-
Michel Garroté http://drzz.info & http://monde-info.blogspot.com
-
Lu dans La Croix : « La moindre étincelle… » - « Certes, on savait bien qu’en mettant le pied lundi en Israël, Benoît XVI abordait un pays et une région particulièrement complexe, pleine de pièges et tensions. Mais on ne pensait pas, dès la première journée, en avoir autant de preuves. Chaque mot, chaque phrase du pape est immédiatement critiquée par l’une des parties: quoi qu’il fasse ou dise, il mécontente quelqu’un. Quand le pape à l’aéroport plaide pour deux Etats, israélien et palestinien, il agace les Israéliens. Quand il rencontre, à la résidence du président de la République, les parents du jeune soldat Shalit détenu par le Hamas, les Palestiniens crient à la manipulation. Quand il se recueille devant Yad Vashem, les juifs sont déçus de ne pas entendre de mot de repentance. Au contraire, les chrétiens arabes estiment, eux, que le pape n’aurait pas dû réserver sa première visite pour le mémorial. Enfin, quand il vient tenir un beau et long discours sur le dialogue interreligieux à Notre Dame, il assiste, impuissant, à une longue et improvisée harangue anti-israélienne du cheikh, alors que quelques rabbins juifs sortent de la salle… Quant aux journalistes, ils comptent les points, dans une ambiance de travail épouvantable : fouilles incessantes, mesures de sécurité excessives, accès aux lieux quasi impossible… Quoi qu’il arrive, - et il peut encore arriver tant de choses d’ici vendredi !-, il faudra ensuite reprendre les textes de Benoît XVI à froid, tant, ici, il est difficile de garder raison, la moindre étincelle prenant feu, immédiatement… ».
Par Isabelle de Gaulmyn pour La Croix
-
Michel Garroté http://drzz.info & http://monde-info.blogspot.com
-
Lu dans La Croix : « La moindre étincelle… » - « Certes, on savait bien qu’en mettant le pied lundi en Israël, Benoît XVI abordait un pays et une région particulièrement complexe, pleine de pièges et tensions. Mais on ne pensait pas, dès la première journée, en avoir autant de preuves. Chaque mot, chaque phrase du pape est immédiatement critiquée par l’une des parties: quoi qu’il fasse ou dise, il mécontente quelqu’un. Quand le pape à l’aéroport plaide pour deux Etats, israélien et palestinien, il agace les Israéliens. Quand il rencontre, à la résidence du président de la République, les parents du jeune soldat Shalit détenu par le Hamas, les Palestiniens crient à la manipulation. Quand il se recueille devant Yad Vashem, les juifs sont déçus de ne pas entendre de mot de repentance. Au contraire, les chrétiens arabes estiment, eux, que le pape n’aurait pas dû réserver sa première visite pour le mémorial. Enfin, quand il vient tenir un beau et long discours sur le dialogue interreligieux à Notre Dame, il assiste, impuissant, à une longue et improvisée harangue anti-israélienne du cheikh, alors que quelques rabbins juifs sortent de la salle… Quant aux journalistes, ils comptent les points, dans une ambiance de travail épouvantable : fouilles incessantes, mesures de sécurité excessives, accès aux lieux quasi impossible… Quoi qu’il arrive, - et il peut encore arriver tant de choses d’ici vendredi !-, il faudra ensuite reprendre les textes de Benoît XVI à froid, tant, ici, il est difficile de garder raison, la moindre étincelle prenant feu, immédiatement… ».
Par Isabelle de Gaulmyn pour La Croix
-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
laissez un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.