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Michel Garroté http://drzz.info & http://monde-info.blogspot.com
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La lecture du présent article est vivement déconseillée aux âmes susceptibles. Or donc, dès son arrivée, hier lundi 11 mai 2009, à l’aéroport Ben Gourion de la ville israélienne de Tel Aviv, Benoît XVI a déclaré : « Le peuple juif a tragiquement fait l’expérience des terribles conséquences d’idéologies qui nient la dignité fondamentale de toute personne humaine. Il est juste et opportun que, pendant mon séjour en Israël, je puisse avoir la possibilité d’honorer la mémoire des six millions de Juifs victimes de la Shoah, et de prier pour que l’humanité ne soit plus jamais témoin d’un crime d’une telle ampleur. Malheureusement, l’antisémitisme continue de relever la tête en beaucoup d’endroits de notre monde. Ceci est totalement inacceptable. Tous les efforts doivent être faits pour combattre l’antisémitisme où qu’il se manifeste ».
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Voilà ce que Benoît XVI a déclaré hier, à peine arrivé à l’aéroport Ben Gourion. Il n’a pas attendu d’être à Yad Vashem pour prononcer ces paroles (1). Il a prononcé ces paroles à sa descente d’avion. Et je ne suis pas certain que nos médias relayeront ce discours tel qu’il a été prononcé, là où il a été prononcé. Car depuis le début, que dis-je, avant même le début de ce voyage, le bal des médiocres à commencé. Les médiocres savent tout et il savent tout à l’avance, à savoir que le trip du pape va foirer.
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Pour revenir à Benoît XVI, c'est dans le recueillement qu'a eu lieu sa visite au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Voici les paroles prononcées par Benoît XVI à Yad Vashem (extraits) : « Je leur donnerai dans ma maison et dans mes remparts un monument et un nom (…) ; je leur donnerai un nom éternel qui jamais ne sera effacé » (Is 56, 5). Ce passage du Livre du prophète Isaïe offre les deux mots simples qui expriment solennellement le sens profond de ce lieu vénéré : yad « mémorial » ; shem « nom ». Je suis venu pour rester en silence devant ce monument, érigé pour honorer la mémoire de millions de personnes tuées dans l’horrible tragédie de la Shoah. Elles ont perdu leurs vies mais elles ne perdront jamais leurs noms, car ils sont profondément gravés dans le cœur de ceux qui les aiment, de leurs compagnons de détention qui ont survécus et de tous ceux qui sont déterminés à ne plus jamais permettre qu’une telle atrocité déshonore à nouveau l’humanité ».
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« Plus que tout, leurs noms est à jamais inscrits dans la mémoire du Dieu Tout-puissant. Il est possible de dérober à un voisin ce qu’il possède, son avenir ou sa liberté. Il est possible de tisser un réseau insidieux de mensonges pour convaincre les autres que certains groupes ne méritent pas d’être respectés. Néanmoins, quoique vous fassiez, il est impossible d’enlever son nom à un être humain. L’Écriture Sainte nous enseigne l’importance du nom pour conférer à une personne une mission unique ou un don spécial. Dieu appelle Abram, « Abraham », car il va devenir le « Père d’une multitude de nations » (Gn 17, 5). Jacob fut appelé « Israël » car il avait « été fort (…) contre les hommes et il l’avait emporté » (cf. Gn 32, 29). Les noms inscrits dans ce sanctuaire auront toujours une place sacrée parmi les descendants innombrables d’Abraham. Comme lui, leur foi a été éprouvée. Comme Jacob, ils ont été plongés dans le combat pour discerner les desseins du Très-Haut ».
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« Que les noms de ces victimes ne périssent jamais ! Que leur souffrance ne soit jamais niée, discréditée ou oubliée ! Et que toutes les personnes de bonne volonté demeurent attentives à déraciner du cœur de l’homme tout ce qui peut conduire à de telles tragédies ! L’Église catholique, professant les enseignements de Jésus et attentive à imiter son amour pour tous les hommes, a une profonde compassion pour les victimes dont il est fait mémoire ici. (…) leurs souffrances sont les siennes, et sienne est leur espérance de justice. En tant qu’Évêque de Rome et Successeur de l’Apôtre Pierre, je réaffirme l’engagement de l’Église à prier et à travailler sans cesse pour faire en sorte que cette haine ne règne plus jamais dans le cœur des hommes. Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est le Dieu de la paix (cf. Ps 85, 9) ».
