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USA – Israël : la gauche va gagner ? Elle va surtout se planter.
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Miguel Garroté – Laurent Murawiec, a écrit tout récemment, à propos de McCain et de son électorat : « Son électorat est furieux, il (ndmg McCain) lui sert des platitudes. L’électorat conservateur attend de l’offensive, il reçoit de l’eau tiède. Voilà qui n’est pas mobilisateur. Pour être élu, McCain a besoin de se démarquer – ce qui lui est loisible, vu son parcours d’électron libre – des erreurs Républicaines et de celles de Bush, de se signaler par l’audace dans la proposition, ce qu’il n’a pas fait, et de frapper fort, ce qu’il a soigneusement évité. Les jeux ne sont pas faits – trois semaines, c’est long, surtout dans cette longue campagne caractérisée par d’incessants retournements. Mais l’Amérique n’est pas loin de ce qui serait une catastrophe pire que l’avènement de Jimmy Carter ».
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Guy Millière, lui aussi tout récemment, a écrit, à propos de la crise financière et des présidentielles américaines : « Aux Etats-Unis même, la crise en question a fait basculer le cours de l’élection présidentielle, et a eu pour résultat que, sauf événement improbable, Barack Obama sera élu Président le 4 novembre prochain. Le parti Démocrate est à l’origine des lois qui ont créé la situation financière actuelle, puisqu’elles ont été votées à l’instigation de Carter en 1977 et de Clinton en 1995. Le parti Démocrate a fait obstruction à toute enquête sur les pratiques douteuses de Fannie Mae et de Freddie Mac, les deux institutions paraétatiques qui ont servi à conforter et recycler les prêts douteux ».
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En Israël, la centriste Tzipi Livni semble en mesure de constituer une coalition de centre gauche avec les Travaillistes, Meretz et Shass. Alors qu’avec des élections anticipées, la droite, notamment le Likoud, l’emporterait largement. Autrement dit, tant aux USA qu’en Israël, pour des motifs certes différents, c’est la gauche qui pourrait bientôt gouverner, alors que le simple bon sens, joue en faveur des partis de droite. Aux USA, le profil bas de McCain et la crise financière peuvent favoriser Obama. Alors que cette crise précisément, à laquelle s’ajoutent le travail à poursuivre en Irak et en Afghanistan, impliquent que les USA soient gouvernés par des Républicains et non pas par un clown démagogue et incompétent. En Israël, le refus d’élections anticipées, favorise Livni à la tête d’une coalition boiteuse de centre-gauche. Alors que la quadruple menace qui pèse sur Israël - Fatah, Hamas, Hezbollah, Iran - implique que l’Etat hébreu soit gouverné par des hommes de droite et non pas par une coalition fabriquée sans élections et suite à une succession d’échecs gouvernementaux, sans parler des affaires de corruption.
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Maintenant, il ne suffit pas de pronostiquer ce qui pourrait advenir de mauvais dans le court terme, avec Obambi à la Maison Blanche et Livni dans le fauteuil d’Olmert. Encore faut-il s’interroger sur le moyen et le long terme. Vu sous cet angle, la victoire de la gauche aux USA et en Israël dans peu de temps ne comporte pas uniquement des inconvénients. Il me semble absolument évident que les mesures étatistes et socialistes - prises à court terme - contre la crise financière, ne vont rien résoudre à moyen et long terme. Autrement dit, Obambi à Washington et Livni à Jérusalem vont devoir avaler chaque matin un bol de crapauds. Le goût de la victoire n’en sera que plus amer. Leur mandat respectif de président des USA et de première ministre d’Israël ressemblera à la traversée du Sinaï. Entre la manne chaque jour identique et les morsures de serpents, le président et la première ministre vont très vite finir par regretter leur calamiteuse victoire électorale. Le monde apathique actuel connaîtra ce que finalement il mérite, à force de l’avoir cherché : une crise économique majeure de moyenne durée et l’intensification des conflits en cours. Mais après cela, ni le parti démocrate américain, ni Kadima et les Travaillistes en Israël ne seront réélus avant quelques décennies.
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Je n’ai rien écrit ci-dessus concernant l’Europe. C’est qu’il n’y vraiment pas grand chose à écrire. On ne peut plus allumer la télévision, écouter la radio ou ouvrir un journal sans tomber sur l’actuel président sarko-socialiste de la France et de l’Union européenne. Je n’ai toujours pas compris par quel tour de magie, la France et ses 1.200 milliards d’euros de dettes peut injecter des centaines de milliards d’euros - on apprécierait au moins d’en connaître la provenance - dans les circuits financiers tout en promettant plus de socialisme et d’étatisme pour que ce genre de crise ne se reproduise plus. En définitive, obamania, sarkomania et kadimania, c’est blanc bonnet, bonnet blanc. J’ajoute pour conclure que si un homme n’est pas capable de rabattre le caquet de sa douce moitié lorsqu’elle refuse l’extradition d’une assassine, je le vois mal présider aux destinées de l’Europe entière en pleine crise…. Car il est difficile de gérer un continent quand on ne gère même pas son plumard.
