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mardi 22 janvier 2008

FARC NARCOMEDIATIQUES


FARC NARCOMEDIATIQUES

Miguel Garroté
http://www.monde-info.blogspot.com


Je note, avec intérêt, que nos médias, ont beaucoup de compassion et d’indulgence, pour le Hamas, le Fatah, les FARC et le président vénézuélien socialiste Hugo Chavez. Je note, avec le même intérêt, que nos médias, n’ont aucune compassion et aucune indulgence, pour Israël, Georges W. Bush et le président colombien catholique Alvaro Uribe. J’en conclus que la culture narco-socialiste a plus de succès médiatique que la culture libre judéo-chrétienne. Et j’en déduis que depuis quarante ans, 1968 – 2008, la classe médiatique installée privilégie les cultures de mort au détriment des cultures de vie.

Le fait que le choix des cultures de mort affaiblisse les sociétés libres de culture judéo-chrétienne, au profit de dictateurs russes, chinois et musulmans, ce fait, ne semble pas troubler, le moins du monde, cette même classe médiatique installée. Les cent millions de morts causés par le communisme n’empêchent pas la classe médiatique installée de dormir. La menace existentielle qui pèse actuellement sur le peuple d’Israël n’empêche pas non plus la classe médiatique installée de dormir. Enfin, la captivité, dans des conditions atroces, de milliers d’otages, aux mains des FARC, cela n’empêche pas non plus la classe médiatique installée de dormir.

De toute évidence, la bulle virtuelle dans laquelle s’enferme la classe politique installée, cette bulle virtuelle, exerce, un rôle anesthésiant et destructeur, sur les consciences de nos medium journalistiques. A part Internet et la rue, il semble ne plus y avoir d’espaces, où la société libre de culture judéo-chrétienne, puisse démocratiquement s’exprimer. C’est là le symptôme le plus visible de la pathologie dont est atteinte la classe médiatique installée. Cette pathologie se décompose en mensonge et aveuglement. L’antidote, c’est, je l’écris encore une fois, Internet et la rue.

A cet égard, j’apprends, sur Internet justement, que le lundi 4 février 2008, à partir de 13 heures, est organisé, à Paris, sur le parvis de l'Hôtel de Ville, comme dans le monde entier, un grand rassemblement international contre les FARC. Ci-après, un petit rappel des principaux événements farcophages et chaveziaques.

Deux femmes, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, sur plusieurs milliers d’otages, sont libérées, le jeudi 10 janvier, par « la guérilla » des FARC, autrement dit, par le groupe terroriste et narcotrafiquant appelé FARC (Foutoir Armé Réactionnaire et Cocaïnophile). L’événement fait l’objet d’un tintamarre tonitruant dans tous les journaux télévisés. Mais les FARC kidnappent six personnes, le dimanche 13 janvier, soit trois jours seulement après la libération des deux femmes. Six moins deux, cela fait quatre.

En clair, le nombre d’otages des FARC augmente au fur et à mesure que des otages sont libérés. Les six nouveaux otages ont été kidnappés à Nuqui, une petite ville du département du Choco, dans le centre ouest de la Colombie. Concrètement, deux enseignants, une biologiste, un étudiant et deux commerçants ont été kidnappés par les FARC le dimanche 13 janvier. Mais voici que les FARC se déclarent disposées à libérer, en plus de Clara Rojas et Consuelo Gonzalez déjà libérées, 43 otages, y compris la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, en échange de 500 guérilleros emprisonnés. Cela nous fait donc environ 11 terroristes récupérés par les FARC pour chaque otage qu’ils libèrent.

Le dimanche 20 janvier, le président vénézuélien Hugo Chávez taxe le président colombien Alvaro Uribe de pion des États-Unis, de lâche et de menteur. Chavez excommunie le gouvernement indigne de Colombie. C’est lors de son interminable discours télévisé hebdomadaire que Chavez déclare, à propos d’Uribe : «Triste pion de l’empire, c’est ce que l’histoire retiendra de toi. Triste pion de l’empire. Tu ne mérites pas d’être le président de la Colombie. Lâche ! Menteur !».

Grâce à nos médias, nous savons presque tout sur Chavez. Et Uribe ? Son père, Alberto, un fermier, est tué en 1983 par les FARC. Le fils et actuel président, Alvaro Uribe, échappe à une quinzaine d’attentats des FARC. Après ses études, Alvaro Uribe devient avocat, maire, sénateur puis gouverneur de la région d’Antoquia. En 2002, il est massivement élu à la présidence. Uribe obtient le soutien de Bush qui finance le Plan Colombie de lutte contre le narcoterrorisme. Uribe réussit à faire baisser les violences. Cinq cent otages ont été libérés depuis 2002. La gauche européenne fulmine. La gauche européenne balance des allégations selon lesquelles Uribe serait derrière des escadrons de la mort qui seraient pire que les FARC. Bref, la gauche européenne farcophile délire.

Le lundi 21 janvier, on apprend, grâce à Mike Pechar du Miami Herald que Chavez, lors d’un discours de quatre heures devant l’Assemblée nationale vénézuélienne, discours disponible en vidéo, a déclaré, qu’il mâche des feuilles de coca tous les matins et que le président socialiste bolivien Evo Morales lui fournit de la pâte de coca. Par ailleurs, Chavez, à une autre occasion, a déclaré qu’il faut « désataniser » la cocaïne. Aníbal Romero, un scientifique de l’Université de Caracas constate que Chavez a complètement perdu le sens des limites et qu’il est totalement hors contrôle.

Le fait est qu’en ce moment même, le président colombien Alvaro Uribe négocie l’appui européen sur le dossier des otages. Uribe est arrivé dimanche 20 janvier en France pour une tournée qui se poursuit en Espagne, en Suisse et à Bruxelles. Dans ce contexte, n’oublions pas : lundi 4 février 2008, à partir de 13 heures, à Paris, sur le parvis de l'Hôtel de Ville, comme dans le monde entier, un grand rassemblement international contre les FARC.

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