La parole est à Dora Guberek
Dans le procès (permanent d’intention) contre Israël, la parole est aujourd’hui à Dora Guberek, simple citoyenne israélienne, d’origine juive polonaise par son père et juive belge par sa mère. Dora vit en Israël, à Netanya, sur la côte Méditerranée, à 80 km au Nord de Tel-Aviv et 50 km au Sud de Haïfa. Netanya se situe également à 12 km de Tulkarem, en Cisjordanie. C’est la partie de l’Etat d’Israël la plus étroite d’ouest en est : 12 km entre la mer Méditerranée et la ville palestinienne de Tulkarem. En cas de conflit, c’est une position géographique désastreuse pour les habitants de Netanya.
Dora fut ce que l’on appelait une enfant cachée. Elle fut secrètement accueillie et cachée, en 1942, par des catholiques, dans un village de Belgique, lorsque son père fut arrêté et chargé dans un train de la mort en partance pour les camps. Plus tard, Dora épousera Benzyon Walzer, un juif polonais, avec lequel elle a eu un fils et une fille qui, comme elle, vivent aujourd’hui en Israël. La famille catholique qui accueillit Dora figure aujourd’hui parmi les Justes au Mémorial de Yad Vachem, en Israël.
Il y a quelques semaines, sur une terrasse, je discutais de tout cela à bâtons rompus avec Dora. Timide, discrète, Dora commença par m’écouter. Puis, elle me livra, en vrac et en douceur, ce que beaucoup, comme elle, ressentent actuellement en Israël :
- malgré la libération de nombreux prisonniers palestiniens, aucune nouvelle des trois soldats israéliens enlevés par le Hamas et le Hezbollah ;
- Olmert fait trop de concessions ; on ne sait ni ce qui se passe, ni ce qui va arriver ; pourquoi donner le Golan aux Syriens alors que les armes transitent vers le Hezbollah ; on a le sentiment que quelque chose ce prépare, avec ces mouvements de troupes en Syrie et en Iran ;
- dans les écoles palestiniennes de Cisjordanie, on continue à enseigner la haine ; et Olmert ne vois pas clair ; un jour il veut donner le Golan, un jour il veut donner la Cisjordanie ;
- le conflit Israël-Liban semble s’inscrire dans le conflit USA-Syrie ; les Iraniens peuvent avoir la bombe nucléaire du jour au lendemain et la lancer sur Israël ; les Syriens viennent d’annoncer qu’ils ont des armes capables d’atteindre Tel-Aviv ;
- en Europe, les médias et les manifestations sont toujours pour les « plus faibles », les Palestiniens ;
- en Israël, on est persuadé que les armes qui n’ont pas été trouvées en Irak sont parties vers la Syrie et l’Iran ou dans des bunkers irakiens souterrains ;
- la plus grande menace immédiate pour Israël, ce sont les missiles de moyenne portée, venant de Syrie et d’Iran, aux mains du Hezbollah ;
- les Palestiniens, même Abbas, tiennent un double langage, difficile de leur faire confiance ;
- l’Occident a récemment envoyé de l’argent à Gaza, mais rien n’a été donné au pauvres de la bande de Gaza.
Voilà. J’ai donné la parole à Dora. Une Israélienne. J’ai transmis ce qu’elle et les siens ont dans le coeur. Ce n’est pas politiquement correct. Ceux qui instruisent les procès au nom de la pensée unique vont encore s’énerver. C’est bizarre. J’ai parfois le sentiment que le monde s’écroule et que tout le monde s’en fout.
Dans le procès (permanent d’intention) contre Israël, la parole est aujourd’hui à Dora Guberek, simple citoyenne israélienne, d’origine juive polonaise par son père et juive belge par sa mère. Dora vit en Israël, à Netanya, sur la côte Méditerranée, à 80 km au Nord de Tel-Aviv et 50 km au Sud de Haïfa. Netanya se situe également à 12 km de Tulkarem, en Cisjordanie. C’est la partie de l’Etat d’Israël la plus étroite d’ouest en est : 12 km entre la mer Méditerranée et la ville palestinienne de Tulkarem. En cas de conflit, c’est une position géographique désastreuse pour les habitants de Netanya.
Dora fut ce que l’on appelait une enfant cachée. Elle fut secrètement accueillie et cachée, en 1942, par des catholiques, dans un village de Belgique, lorsque son père fut arrêté et chargé dans un train de la mort en partance pour les camps. Plus tard, Dora épousera Benzyon Walzer, un juif polonais, avec lequel elle a eu un fils et une fille qui, comme elle, vivent aujourd’hui en Israël. La famille catholique qui accueillit Dora figure aujourd’hui parmi les Justes au Mémorial de Yad Vachem, en Israël.
Il y a quelques semaines, sur une terrasse, je discutais de tout cela à bâtons rompus avec Dora. Timide, discrète, Dora commença par m’écouter. Puis, elle me livra, en vrac et en douceur, ce que beaucoup, comme elle, ressentent actuellement en Israël :
- malgré la libération de nombreux prisonniers palestiniens, aucune nouvelle des trois soldats israéliens enlevés par le Hamas et le Hezbollah ;
- Olmert fait trop de concessions ; on ne sait ni ce qui se passe, ni ce qui va arriver ; pourquoi donner le Golan aux Syriens alors que les armes transitent vers le Hezbollah ; on a le sentiment que quelque chose ce prépare, avec ces mouvements de troupes en Syrie et en Iran ;
- dans les écoles palestiniennes de Cisjordanie, on continue à enseigner la haine ; et Olmert ne vois pas clair ; un jour il veut donner le Golan, un jour il veut donner la Cisjordanie ;
- le conflit Israël-Liban semble s’inscrire dans le conflit USA-Syrie ; les Iraniens peuvent avoir la bombe nucléaire du jour au lendemain et la lancer sur Israël ; les Syriens viennent d’annoncer qu’ils ont des armes capables d’atteindre Tel-Aviv ;
- en Europe, les médias et les manifestations sont toujours pour les « plus faibles », les Palestiniens ;
- en Israël, on est persuadé que les armes qui n’ont pas été trouvées en Irak sont parties vers la Syrie et l’Iran ou dans des bunkers irakiens souterrains ;
- la plus grande menace immédiate pour Israël, ce sont les missiles de moyenne portée, venant de Syrie et d’Iran, aux mains du Hezbollah ;
- les Palestiniens, même Abbas, tiennent un double langage, difficile de leur faire confiance ;
- l’Occident a récemment envoyé de l’argent à Gaza, mais rien n’a été donné au pauvres de la bande de Gaza.
Voilà. J’ai donné la parole à Dora. Une Israélienne. J’ai transmis ce qu’elle et les siens ont dans le coeur. Ce n’est pas politiquement correct. Ceux qui instruisent les procès au nom de la pensée unique vont encore s’énerver. C’est bizarre. J’ai parfois le sentiment que le monde s’écroule et que tout le monde s’en fout.
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