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« Les Écritures enseignent que nous avons le devoir de rappeler au monde que ce Dieu est vivant, même s’il nous est parfois difficile de comprendre ses chemins mystérieux et impénétrables. Il s’est révélé lui-même et il continue d’agir dans l’histoire humaine. Il est le seul à gouverner le monde avec justice et à se prononcer sur toutes les nations avec droiture (cf. Ps 9, 9). En regardant les visages qui se reflètent à la surface de la nappe d’eau immobile à l’intérieur de ce mémorial, on ne peut pas ne pas se rappeler que chacun d’eux porte un nom. Je peux seulement imaginer la joyeuse attente de leurs parents alors qu’ils se préparaient avec impatience à accueillir la naissance de leurs enfants. Quel nom donnerons-nous à cet enfant ? Qu’adviendra-t-il de lui ou d’elle ? Qui pouvait imaginer qu’ils auraient été condamnés à un sort aussi déplorable ! »
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« Tandis que nous sommes ici, en silence, leur cri résonne encore dans nos cœurs. C’est un cri élevé contre tout acte d’injustice et de violence. C’est le reproche continuel du sang innocent versé. C’est le cri d’Abel montant de la terre vers le Très-Haut. En professant fermement notre foi en Dieu, nous faisons monter ce cri en utilisant les mots du Livre des Lamentations qui sont si pleins de sens pour les Juifs comme pour les Chrétiens. « Les faveurs du Seigneur ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées ; elles se renouvellent chaque matin, grande est sa fidélité ! Ma part, c’est Dieu ! dit mon âme, c’est pourquoi j’espère en lui ». Le Seigneur est bon pour qui se fie à lui. Pour l’âme qui le cherche. Il est bon d’attendre en silence le salut de Dieu » (Lm 3, 22-26). Chers amis, je suis profondément reconnaissant envers Dieu et envers vous de cette occasion qui m’a été donnée de m’arrêter ici, en silence : silence pour se souvenir, silence pour prier, silence pour espérer » (Fin des extraits des paroles prononcées par Benoît XVI à Yad Vashem).
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Dans ce contexte, aujourd’hui mardi 12 mai 2009, sur Metula News Agency, Laurent Murawiec écrit notamment (extraits) : « Dans Le Monde du 11 mai, un article narre la visite du pape Benoît XVI en Israël sous le titre A Yad Vashem, le pape appelle à ‘ne jamais nier’ la Shoah. Benoît XVI avait dénoncé la Shoah et souhaité que ‘l'humanité ne soit plus jamais témoin d'un crime d'une telle ampleur’. C’est comme les œufs durs, me dis-je, impossible de les louper. Errare humanum est, mes amis. Il faut attendre le paragraphe final pour mesurer la profondeur de la pathologie qui infecte le quotidien (ndmg : Le Monde du 11 mai). Avec un sous-titre qui proclame ‘Pas de visite au Musée de la Shoah’ (ndmg : au fait, Benoît XVI a visité le mémorial), Le Monde conclut : ‘Cette visite du pape en Israël se déroule sur fond de polémique entre le Vatican et Israël avec la levée de l'excommunication de l'évêque négationniste Richard Williamson ».
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« L'Etat juif s'oppose aussi à la béatification, souhaitée par Benoît XVI, de Pie XII, accusé de ne pas avoir fait entendre sa voix durant le génocide nazi. Le pape ne visitera pas le musée consacré à la Shoah (ndmg : à propos, Benoît XVI a visité le mémorial), à la différence de son prédécesseur, Jean Paul II, en 2000’. Non, elle ne se déroule pas ‘sur fond de’, puisqu’à l’occasion d’un certain nombre de réunions avec d’importantes délégations juives et des déclarations papales sans équivoques, le ‘fond’ a été gommé. La guerre menée depuis 1963 par l’auteur allemand Rolf Hochhut contre le pape Pie XII – écrivain qui débuta à l’extrême-gauche avant de soutenir le numéro un des négationnistes David Irving – est devenue une obsession de cette extrême-gauche. On peut évidemment débattre du rôle de Pie XII pendant la Shoah, mais la fièvre obsidionale se saisit du Monde – et pas des autorités israéliennes, qui ont bien plus titre que le quotidien parisien à se faire les défenseurs attitrés des Juifs –, alors que Le Monde adore les Juifs morts et exècre les vivants, pour peu qu’ils osent se défendre ».