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© Miguel Garroté 2008
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USA – Israël : la gauche va gagner ? Elle va surtout se planter.
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Miguel Garroté – Laurent Murawiec, a écrit tout récemment, à propos de McCain et de son électorat : « Son électorat est furieux, il (ndmg McCain) lui sert des platitudes. L’électorat conservateur attend de l’offensive, il reçoit de l’eau tiède. Voilà qui n’est pas mobilisateur. Pour être élu, McCain a besoin de se démarquer – ce qui lui est loisible, vu son parcours d’électron libre – des erreurs Républicaines et de celles de Bush, de se signaler par l’audace dans la proposition, ce qu’il n’a pas fait, et de frapper fort, ce qu’il a soigneusement évité. Les jeux ne sont pas faits – trois semaines, c’est long, surtout dans cette longue campagne caractérisée par d’incessants retournements. Mais l’Amérique n’est pas loin de ce qui serait une catastrophe pire que l’avènement de Jimmy Carter ».
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Guy Millière, lui aussi tout récemment, a écrit, à propos de la crise financière et des présidentielles américaines : « Aux Etats-Unis même, la crise en question a fait basculer le cours de l’élection présidentielle, et a eu pour résultat que, sauf événement improbable, Barack Obama sera élu Président le 4 novembre prochain. Le parti Démocrate est à l’origine des lois qui ont créé la situation financière actuelle, puisqu’elles ont été votées à l’instigation de Carter en 1977 et de Clinton en 1995. Le parti Démocrate a fait obstruction à toute enquête sur les pratiques douteuses de Fannie Mae et de Freddie Mac, les deux institutions paraétatiques qui ont servi à conforter et recycler les prêts douteux ».
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En Israël, la centriste Tzipi Livni semble en mesure de constituer une coalition de centre gauche avec les Travaillistes, Meretz et Shass. Alors qu’avec des élections anticipées, la droite, notamment le Likoud, l’emporterait largement. Autrement dit, tant aux USA qu’en Israël, pour des motifs certes différents, c’est la gauche qui pourrait bientôt gouverner, alors que le simple bon sens, joue en faveur des partis de droite. Aux USA, le profil bas de McCain et la crise financière peuvent favoriser Obama. Alors que cette crise précisément, à laquelle s’ajoutent le travail à poursuivre en Irak et en Afghanistan, impliquent que les USA soient gouvernés par des Républicains et non pas par un clown démagogue et incompétent. En Israël, le refus d’élections anticipées, favorise Livni à la tête d’une coalition boiteuse de centre-gauche. Alors que la quadruple menace qui pèse sur Israël - Fatah, Hamas, Hezbollah, Iran - implique que l’Etat hébreu soit gouverné par des hommes de droite et non pas par une coalition fabriquée sans élections et suite à une succession d’échecs gouvernementaux, sans parler des affaires de corruption.
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Maintenant, il ne suffit pas de pronostiquer ce qui pourrait advenir de mauvais dans le court terme, avec Obambi à la Maison Blanche et Livni dans le fauteuil d’Olmert. Encore faut-il s’interroger sur le moyen et le long terme. Vu sous cet angle, la victoire de la gauche aux USA et en Israël dans peu de temps ne comporte pas uniquement des inconvénients. Il me semble absolument évident que les mesures étatistes et socialistes - prises à court terme - contre la crise financière, ne vont rien résoudre à moyen et long terme. Autrement dit, Obambi à Washington et Livni à Jérusalem vont devoir avaler chaque matin un bol de crapauds. Le goût de la victoire n’en sera que plus amer. Leur mandat respectif de président des USA et de première ministre d’Israël ressemblera à la traversée du Sinaï. Entre la manne chaque jour identique et les morsures de serpents, le président et la première ministre vont très vite finir par regretter leur calamiteuse victoire électorale. Le monde apathique actuel connaîtra ce que finalement il mérite, à force de l’avoir cherché : une crise économique majeure de moyenne durée et l’intensification des conflits en cours. Mais après cela, ni le parti démocrate américain, ni Kadima et les Travaillistes en Israël ne seront réélus avant quelques décennies.
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Je n’ai rien écrit ci-dessus concernant l’Europe. C’est qu’il n’y vraiment pas grand chose à écrire. On ne peut plus allumer la télévision, écouter la radio ou ouvrir un journal sans tomber sur l’actuel président sarko-socialiste de la France et de l’Union européenne. Je n’ai toujours pas compris par quel tour de magie, la France et ses 1.200 milliards d’euros de dettes peut injecter des centaines de milliards d’euros - on apprécierait au moins d’en connaître la provenance - dans les circuits financiers tout en promettant plus de socialisme et d’étatisme pour que ce genre de crise ne se reproduise plus. En définitive, obamania, sarkomania et kadimania, c’est blanc bonnet, bonnet blanc. J’ajoute pour conclure que si un homme n’est pas capable de rabattre le caquet de sa douce moitié lorsqu’elle refuse l’extradition d’une assassine, je le vois mal présider aux destinées de l’Europe entière en pleine crise…. Car il est difficile de gérer un continent quand on ne gère même pas son plumard.
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© Miguel Garroté 2008
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