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Une fois n’est pas coutume, l’AFP informe un petit peu mieux que d’habitude. Du reste, il n’est pas certain que la dépêche AFP ci-après soit reprise par les médias - « La Hezbollah libanais a "triplé sa puissance de feu" depuis la seconde guerre du Liban en 2006, a affirmé lundi le ministre israélien de la défense Ehud Barak, menaçant l'Etat libanais de représailles en cas d'un nouveau conflit. "La puissance de feu du Hezbollah a triplé depuis la fin de la seconde guerre du Liban. Il possède des missiles qui peuvent atteindre les villes d'Ashkelon, Beersheba et Dimona (sud d'Israël). Le Hezbollah possède aujourd'hui 42.000 missiles", a affirmé M. Barak au Parlement. "L'intégration du Hezbollah dans l'Etat libanais expose le Liban et ses infrastructures à des attaques en profondeur dans l'éventualité d'un futur conflit", a averti M. Barak. L'été 2006, Israël a mené une guerre au Liban contre le Hezbollah après la capture de deux de ses soldats par la milice chiite dans une attaque près de la frontière. Durant ce conflit du 12 juillet au 14 août, quelque 4000 roquettes ont été tirées sur le nord d'Israël, forçant un million de personnes à se terrer dans des abris ou à fuir vers le sud du pays. M. Barak a réaffirmé, par ailleurs, sa position en faveur du maintien de la trêve à Gaza avec les islamistes du Hamas qui contrôlent ce territoire. "Je ne regrette aucun des mois d'accalmie" écoulés depuis cette trêve, a déclaré M. Barak évoquant la situation dans le secteur sud d'Israël proche de la frontière avec la bande de Gaza. M. Barak a fait valoir que "dans les mois qui ont précédé l'entrée en vigueur de la trêve on enregistrait jusqu'à 500 tirs de roquettes et mortiers par mois contre le sud d'Israël contre une dizaine de tirs par mois depuis la trêve". "A tous les va-t-en guerre je dis : ce n'est pas vous qui m'apprendrez quoi que ce soit, sur la guerre, la paix et mes responsabilités", a poursuivi le ministre, général de réserve et ancien chef d'état-major. "Je suis ministre de la Défense et non ministre de la guerre et ma tâche consiste à assurer tant que possible le maximum de sécurité pour les citoyens d'Israël", a-t-il déclaré. "Toutefois, si une opération préventive devait s'avérer nécessaire, l'armée agira", a souligné le ministre rejetant les appels de l'opposition de droite pour une opération d'envergure à Gaza pour mettre fin aux attaques contre le territoire israélien. La trêve avec le Hamas conclue par l'entremise de l'Egypte est en vigueur depuis le 19 juin pour une période de sept mois jusqu'au 19 décembre. Elle est secouée depuis le 5 novembre par une brusque flambée de la violence ».
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Une fois n’est pas coutume, l’AFP informe un petit peu mieux que d’habitude. Du reste, il n’est pas certain que la dépêche AFP ci-après soit reprise par les médias - « La Hezbollah libanais a "triplé sa puissance de feu" depuis la seconde guerre du Liban en 2006, a affirmé lundi le ministre israélien de la défense Ehud Barak, menaçant l'Etat libanais de représailles en cas d'un nouveau conflit. "La puissance de feu du Hezbollah a triplé depuis la fin de la seconde guerre du Liban. Il possède des missiles qui peuvent atteindre les villes d'Ashkelon, Beersheba et Dimona (sud d'Israël). Le Hezbollah possède aujourd'hui 42.000 missiles", a affirmé M. Barak au Parlement. "L'intégration du Hezbollah dans l'Etat libanais expose le Liban et ses infrastructures à des attaques en profondeur dans l'éventualité d'un futur conflit", a averti M. Barak. L'été 2006, Israël a mené une guerre au Liban contre le Hezbollah après la capture de deux de ses soldats par la milice chiite dans une attaque près de la frontière. Durant ce conflit du 12 juillet au 14 août, quelque 4000 roquettes ont été tirées sur le nord d'Israël, forçant un million de personnes à se terrer dans des abris ou à fuir vers le sud du pays. M. Barak a réaffirmé, par ailleurs, sa position en faveur du maintien de la trêve à Gaza avec les islamistes du Hamas qui contrôlent ce territoire. "Je ne regrette aucun des mois d'accalmie" écoulés depuis cette trêve, a déclaré M. Barak évoquant la situation dans le secteur sud d'Israël proche de la frontière avec la bande de Gaza. M. Barak a fait valoir que "dans les mois qui ont précédé l'entrée en vigueur de la trêve on enregistrait jusqu'à 500 tirs de roquettes et mortiers par mois contre le sud d'Israël contre une dizaine de tirs par mois depuis la trêve". "A tous les va-t-en guerre je dis : ce n'est pas vous qui m'apprendrez quoi que ce soit, sur la guerre, la paix et mes responsabilités", a poursuivi le ministre, général de réserve et ancien chef d'état-major. "Je suis ministre de la Défense et non ministre de la guerre et ma tâche consiste à assurer tant que possible le maximum de sécurité pour les citoyens d'Israël", a-t-il déclaré. "Toutefois, si une opération préventive devait s'avérer nécessaire, l'armée agira", a souligné le ministre rejetant les appels de l'opposition de droite pour une opération d'envergure à Gaza pour mettre fin aux attaques contre le territoire israélien. La trêve avec le Hamas conclue par l'entremise de l'Egypte est en vigueur depuis le 19 juin pour une période de sept mois jusqu'au 19 décembre. Elle est secouée depuis le 5 novembre par une brusque flambée de la violence ».
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