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« La goutte de fiel qui fait déborder le vase, cependant, est l’ultime phrase de l’article, ‘Le pape ne visitera pas le musée consacré à la Shoah, à la différence de son prédécesseur, Jean Paul II, en 2000’ (ndmg : ah oui, j’oubliais, Benoît XVI a visité le mémorial). (…) …pour Le Monde, dont les rédacteurs Moyen-Orient passent leur vie à fouiller les poubelles d’Israël, à amplifier le moindre ragot provenant des extrémistes israéliens les plus ineptes, et des tueurs palestiniens les plus contrefaits, il s’agit de baver le plus possible sur un Vatican exécré pour cause de non-conformité complète avec l’Islamophilie frénétique qui les anime. Quand je parle de ‘Vatican’, je parle moins de la machinerie de la Curie, que même Jean-Paul II ne parvint pas à maîtriser ni à purger suffisamment de ses éléments fascistoïdes (ni gauchistes !), que de Joseph Ratzinger, pape » (fin des extraits de l’article de Laurent Murawiec paru sur Metula News Agency).
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J’ai quant à moi envie de préciser : la machinerie de la Curie romaine, la machinerie du Vatican, que ni Jean XXIII (qui initia le Concile Vatican II entre autre pour mettre fin à cette machinerie), ni Jean-Paul II (qui pourtant affronta les machineries hitlérienne et soviétique) ne parvinrent à maîtriser et à purger de leurs éléments fascistoïdes et gauchistes ; éléments qui - du reste - se rejoignent dans la même islamophilie imbécile et dans la même abjecte judéophobie. Ainsi, à chaque fois que Benoît XVI fait un pas en direction de tel ou tel mouvement juif, il se trouve un quelconque ecclésiastique de derrière les fagots qui - hop ! - tire de son chapeau (ou de ce qui en tient lieu) un happening islamo-chrétien ou une petite formule anti-israélienne, le but étant de torpiller la judéophilie de Benoît XVI.
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Souvenons-nous, à cet égard, de l’ineffable (et intrigant) cardinal (2) qui compara la bande hamassoïde de Gaza à un « camp de concentration » : a-t-on jamais vu un « camp de concentration » balancer allègrement 8000 roquettes (palestiniennes) sur des localités civiles (israéliennes) ? Le voyage de Benoît XVI en Israël n’est pas terminé. Le bal des médiocres - de tous bords - non plus.
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Michel Garroté
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(1) http://www.lefigaro.fr/international/2009/05/12/01003-20090512ARTFIG00302-benoitxvi-neutralise-la-polemique-a-yad-vashem-.php
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(2) Israël, le Hamas et les trois cardinaux
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Michel Garroté http://drzz.info & http://monde-info.blogspot.com
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La lecture du présent article est vivement déconseillée aux âmes susceptibles. Or donc, dès son arrivée, hier lundi 11 mai 2009, à l’aéroport Ben Gourion de la ville israélienne de Tel Aviv, Benoît XVI a déclaré : « Le peuple juif a tragiquement fait l’expérience des terribles conséquences d’idéologies qui nient la dignité fondamentale de toute personne humaine. Il est juste et opportun que, pendant mon séjour en Israël, je puisse avoir la possibilité d’honorer la mémoire des six millions de Juifs victimes de la Shoah, et de prier pour que l’humanité ne soit plus jamais témoin d’un crime d’une telle ampleur. Malheureusement, l’antisémitisme continue de relever la tête en beaucoup d’endroits de notre monde. Ceci est totalement inacceptable. Tous les efforts doivent être faits pour combattre l’antisémitisme où qu’il se manifeste ».
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Voilà ce que Benoît XVI a déclaré hier, à peine arrivé à l’aéroport Ben Gourion. Il n’a pas attendu d’être à Yad Vashem pour prononcer ces paroles (1). Il a prononcé ces paroles à sa descente d’avion. Et je ne suis pas certain que nos médias relayeront ce discours tel qu’il a été prononcé, là où il a été prononcé. Car depuis le début, que dis-je, avant même le début de ce voyage, le bal des médiocres à commencé. Les médiocres savent tout et il savent tout à l’avance, à savoir que le trip du pape va foirer.
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Pour revenir à Benoît XVI, c'est dans le recueillement qu'a eu lieu sa visite au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Voici les paroles prononcées par Benoît XVI à Yad Vashem (extraits) : « Je leur donnerai dans ma maison et dans mes remparts un monument et un nom (…) ; je leur donnerai un nom éternel qui jamais ne sera effacé » (Is 56, 5). Ce passage du Livre du prophète Isaïe offre les deux mots simples qui expriment solennellement le sens profond de ce lieu vénéré : yad « mémorial » ; shem « nom ». Je suis venu pour rester en silence devant ce monument, érigé pour honorer la mémoire de millions de personnes tuées dans l’horrible tragédie de la Shoah. Elles ont perdu leurs vies mais elles ne perdront jamais leurs noms, car ils sont profondément gravés dans le cœur de ceux qui les aiment, de leurs compagnons de détention qui ont survécus et de tous ceux qui sont déterminés à ne plus jamais permettre qu’une telle atrocité déshonore à nouveau l’humanité ».
