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Miguel Garroté – Le cessez-le-feu unilatéral qui a été décrété samedi 17 janvier 2009, par Israël, à Gaza, d’une part, reste très fragile ; et d’autre part, devra constamment être réévalué par l’Etat hébreu, en fonction du double et triple jeu, tordu et ambigu, à la fois du Hamas et des autres factions terroristes de la bande de Gaza (huit groupes terroristes armés au total y inclus la branche armée du Hamas). Le cessez-le-feu décrété par Israël devra constamment être réévalué, car Israël déclare avoir détruit entre 60% et 70% des tunnels clandestins du Hamas, tunnels qui acheminent armes et munitions sous la frontière égyptienne vers la bande de Gaza, armes et munitions notamment destinées à frapper des zones civiles en Israël.
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Israël a détruit entre 60% et 70% des tunnels, ce qui concrètement signifie que 30% à 40% de ces tunnels existent encore ; et qu’ils ont été creusés suffisamment en profondeur pour ne pas être atteignables par les types armes utilisées – jusqu’à présent – par les Forces de l’Air israéliennes. Avec 30% à 40% de tunnels terroristes non détruits, le Hamas et Consort peuvent donc continuer d’acquérir de quoi fabriquer des engins de mort destinés à frapper des zones civiles en Israël.
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Au jour d’aujourd’hui, l’Egypte s’avère incapable de contrôler sa frontière avec la bande de Gaza et donc l’Egypte s’avère incapable de fermer les tunnels à sa frontière. Au jour d’aujourd’hui, aucune force armée, égyptienne, américaine ou autre, n’est en mesure d’assumer – immédiatement et totalement – le contrôle de la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza et donc les tunnels. De ces faits là, on ne peut que dire et répéter, que le cessez-le-feu reste très fragile, et qu’il devra constamment être réévalué. Ce n’est pas une vision pessimiste de l’avenir ; c’est une question de vigilance.
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Au plan diplomatique, les agitations sont tellement nombreuses et désordonnées, que l’opinion publique, n’y comprend plus rien du tout. Sans entrer dans les détails, quelques précisions cependant s’imposent. Primo, le Hamas déclare tout et son contraire, d’une part, car c’est dans sa nature comme pour tout groupe terroriste islamique. Et d’autre part, le Hamas déclare tout et son contraire, car les porte-paroles du Hamas sont divisés et dispersés entre Gaza, le Liban et la Syrie.
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Secundo, à ce stade, ni l’ONU, ni la Ligue arabe, ni les pays qui interviennent individuellement n’ont fait avancer le dossier de façon concrète sur le terrain. A cet égard, le bout de papier concernant le contrôle de la frontière entre l’Egypte et Gaza (et donc les tunnels), bout de papier récemment signé par Israël et les USA, est un « memorandum of understanding », ce qui en droit international signifie « protocole d’accord » et non pas « accord concret et définitif immédiatement applicable sur le terrain ».
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Si le gouvernement intérimaire Olmert - Livni - Barak souhaitait que l’opération partielle à Gaza devienne un succès, l’armée israélienne devrait se retirer très graduellement, tout en se montrant prête à avancer de nouveau, au moindre tir d’engin de mort, depuis Gaza, sur les civils en Israël. C’est une décision politique, renouvelée jour après jour, qui incomberait au gouvernement intérimaire Olmert - Livni - Barak. De même, si le gouvernement intérimaire Olmert - Livni - Barak souhaitait que l’opération partielle à Gaza devienne un succès, les Forces de l’Air israéliennes devraient être autorisées, si nécessaire, à continuer de traiter les tunnels, y compris avec du matériel pénétrant en profondeur.
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Copyright Miguel Garroté 2009
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Miguel Garroté – Le cessez-le-feu unilatéral qui a été décrété samedi 17 janvier 2009, par Israël, à Gaza, d’une part, reste très fragile ; et d’autre part, devra constamment être réévalué par l’Etat hébreu, en fonction du double et triple jeu, tordu et ambigu, à la fois du Hamas et des autres factions terroristes de la bande de Gaza (huit groupes terroristes armés au total y inclus la branche armée du Hamas). Le cessez-le-feu décrété par Israël devra constamment être réévalué, car Israël déclare avoir détruit entre 60% et 70% des tunnels clandestins du Hamas, tunnels qui acheminent armes et munitions sous la frontière égyptienne vers la bande de Gaza, armes et munitions notamment destinées à frapper des zones civiles en Israël.
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Israël a détruit entre 60% et 70% des tunnels, ce qui concrètement signifie que 30% à 40% de ces tunnels existent encore ; et qu’ils ont été creusés suffisamment en profondeur pour ne pas être atteignables par les types armes utilisées – jusqu’à présent – par les Forces de l’Air israéliennes. Avec 30% à 40% de tunnels terroristes non détruits, le Hamas et Consort peuvent donc continuer d’acquérir de quoi fabriquer des engins de mort destinés à frapper des zones civiles en Israël.
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Au jour d’aujourd’hui, l’Egypte s’avère incapable de contrôler sa frontière avec la bande de Gaza et donc l’Egypte s’avère incapable de fermer les tunnels à sa frontière. Au jour d’aujourd’hui, aucune force armée, égyptienne, américaine ou autre, n’est en mesure d’assumer – immédiatement et totalement – le contrôle de la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza et donc les tunnels. De ces faits là, on ne peut que dire et répéter, que le cessez-le-feu reste très fragile, et qu’il devra constamment être réévalué. Ce n’est pas une vision pessimiste de l’avenir ; c’est une question de vigilance.
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Au plan diplomatique, les agitations sont tellement nombreuses et désordonnées, que l’opinion publique, n’y comprend plus rien du tout. Sans entrer dans les détails, quelques précisions cependant s’imposent. Primo, le Hamas déclare tout et son contraire, d’une part, car c’est dans sa nature comme pour tout groupe terroriste islamique. Et d’autre part, le Hamas déclare tout et son contraire, car les porte-paroles du Hamas sont divisés et dispersés entre Gaza, le Liban et la Syrie.
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Secundo, à ce stade, ni l’ONU, ni la Ligue arabe, ni les pays qui interviennent individuellement n’ont fait avancer le dossier de façon concrète sur le terrain. A cet égard, le bout de papier concernant le contrôle de la frontière entre l’Egypte et Gaza (et donc les tunnels), bout de papier récemment signé par Israël et les USA, est un « memorandum of understanding », ce qui en droit international signifie « protocole d’accord » et non pas « accord concret et définitif immédiatement applicable sur le terrain ».
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Si le gouvernement intérimaire Olmert - Livni - Barak souhaitait que l’opération partielle à Gaza devienne un succès, l’armée israélienne devrait se retirer très graduellement, tout en se montrant prête à avancer de nouveau, au moindre tir d’engin de mort, depuis Gaza, sur les civils en Israël. C’est une décision politique, renouvelée jour après jour, qui incomberait au gouvernement intérimaire Olmert - Livni - Barak. De même, si le gouvernement intérimaire Olmert - Livni - Barak souhaitait que l’opération partielle à Gaza devienne un succès, les Forces de l’Air israéliennes devraient être autorisées, si nécessaire, à continuer de traiter les tunnels, y compris avec du matériel pénétrant en profondeur.
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