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Michel Garroté
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Vendredi 8 janvier 2010 – 22 Tevet 5770
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Je m’étais permis une petite colère le jour même du vol del'inscription "Arbeit macht frei" à Auschwitz-Birkenau. Je m’étais permis une petite colère, parce que le jour même du vol, l’AFP avait tenté d’écarter la piste néo-nazie. Or, l’AFP ne pouvait pas, le jour même du vol, disposer d’éléments suffisants pour affirmer cela. Voici que maintenant, l’AFP, avec lepoint.fr, nous parle, à propos du vol de l'inscription "Arbeit macht frei", d’un possible réseau terroriste islamique lié à un mouvement suédois nazi.
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Ainsi, lepoint.fr avec l’AFP, dans un article intitulé « Un ex-dirigeant nazi suédois aurait commandité le vol d'Auschwitz en vue d'attentats », écrivent (extraits) : « Le vol de l'inscription allemande "Arbeit macht frei" de l'ancien camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau devait servir à financer des attentats à la bombe contre le Parlement et le gouvernement suédois. C'est ce que révèle le tabloïd suédois Expressen qui dit s'appuyer sur le témoignage d'un ex-dirigeant nazi suédois (ndmg : il s'agit d'Anders Högström selon le quotidien polonais Fakt), soupçonné d'être le commanditaire du vol.
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Selon cet homme, la vente du panneau aurait pu rapporter plusieurs millions de couronnes qui auraient financé ces attentats. "Mais je ne voulais en aucune manière être impliqué là-dedans", se défend l'ex-dirigeant politique. "J'ai contacté la police immédiatement, dès que l'inscription a été volée, et je lui ai donné toutes les informations dont je disposais. Je n'ai pas commis de crime. J'ai veillé à ce que l'inscription soit retrouvée", dit-il en précisant n'avoir été qu'un "intermédiaire. Mon rôle était d'aller chercher le panneau en Pologne (ndmg : l’ex-dirigeant nazi suédois est donc soupçonné d'être le commanditaire du vol et il allègue n’être qu’un « intermédiaire » tout en déclarant : « Mon rôle était d'aller chercher le panneau en Pologne »…).
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"J'étais un intermédiaire et je devais m'occuper de la vente", a déclaré l'homme à Expressen, qui le présente sans donner son nom, uniquement sous le qualificatif générique "l'ex-leader nazi". Selon le quotidien polonais Fakt, il s'agit d'Anders Högström, qui a fondé en 1994 et dirigé pendant cinq ans le Front national socialiste, un mouvement néonazi suédois qu'il a quitté en décembre 1999 (ndmg : cela signifie-t-il que la Suède, contrairement à l’Allemagne par exemple, n’interdit pas les partis nationaux-socialistes ? Sachant que la Suède héberge des islamistes radicaux et que ceux-ci sont des lecteurs assidus de « Mein Kampf », l’existence en Suède de mouvements tel que le Front national socialiste n’est guère rassurant…).
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Un autre quotidien polonais, Gazeta Wyborcza, évoque lui simplement "Anders H.". Après avoir quitté son parti, Högström, 33 ans et originaire de Karlskrona, dans le sud de la Suède, avait dit avoir pris ses distances avec le nazisme et a fait partie d'une association baptisée Exit qui aide les jeunes à quitter les mouvements d'extrême droite, selon la presse suédoise.
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Une porte-parole de la police de Cracovie (ndmg : Katarzyna Cislo) a minimisé le rôle du suspect. "Le coup de téléphone en provenance de Suède a eu lieu au moment où nous étions déjà en train d'arrêter les voleurs", a déclaré à l'Agence France Presse Katarzyna Cislo (ndmg : porte-parole de la police de Cracovie) en réponse aux déclarations dans Expressen. "La prime pour les informations qui ont permis d'arrêter les voleurs sera partagée entre deux personnes domiciliées en Pologne", a-t-elle ajouté sans plus de précision.
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Le parquet polonais en charge de l'enquête a annoncé mercredi avoir identifié trois personnes vivant en Suède - sans révéler leur identité - et demandé à pouvoir les interroger dans le cadre de l'enquête sur le vol de l'inscription allemande, le 18 décembre dernier. Cinq Polonais ont déjà été arrêtés ».
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