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Miguel Garroté - J’ai lu je ne sais où - sur la blogosphère et ailleurs - que Sarkozy profiterait du renouvellement de la direction de l’UMP, samedi 24 janvier prochain, pour y « intégrer des représentants d'autres sensibilités », tel Éric Besson du Parti Socialiste. L'idée agacerait nombre de membres de l'UMP, qui n’auraient guère apprécié « l'ouverture à gauche au sein du gouvernement ». J’ai également lu je ne sais où que « le Nouveau Centre a accepté ». Que « le Parti radical de Jean-Louis Borloo » a lui aussi accepté. Mais qu’en revanche, « on n'entend pas parler d'un membre du FRS de Christine Boutin à la direction de l'UMP, encore moins du CNI, pourtant tous deux mouvements associés, ni du MPF ». Sans me prononcer sur chaque mot reproduit ci-dessus, je dois tout de même reconnaître que l’ouverture de l’UMP se concentre exclusivement sur le centre et sur la gauche mais pas du tout sur la droite.
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On peut toujours me rétorquer qu’il n’y a pas de droite en France pour le moment. Certes, certes… Cela dit, que ça plaise ou non, force est de constater que depuis peu, le nombre de partis situés à droite de l'UMP (elle-même située au centre-droit pour ne pas dire au centre…), ce nombre de partis augmente : Front National en pleine déconfiture (tant mieux) ; Mouvement Pour la France (peut mieux faire) ; Centre National des Indépendants (mes respects) ; DLR ; NDP ; NDR et autres dissidents du Front National. A moins de s’unir, je doute que ces diverses formations obtiennent des sièges, que ce soit aux législatives, aux régionales ou même aux européennes. Et puis, il y a le député UMP Hervé Mariton qui a soutenu ouvertement John McCain, en dépit de la quasi obligatoire obamania. Il y a le député UMP Jean Leonetti qui a manifesté ouvertement un certain ras le bol face à la politique de gauche de l’UMP et de Sarkozy.
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Enfin, il y a Claude Reichman qui, dans un article paru sur claudereichman.com et repris par rebelles.info le vendredi 5 décembre 2008, écrivait notamment : « Le problème de Nicolas Sarkozy est le même que lors de son élection. La rupture qu’il promettait n’avait pas de contenu : il s’agissait seulement de ‘prendre le château’, comme l’avait fait Gorbatchev, et d’essayer par de petites améliorations de faire durer encore le système. On sait ce qu’il est advenu de la tentative de Gorbatchev, et on peut être sûr à présent que celle de Sarkozy se terminera dans l’échec et probablement dans le chaos ».
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Si maintenant je me lançais dans un rêve (I had a dream…), je serais en droit d’imaginer l’un des partis de droite susmentionnés rassembler tout le monde à droite. Au hasard, imaginons la NDR faire le plein au CNI, au MPF et consorts. Le rêve s’arrête là. Il s’arrête là car cela signifierait que l’on retrouve sur la même tribune des personnalités aussi diverses que Claude Reichman, Christian Vanneste et Jean-François Touzé par exemple. Mais je connais trop bien notre France. Le Français (la Française aussi) aime être président (lire « L’oreille cassée », avec Tintin, pourrait aujourd’hui se produire en France, et non dans une république bananière sud-américaine). Peu importe président de quoi, à la limite, l’important étant d’être président de quelque chose. Si ce n’est président de l’Elysée, c’est président d’un parti, d’un mouvement, d’une formation. La seule chose qui compte, en définitive, étant qu’un cercle, plus ou moins grand, ou plus ou moins petit, vous appelle « Monsieur le Président », fût-ce le président de l’Amicale des gardeurs de chapeau sur la tête (lire Sempé).
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Copyright 2008 Miguel Garroté http://monde-info.blogspot.com
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Miguel Garroté - J’ai lu je ne sais où - sur la blogosphère et ailleurs - que Sarkozy profiterait du renouvellement de la direction de l’UMP, samedi 24 janvier prochain, pour y « intégrer des représentants d'autres sensibilités », tel Éric Besson du Parti Socialiste. L'idée agacerait nombre de membres de l'UMP, qui n’auraient guère apprécié « l'ouverture à gauche au sein du gouvernement ». J’ai également lu je ne sais où que « le Nouveau Centre a accepté ». Que « le Parti radical de Jean-Louis Borloo » a lui aussi accepté. Mais qu’en revanche, « on n'entend pas parler d'un membre du FRS de Christine Boutin à la direction de l'UMP, encore moins du CNI, pourtant tous deux mouvements associés, ni du MPF ». Sans me prononcer sur chaque mot reproduit ci-dessus, je dois tout de même reconnaître que l’ouverture de l’UMP se concentre exclusivement sur le centre et sur la gauche mais pas du tout sur la droite.
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On peut toujours me rétorquer qu’il n’y a pas de droite en France pour le moment. Certes, certes… Cela dit, que ça plaise ou non, force est de constater que depuis peu, le nombre de partis situés à droite de l'UMP (elle-même située au centre-droit pour ne pas dire au centre…), ce nombre de partis augmente : Front National en pleine déconfiture (tant mieux) ; Mouvement Pour la France (peut mieux faire) ; Centre National des Indépendants (mes respects) ; DLR ; NDP ; NDR et autres dissidents du Front National. A moins de s’unir, je doute que ces diverses formations obtiennent des sièges, que ce soit aux législatives, aux régionales ou même aux européennes. Et puis, il y a le député UMP Hervé Mariton qui a soutenu ouvertement John McCain, en dépit de la quasi obligatoire obamania. Il y a le député UMP Jean Leonetti qui a manifesté ouvertement un certain ras le bol face à la politique de gauche de l’UMP et de Sarkozy.
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Enfin, il y a Claude Reichman qui, dans un article paru sur claudereichman.com et repris par rebelles.info le vendredi 5 décembre 2008, écrivait notamment : « Le problème de Nicolas Sarkozy est le même que lors de son élection. La rupture qu’il promettait n’avait pas de contenu : il s’agissait seulement de ‘prendre le château’, comme l’avait fait Gorbatchev, et d’essayer par de petites améliorations de faire durer encore le système. On sait ce qu’il est advenu de la tentative de Gorbatchev, et on peut être sûr à présent que celle de Sarkozy se terminera dans l’échec et probablement dans le chaos ».
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Si maintenant je me lançais dans un rêve (I had a dream…), je serais en droit d’imaginer l’un des partis de droite susmentionnés rassembler tout le monde à droite. Au hasard, imaginons la NDR faire le plein au CNI, au MPF et consorts. Le rêve s’arrête là. Il s’arrête là car cela signifierait que l’on retrouve sur la même tribune des personnalités aussi diverses que Claude Reichman, Christian Vanneste et Jean-François Touzé par exemple. Mais je connais trop bien notre France. Le Français (la Française aussi) aime être président (lire « L’oreille cassée », avec Tintin, pourrait aujourd’hui se produire en France, et non dans une république bananière sud-américaine). Peu importe président de quoi, à la limite, l’important étant d’être président de quelque chose. Si ce n’est président de l’Elysée, c’est président d’un parti, d’un mouvement, d’une formation. La seule chose qui compte, en définitive, étant qu’un cercle, plus ou moins grand, ou plus ou moins petit, vous appelle « Monsieur le Président », fût-ce le président de l’Amicale des gardeurs de chapeau sur la tête (lire Sempé).
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