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« Plus que tout, leurs noms est à jamais inscrits dans la mémoire du Dieu Tout-puissant. Il est possible de dérober à un voisin ce qu’il possède, son avenir ou sa liberté. Il est possible de tisser un réseau insidieux de mensonges pour convaincre les autres que certains groupes ne méritent pas d’être respectés. Néanmoins, quoique vous fassiez, il est impossible d’enlever son nom à un être humain. L’Écriture Sainte nous enseigne l’importance du nom pour conférer à une personne une mission unique ou un don spécial. Dieu appelle Abram, « Abraham », car il va devenir le « Père d’une multitude de nations » (Gn 17, 5). Jacob fut appelé « Israël » car il avait « été fort (…) contre les hommes et il l’avait emporté » (cf. Gn 32, 29). Les noms inscrits dans ce sanctuaire auront toujours une place sacrée parmi les descendants innombrables d’Abraham. Comme lui, leur foi a été éprouvée. Comme Jacob, ils ont été plongés dans le combat pour discerner les desseins du Très-Haut ».
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« Que les noms de ces victimes ne périssent jamais ! Que leur souffrance ne soit jamais niée, discréditée ou oubliée ! Et que toutes les personnes de bonne volonté demeurent attentives à déraciner du cœur de l’homme tout ce qui peut conduire à de telles tragédies ! L’Église catholique, professant les enseignements de Jésus et attentive à imiter son amour pour tous les hommes, a une profonde compassion pour les victimes dont il est fait mémoire ici. (…) leurs souffrances sont les siennes, et sienne est leur espérance de justice. En tant qu’Évêque de Rome et Successeur de l’Apôtre Pierre, je réaffirme l’engagement de l’Église à prier et à travailler sans cesse pour faire en sorte que cette haine ne règne plus jamais dans le cœur des hommes. Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est le Dieu de la paix (cf. Ps 85, 9) ».
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« Les Écritures enseignent que nous avons le devoir de rappeler au monde que ce Dieu est vivant, même s’il nous est parfois difficile de comprendre ses chemins mystérieux et impénétrables. Il s’est révélé lui-même et il continue d’agir dans l’histoire humaine. Il est le seul à gouverner le monde avec justice et à se prononcer sur toutes les nations avec droiture (cf. Ps 9, 9). En regardant les visages qui se reflètent à la surface de la nappe d’eau immobile à l’intérieur de ce mémorial, on ne peut pas ne pas se rappeler que chacun d’eux porte un nom. Je peux seulement imaginer la joyeuse attente de leurs parents alors qu’ils se préparaient avec impatience à accueillir la naissance de leurs enfants. Quel nom donnerons-nous à cet enfant ? Qu’adviendra-t-il de lui ou d’elle ? Qui pouvait imaginer qu’ils auraient été condamnés à un sort aussi déplorable ! »
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« Tandis que nous sommes ici, en silence, leur cri résonne encore dans nos cœurs. C’est un cri élevé contre tout acte d’injustice et de violence. C’est le reproche continuel du sang innocent versé. C’est le cri d’Abel montant de la terre vers le Très-Haut. En professant fermement notre foi en Dieu, nous faisons monter ce cri en utilisant les mots du Livre des Lamentations qui sont si pleins de sens pour les Juifs comme pour les Chrétiens. « Les faveurs du Seigneur ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées ; elles se renouvellent chaque matin, grande est sa fidélité ! Ma part, c’est Dieu ! dit mon âme, c’est pourquoi j’espère en lui ». Le Seigneur est bon pour qui se fie à lui. Pour l’âme qui le cherche. Il est bon d’attendre en silence le salut de Dieu » (Lm 3, 22-26). Chers amis, je suis profondément reconnaissant envers Dieu et envers vous de cette occasion qui m’a été donnée de m’arrêter ici, en silence : silence pour se souvenir, silence pour prier, silence pour espérer » (Fin des extraits des paroles prononcées par Benoît XVI à Yad Vashem).
