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mardi 28 février 2012

Les Bouffons de l'Europe islamo-gauchiste

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Michel Garroté - Le Premier ministre britannique David Cameron a prononcé un discours le 25 janvier à Strasbourg, devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme, alors que la Grande-Bretagne préside pour un semestre le Conseil de l'Europe (47 pays membres). La Grande-Bretagne n'a pas de leçons à recevoir en matière des droits de l'homme, a rappelé David Cameron devant les juges. "Mais le moment est venu de se poser de sérieuses questions sur la façon dont travaille la Cour". La Grande-Bretagne a été condamnée en octobre 2005 parce qu'elle privait automatiquement ses détenus du droit de vote, décision confirmée en avril 2010 contre l'Autriche, puis à nouveau en 2011 contre le Royaume-Uni. Le conseil des ministres du Conseil de l'Europe, chargé de faire appliquer les décisions de la Cour, s'est ému en 2009 du retard pris par l'Angleterre pour réformer sa loi. La Chambre des communes britannique a, au contraire, adopté le 10 février 2011 une motion favorable au maintien de l'interdiction de vote, et à une écrasante majorité. La Cour s'est également opposée le 17 janvier à l'extradition d'un islamiste en Jordanie, Omar Othman, dit Abou Qatada, parce que des preuves obtenues sous la torture pouvaient être retenues contre lui et que cela malmenait son droit à un procès équitable. Faute de pouvoir l'extrader, un juge britannique a été obligé de le libérer sous conditions. La CEDH a été saisie de 45 000 requêtes au cours de ses trente premières années ; elle en a reçu 64 500 nouvelles rien qu'en 2011, et 151 000 dossiers sont en attente. David Cameron a raillé la saisine de la Cour par un touriste qui réclamait 90 euros à une compagnie de bus pour un voyage Bucarest-Madrid moins confortable que promis. Le nouveau projet de réforme de la Cour rogne les pouvoirs de l'institution. Les Anglais en ont présenté une première mouture jeudi 23 février. Ils souhaitent notamment que "chaque Etat dispose d'une marge d'appréciation considérable en matière d'application et de mise en oeuvre de la Convention. Cela traduit le fait que les autorités nationales sont en principe les mieux placées pour appliquer les droits prévus par la Convention dans le contexte national". Le projet prévoit aussi qu'une requête devant la Cour soit irrecevable "si elle est en substance identique à une question qui a été examinée par une juridiction nationale en tenant compte des droits garantis par la Convention". La Cour européenne ne pourrait être saisie qu'en cas "d'erreur manifeste" ou de problème d'interprétation. La Belgique, l'Autriche et l'Allemagne devraient s'opposer aux projets anglais ; la France (qui s'intéresse peu au sujet) ou la Suisse plutôt les appuyer. Pour être adoptées, les réformes anglaises devront obtenir l'aval des 47 Etats membres.
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Open Europe, via Contrepoints : "le quotidien italien Il Corriere della Sera rapporte qu’hier, le commissaire de l’Union Européenne aux Affaires Économiques et Monétaires, Olli Rehn, a eu à répondre à des questions particulièrement difficiles durant son briefing de presse régulier de midi. Était-ce au sujet du futur de la Grèce ? Ou de l’absence de croissance dans la zone euro ? Non. Apparemment, plus tôt dans la semaine, le commissaire finlandais a tenu une réunion très confidentielle avec six reporters mâles de divers quotidiens européens majeurs dans le sauna de la Commission. Oui, elle a un sauna. Ce tête-à-tête était supposé rester secret, mais, rapidement, il a été connu de toute la salle de presse bien remplie. Un journaliste allemand a demandé à Rehn s’il avait l’intention d’étendre de telles « réunions confidentielles » à des reporters femmes, tôt ou tard. Clairement gêné, Rehn a réussi à fabriquer une réponse : J’ai des contacts réguliers avec des journalistes, dans divers contextes, « on » et « off ». Je prends bonne note de l’intérêt qui existe au sujet de ces réunions. Ivo Caizzi, le correspondant à Bruxelles du Corriere della Sera, est allé un cran plus loin, et a demandé quelle était la tenue exigée pour de tels rendez-vous. Olli Rehn, la tête penchée, en est resté sans voix, et son porte-parole espagnol a dit qu’il n’y avait aucun besoin de fournir plus de détails, parce que tout le monde sait bien quelle sont les « coutumes finnoises » quant à l’utilisation des saunas".
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Georges de Habsbourg, président de la Croix-Rouge hongroise, revient dans Nouvelles de France sur la désinformation médiatique sur la Hongrie : "Je dois toutefois déplorer certaines critiques journalistiques à l’égard de la Hongrie. Je vais vous donner un exemple qui concerne votre pays, la France : des journalistes d’une chaîne de télévision française sont venus me trouver, ils faisaient un reportage sur la situation sociale en Hongrie et ils m’ont demandé quels effets la nouvelle Constitution pourrait avoir sur la Croix-Rouge hongroise dont je suis président. Ils me disaient que les subventions accordées à la Croix-Rouge devraient diminuer du fait des nouvelles dispositions constitutionnelles. Tout cela est absolument faux. J’ai d’ailleurs vu beaucoup de journalistes utiliser de faux arguments. Ces journalistes cherchaient à me faire dire des choses négatives, je leur ai alors suggéré de faire leurs recherches avant de commencer leur reportage et pas après".
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Nicolas Sarkozy a exclu ce matin d’organiser un référendum sur le traité du pacte budgétaire parce qu’un référendum suppose une question claire, or, « s'agissant d'un traité avec 200 articles ou 250 articles, je ne vois pas la question claire qu'il y aurait ». Il a l'air de dire que la complexité -voulue- de ce texte le rend incompréhensible au commun des électeurs. Sauf que ce traité ne comporte que 16 articles.
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Le directeur de la BBC, Mark Thompson, a reconnu que les menaces de violence proférées par certaines religions contraignaient les rédactions à les traiter différemment. A contrario, les médias ne prennent pas de gant quand ils écrivent sur les chrétiens. Cet aveu a été prononcé parce que des centaines de chrétiens se sont rassemblés - sans violence- devant les bâtiments BBC en raison d'une émission montrant Jésus portant une couche. Les chrétiens ont affirmé que personne n'aurait pensé faire un tel spectacle sur le prophète Mahomet et l'islam. Ce qu'a reconnu Mark Thompson.
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L'économiste Mathieu Mucherie, à propos de la politique en France, écrit sur Atlantico : "De façon générale, les jeunes et les nouveaux entrants ont été découragés, les vieilles élites mitterrandiennes ont été soutenues, et les incompétents ont été récompensés (Trichet est désormais administrateur d’EADS, Lauvergeon a reçu un chèque de 1,5 million pour un plantage d’Uramin estimé à 1,5 milliard)".
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