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mercredi 8 décembre 2010

Bernard Henri Lévy, tu te réveilles avec la gueule de bois

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Or donc, Bernard-Henri, mon frère, mon confrère, tu te réveilles avec la gueule de bois. Et pour que tes potes sachent que tu te réveilles avec la gueule de bois, tu leur en donnes les détails dans un bloc-notes publié sur lepoint.fr, bloc-notes intitulé « L’antisémitisme qui vient ».
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Ah ! Bernard Henri, lorsque j’ai lu ta confidence publique, je n’ai pu me retenir de poster un commentaire, au demeurant assez courtois, pour une fois. Mais toi et/ou tes services, vous m’avez censuré. J’ai fait une seconde tentative et toi et/ou tes services, vous m’avez encore censuré. Censure involontaire ? Erreur de manipulation sur le clavier ?
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Bernard-Henri, mon frère, mon confrère, tu te réveilles un peu tard, tu sais ? Le titre de ton bloc-notes est, du reste, très anachronique : « L’antisémitisme qui vient ». Alors comme ça, un bon matin de décembre 2010, tu découvres et tu écris ce que mes amis et moi écrivons depuis quatre ans ? Mieux vaut tard que jamais, me diras-tu.
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Et puis, tu ne pouvais pas taire indéfiniment ce qu’un goy comme moi écrit depuis avril 2007. A cet égard, je dois t’avouer que si je me suis réveillé avec la gueule de bois en avril 2007, et non pas, comme toi, en décembre 2010, c’est que certains de tes coreligionnaires y étaient – et y sont encore – pour quelque chose.
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Car vois-tu, lorsque je lis ou lorsque j’écoute Michel Gurfinkiel, Gilles William Goldnadel, Bat Ye’Or, Shmuel Trigano, Raphaël Drai, Philippe Karsenty, Caroline Glick, Daniel Pipes, Nathan Sharansky, lorsque je lis ou lorsque j’écoute, écrivais-je, ces personnes – et je les lis et les écoute depuis fort longtemps – je n’ai pas besoin d’une boule de cristal pour deviner que l’antisémitisme vient, comme tu le découvres et l’écris ces jours-ci.
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Bernard Henri, en réalité, l’antisémitisme ne vient pas. L’antisémitisme, il est là. Il est déjà là. Il est là depuis un bon bout de temps. Il porte un nom d’ailleurs : judéophobie. Ce n’est pas la « race » des sémites qui est visée et ce n’est donc pas à proprement parler une forme d’antisémitisme.
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Ce sont les Juifs, le Judaïsme et la Judaïté qui sont visés. L’antisémitisme qui, selon toi, vient, et qui, selon moi, est déjà là, cet antisémitisme s’appelle judéophobie.
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Les exemples que tu cites dans ton bloc-notes du 2 décembre 2010, ce sont des exemples que nous citons depuis longtemps, et quand je dis nous, je veux parler de Michel Gurfinkiel, Gilles William Goldnadel, Bat Ye’Or, Shmuel Trigano, Raphaël Drai, Philippe Karsenty, Caroline Glick, Daniel Pipes, Nathan Sharansky et d’autres encore sur http://drzz.info/ (150'000 lecteurs uniques mensuels).
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Bernard-Henri, mon frère, mon confrère, tu sais, un jour, tu devras choisir. Tu devras choisir, entre dire toute la vérité, et donc, de ce fait même, renoncer à tes potes mondains, à tes cafés branchés, à tes prestations –­ plus ou moins réussies – au grand journal de Canal+.
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Tu devras choisir entre d’une part, dire toute la vérité et donc renoncer à l’esprit du monde ; et d’autre part, ne dire la vérité qu’à moitié, avec retard, trop tard, dans une forme de dhimitude et dans des compromissions toujours plus grandes envers ceux qui refusent à ton peuple le droit d’exister.
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Bernard-Henri, mon frère, mon confrère, je ne te demande pas de t’afficher publiquement avec des gens peu recommandables de mon espèce. Je vis en Suisse, à 1'500 mètres d’altitude, dans une discrète clairière, peuplée d’écureuils, de lièvres, d’oiseaux et de renards. Il m’arrive – et il m’arrivera encore souvent – de me rendre à Paris et à Tel Aviv.
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Nous pouvons donc nous rencontrer en cachette (pour ne pas compromettre ton image de marque). Tu sais, dans le fond, toi et moi, nous avons tous les deux du cœur. Si tu m’as écouté – par accident et sans faire exprès – sur Radio Shalom ou regardé dans l’émission Ze Mag sur zebuzztv, tu auras constaté par toi-même que je ne suis ni un extrémiste, ni un fanatique, ni un monstre.
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Alors – qui sait ? – peut-être, un jour, en Suisse ; ou au Monte Charge Café, Faubourg St Antoine, à Paris, dans l’arrière-salle ; ou à Tel Aviv, au Café Gordo, au fond à gauche, derrière le zinc.
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Michel Garroté
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Source :
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