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Dans ce contexte, aujourd’hui mardi 12 mai 2009, sur Metula News Agency, Laurent Murawiec écrit notamment (extraits) : « Dans Le Monde du 11 mai, un article narre la visite du pape Benoît XVI en Israël sous le titre A Yad Vashem, le pape appelle à ‘ne jamais nier’ la Shoah. Benoît XVI avait dénoncé la Shoah et souhaité que ‘l'humanité ne soit plus jamais témoin d'un crime d'une telle ampleur’. C’est comme les œufs durs, me dis-je, impossible de les louper. Errare humanum est, mes amis. Il faut attendre le paragraphe final pour mesurer la profondeur de la pathologie qui infecte le quotidien (ndmg : Le Monde du 11 mai). Avec un sous-titre qui proclame ‘Pas de visite au Musée de la Shoah’ (ndmg : au fait, Benoît XVI a visité le mémorial), Le Monde conclut : ‘Cette visite du pape en Israël se déroule sur fond de polémique entre le Vatican et Israël avec la levée de l'excommunication de l'évêque négationniste Richard Williamson ».
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« L'Etat juif s'oppose aussi à la béatification, souhaitée par Benoît XVI, de Pie XII, accusé de ne pas avoir fait entendre sa voix durant le génocide nazi. Le pape ne visitera pas le musée consacré à la Shoah (ndmg : à propos, Benoît XVI a visité le mémorial), à la différence de son prédécesseur, Jean Paul II, en 2000’. Non, elle ne se déroule pas ‘sur fond de’, puisqu’à l’occasion d’un certain nombre de réunions avec d’importantes délégations juives et des déclarations papales sans équivoques, le ‘fond’ a été gommé. La guerre menée depuis 1963 par l’auteur allemand Rolf Hochhut contre le pape Pie XII – écrivain qui débuta à l’extrême-gauche avant de soutenir le numéro un des négationnistes David Irving – est devenue une obsession de cette extrême-gauche. On peut évidemment débattre du rôle de Pie XII pendant la Shoah, mais la fièvre obsidionale se saisit du Monde – et pas des autorités israéliennes, qui ont bien plus titre que le quotidien parisien à se faire les défenseurs attitrés des Juifs –, alors que Le Monde adore les Juifs morts et exècre les vivants, pour peu qu’ils osent se défendre ».
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« La goutte de fiel qui fait déborder le vase, cependant, est l’ultime phrase de l’article, ‘Le pape ne visitera pas le musée consacré à la Shoah, à la différence de son prédécesseur, Jean Paul II, en 2000’ (ndmg : ah oui, j’oubliais, Benoît XVI a visité le mémorial). (…) …pour Le Monde, dont les rédacteurs Moyen-Orient passent leur vie à fouiller les poubelles d’Israël, à amplifier le moindre ragot provenant des extrémistes israéliens les plus ineptes, et des tueurs palestiniens les plus contrefaits, il s’agit de baver le plus possible sur un Vatican exécré pour cause de non-conformité complète avec l’Islamophilie frénétique qui les anime. Quand je parle de ‘Vatican’, je parle moins de la machinerie de la Curie, que même Jean-Paul II ne parvint pas à maîtriser ni à purger suffisamment de ses éléments fascistoïdes (ni gauchistes !), que de Joseph Ratzinger, pape » (fin des extraits de l’article de Laurent Murawiec paru sur Metula News Agency).
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J’ai quant à moi envie de préciser : la machinerie de la Curie romaine, la machinerie du Vatican, que ni Jean XXIII (qui initia le Concile Vatican II entre autre pour mettre fin à cette machinerie), ni Jean-Paul II (qui pourtant affronta les machineries hitlérienne et soviétique) ne parvinrent à maîtriser et à purger de leurs éléments fascistoïdes et gauchistes ; éléments qui - du reste - se rejoignent dans la même islamophilie imbécile et dans la même abjecte judéophobie. Ainsi, à chaque fois que Benoît XVI fait un pas en direction de tel ou tel mouvement juif, il se trouve un quelconque ecclésiastique de derrière les fagots qui - hop ! - tire de son chapeau (ou de ce qui en tient lieu) un happening islamo-chrétien ou une petite formule anti-israélienne, le but étant de torpiller la judéophilie de Benoît XVI.
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Souvenons-nous, à cet égard, de l’ineffable (et intrigant) cardinal (2) qui compara la bande hamassoïde de Gaza à un « camp de concentration » : a-t-on jamais vu un « camp de concentration » balancer allègrement 8000 roquettes (palestiniennes) sur des localités civiles (israéliennes) ? Le voyage de Benoît XVI en Israël n’est pas terminé. Le bal des médiocres - de tous bords - non plus.
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Michel Garroté
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(1) http://www.lefigaro.fr/international/2009/05/12/01003-20090512ARTFIG00302-benoitxvi-neutralise-la-polemique-a-yad-vashem-.php
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(2) Israël, le Hamas et les trois cardinaux
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