozy reçoit demain mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki). Les élections au Parlement européen avec le candidat antisémite M’Bala M’Bala (élections qui ne sont pas nécessaires selon Vaclav Klaus : http://www.juif.org/go-news-36077.php ). La passation de pouvoir, de père en fils, en Corée communiste. Les éventuelles actions préventives du gouvernement israélien (démocratiquement élu) face aux défis concrets posés par l’Iran, le Hezbollah, le Hamas et le Fatah. La victoire - réelle ou présumée - de l’armée pakistanaise contre les talibans. Victoire sans laquelle, pour la première fois, des armements nucléaires tomberont aux mains de psychopathes islamiques radicaux. Bien le bonjour et à demain.
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Post Scriptum : On me questionne sur le ridicule charivari qui règnerait, semble-t-il, sur la blogosphère occidentaliste. A cet égard, j’ai lancé deux appels à la réconciliation, les 22 et 29 mai. Avec, pour seul résultat, que DB le rebelle est visiblement atteint d’autisme. Et que Gâde, alias MB, continue de déféquer sur nos chaussures, ce que je balaye uniquement lorsque ça devient trop pesant. Voilà. On me questionne. Et donc, je réponds. C’est tout.
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Copyright Michel Garroté 2009
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Contact avec mgarrote56@gmail.com
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Lien sur http://monde-info.blogspot.com
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« Malgré toutes ses indignations légitimes sur les questions d’autodétermination, quand on en vient aux ‘territoires occupés’ de la France elle-même, Paris semble chanter une tout autre chanson. Tout a commencé (…) quand le ministre français des affaires étrangères a réagi avec colère à la déclaration du Premier ministre, Benyamin Netanyahou, sur Jérusalem destinée à demeurer la capitale unifiée d’Israël. Un porte-parole français a accusé l’Etat juif de préjuger du résultat des négociations, qualifié brutalement ses actions dans la ville ‘d’inacceptables et contraires à la loi internationale’, et insisté pour qu’elle ‘devienne la capitale de deux Etats’. Et puis (…) le Président Nicolas Sarkozy a déclaré à l’agence de presse WAM (Emirats Arabes Unis) que les Palestiniens ont un ‘droit légitime’ à un Etat et qu’Israël doit cesser toute construction d’implantations sur la rive occidentale (Cisjordanie). Mais pour qui les Français se prennent-ils ? Même quand ils font la leçon à Israël à propos de ‘droits légitimes’, ils se gardent de les pratiquer dans leur arrière-pays ».
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« De fait, au cours des trois dernières décennies, divers mouvements corses ont cherché à obtenir plus d’autonomie, ou même l’indépendance par rapport à la France. Et alors que le précédent gouvernement français avait accordé aux Corses des bribes limitées d’autonomie, Paris a, de façon têtue, refusé de renoncer à sa souveraineté sur leur territoire. Il y a tout juste deux semaines, le maire du village de pêcheurs de Galeria s’est vu rappeler de manière déplaisante qui commande sur l’île. Après que Daniel Rossi eut décidé qu’une réunion du conseil municipal de Galeria, sur deux, aurait lieu en langue corse, il a essuyé une réprimande publique du gouvernement français. ‘La langue française est la langue des institutions de la République’, a grogné un bureaucrate français, ajoutant que les actions de Rossi étaient illégales et violaient même la constitution française. Qu’est-il arrivé à : ‘Liberté, Egalité, Fraternité’ ? Et la Corse, bien sûr, n’est pas le seul exemple du deux poids - deux mesures, pratiqué par la France ».
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« Demandez aux Basques, ou aux habitants du nord de la Catalogne (Roussillon) comment l’Etat français traite leurs revendications historiques, ou leurs droits à l’autodétermination. Il n’est pas question de permettre à la France cette attitude hypocrite, ni de la laisser sans réponse. Voici donc ce que je propose : ‘Suivons l’exemple de la France, et mettons-nous à tempêter contre elle à toute occasion’. Le 3 juin, Netanyahou doit se rendre à Paris pour rencontrer Sarkozy (ndmg : la rencontre est reportée…). Il n’y a pas de raison qu’Israël reste les bras croisés face aux exigences françaises, ou ignore les ingérences [du Président français] dans nos affaires intérieures. Nous devrions proposer d’envoyer des contrôleurs des droits de l’homme pour examiner la situation en Corse, fournir une aide au développement à la région basque, et financer les ONG de Catalogne qui veulent maintenir vivante leur culture en péril. Ou peut-être devons-nous rédiger quelques projets de résolutions à l’ONU et proposer des solutions à ces conflits interminables. En tant que Juifs et Israéliens, levons la bannière de la liberté pour ceux qui vivent encore sous occupation française, et répondons vivement et fermement à chaque cri de ‘Vive la Palestine’ par trois mots brefs : ‘Vive la Corse Libre’. Cela paraît idiot ? Peut-être. Mais plutôt que d’être constamment la cible de la critique française, inversons enfin les rôles en faisant goûter à Paris son propre remède » (fin des extraits de l’article de Michael Freund).
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CONCLUSION - Le mois de juin qui commence nous réserve déjà, et nous réservera encore, bien des surprises. Le discours islamique d’Obama au Caire après-demain jeudi 4 juin 2009. Les élections pyrotechniques en Iran (Sarkozy reçoit demain mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki). Les élections au Parlement européen avec le candidat antisémite M’Bala M’Bala (élections qui ne sont pas nécessaires selon Vaclav Klaus : http://www.juif.org/go-news-36077.php ). La passation de pouvoir, de père en fils, en Corée communiste. Les éventuelles actions préventives du gouvernement israélien (démocratiquement élu) face aux défis concrets posés par l’Iran, le Hezbollah, le Hamas et le Fatah. La victoire - réelle ou présumée - de l’armée pakistanaise contre les talibans. Victoire sans laquelle, pour la première fois, des armements nucléaires tomberont aux mains de psychopathes islamiques radicaux. Bien le bonjour et à demain.
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Post Scriptum : On me questionne sur le ridicule charivari qui règnerait, semble-t-il, sur la blogosphère occidentaliste. A cet égard, j’ai lancé deux appels à la réconciliation, les 22 et 29 mai. Avec, pour seul résultat, que DB le rebelle est visiblement atteint d’autisme. Et que Gâde, alias MB, continue de déféquer sur nos chaussures, ce que je balaye uniquement lorsque ça devient trop pesant. Voilà. On me questionne. Et donc, je réponds. C’est tout.
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