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mercredi 3 décembre 2008

Où allons nous ?

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Miguel Garroté – Dans un article intitulé
Nous sommes tous de Mumbai, j’avais brièvement mentionné, parmi bien d’autres événements, la création d’un nouveau parti de droite en France. J’avais également, dans ce même article, posé la question des possibles synergies entre blogues francophones de droite. Enfin, dans ce même article, j’avais clairement réitéré, d’une part, que je défends la société libre de culture judéochrétienne ; et d’autre part, que depuis 16 mois, j’appelle de mes vœux la rédaction d’une « plateforme commune sur l’essentiel ». J’avais du reste publié un projet de « plateforme commune sur l’essentiel » en avril dernier. Le mercredi 3 décembre 2008, j’apprends que le sénateur républicain de l’Etat de Géorgie, Saxby Chambliss a été réélu ; j’apprends que Magdi Cristiano Allam, le journaliste égyptien baptisé par Benoît XVI, crée un nouveau parti qui se réfère très clairement aux racines judéo-chrétiennes de l’Europe ; et je tombe sur un article qui défend résolument Israël, avec des arguments, qui méritent d’être retenus. Je publie ci-dessous ces trois informations, respectivement sur le sénateur Saxby Chambliss ; sur Magdi Cristiano Allam ; et sur Israël. A méditer.
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Le sénateur républicain Saxby Chambliss a été réélu mardi 2 décembre 2008 dans l'Etat américain de Géorgie, empêchant par la même occasion le Parti démocrate d'obtenir une majorité de 60 sièges au Sénat, majorité qui aurait facilité au Parti démocrate le vote de certaines lois sans devoir compter avec les républicains. Le vote du 2 décembre a pris une envergure nationale, car les démocrates et leurs alliés indépendants détiennent 58 des 100 sièges au Sénat depuis l'élection du 4 novembre dernier. Un siège de sénateur doit encore être attribué dans le Minnesota, où le résultat nécessite encore un décompte.
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Magdi Cristiano Allam, le journaliste égyptien baptisé par Benoît XVI, crée un nouveau parti chrétien (
Protagonisti per l'Europa cristiana) et déclare à ce propos : « Mon parti n’est ni religieux, ni tourné vers les seuls chrétiens. C’est un parti qui dénonce l’état d’urgence éthique en Europe, et clame que les racines chrétiennes de notre Continent sont une vérité historique non négociable, et dont la défense est notre objectif absolu. (…) Les racines judéo-chrétiennes de l’Europe sont un fondement essentiel, une nécessité : c’est leur oubli qui nous a poussés vers le relativisme éthique et religieux, vers la dérive. L’Europe risque le suicide ».
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Dans un article intitulé « Plaidoyer pour une inconditionnelle d’Israël », Simone Charrier, parfois présente sur un-echo-israel et sur upjf.org, écrit, mercredi 3 décembre 2008, sur desinfos (début des extraits de l’article de Simone Charrier paru sur desinfos) : « Rien qu’en écoutant la radio ou en lisant les journaux, on se rend vite compte qu’Israël n’a pas la cote. (…) Je ne comprends pas pourquoi tous les regards sont tournés en permanence vers ce qui se passe dans ce pays-là, alors qu’il se passe mille fois pire ailleurs ».
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« Israël est une démocratie où les gens n’arrêtent pas de manifester contre telle ou telle chose, où les intellectuels écrivent librement des centaines d’ouvrages qui dénoncent chaque incohérence dont ils sont témoins. (…) Pourquoi est-ce qu’on épie les faits et gestes de ce peuple. (…) Est-ce qu’on croit ce pays incapable de se débrouiller sans nous ? (…) Pourquoi les Israéliens n’auraient pas le droit d’être comme tout le monde, des hommes et pas des anges ? Je suis une inconditionnelle d’Israël mais je n’idéalise pas les Israéliens. Je leur fais confiance, c’est tout ».
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« Est-ce qu’ils viennent chez nous voir comment nous nous comportons ? Il y a beaucoup de pays dans le monde qui auraient besoin d’être aidés sur le plan de la démocratie par exemple. Mais que voulons-nous enseigner à Israël, nous les Européens ? Il nous manque de la mémoire, de la pudeur, de la discrétion, une politesse du coeur que j’appellerais de l’intelligence. Il nous manque de la modestie. (…) C’est beaucoup tout ce qu’il nous manque. (…) on pourrait choisir l’objectivité ou l’honnêteté. Je ne pense pas qu’Israël nous en demande davantage. Peut-être moins d’ailleurs, qu’on l’oublie par exemple » (fin des extraits de l’article de Simone Charrier paru sur desinfos).
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Copyright 2008 Miguel Garroté
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