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L'Iran cherche la guerre. Il finira par l'avoir.
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Michel Garroté
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Vendredi 11 décembre 2009 - 24 Kislev 5770
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Dans un article intitulé "Sommes-nous prêts à la guerre ?", Yaacov Lappin, pour le Jerusalem Post d'aujourd'hui vendredi 11 décembre 2009, écrit notamment : "Tout le monde est d’accord : dans l’éventualité d’une nouvelle série de conflits dans la région, les civils (ndmg : civils israéliens) seront la cible privilégiée du Hezbollah, du Hamas et de l’Iran".
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Dans un article intitulé "Iran, la guerre inéluctable", Guy Senbel, rédacteur en chef de l'agence de presse Guysen International News, aujourd'hui vendredi, écrit notamment : "Téhéran sera sans doute une nouvelle fois sanctionné dans les prochains jours. Son refus obstiné d’abandonner son programme nucléaire et de se plier au droit international alimentent des peurs légitimes, confirmées par des experts occidentaux qui répètent que plus rien n’empêche l’Iran de se doter d’une bombe atomique".
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Le Secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, informe, aujourd'hui vendredi, depuis Kirkouk (Irak) où il est en tournée, qu'il y aura bientôt des sanctions additionnelles et significatives de la communauté internationale contre l'Iran. "Je pense que vous allez bientôt assister à des sanctions additionnelles et significatives imposées par la communauté internationale dans la mesure où les Iraniens ne changent pas d'optique et ne font pas ce à quoi ils s'étaient engagés début octobre", précise Robert Gates.
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"L'Iran se moque de la communauté internationale concernant certaines des propositions qu'il avait approuvées début octobre. Cela a rassemblé la communauté internationale, y compris la Russie et la Chine, comme jamais" auparavant, indique Robert Gates. "Aucune option n'est écartée", toute option militaire ne permettrait que de gagner du temps, peut être deux à trois ans", insiste Robert Gates. Les pays occidentaux avaient déjà augmenté la pression sur l'Iran hier jeudi en prévoyant d'engager début 2010 de nouvelles sanctions au Conseil de Sécurité de l'ONU.
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Pour mémoire, le mardi 24 novembre dernier, l'Iran indique ne pas être opposé à la dernière proposition faite par les pays occidentaux. Mais cinq jours plus tard, l'Iran annonce qu'il construira dix nouvelles usines d'enrichissement d'uranium, une provocation sans précédent qui réduit en miettes, à elle seule, des années de négociations. Et Le mercredi 2 décembre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, torpillant ainsi définitivement le processus de négociations, confirme que l'Iran considère le dossier nucléaire comme "clos" (???) et que l'Iran produira lui-même l'uranium enrichi à 20% dans dix nouvelles usines (!!!), ce qui revient à annoncer l'imminence de la première bombe atomique iranienne...
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Les cinq États membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU – la Chine, les USA, la Russie, la France, la Grande Bretagne – et l'Allemagne envisagent de se réunir la semaine prochaine pour discuter d'un éventuel renforcement des sanctions internationales contre l'Iran, apprend-on à Bruxelles. Les ambassadeurs des USA, de la Grande-Bretagne et de la France auprès de l'Organisation des Nations unies ont annoncé l'éventualité, hier jeudi à New York, de nouvelles sanctions contre l'Iran.
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Autrement dit, entre hier jeudi et aujourd'hui vendredi, de Jérusalem à Kirkouk, de Bruxelles à New York, les déclarations et les analyses vont toutes dans le même sens : la théocratie nazislamiste iranienne – et ses forces externes du Hezbollah et du Hamas – ne s'étaient jamais montrées aussi désinvoltes et arrogantes, que ce soit à Téhéran (avec le nucléaire offensif iranien), à Beyrouth (avec les préparatifs de guerre du Hezbollah) ou à Gaza (avec le sempiternel report de la libération de Guilad Shalit et avec le réapprovisionnement en armes du Hamas), envers les efforts diplomatiques des démocraties occidentales.
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A moins d'être complètement sourd et totalement aveugle, tout un chacun devrait être désormais en mesure de discerner que l'Iran et ses légions étrangères ne veulent plus qu'une seule chose : la guerre. Du reste, le Ministre de la Défense de Monsieur Obama vient de le dire, en filigrane, comme déjà mentionné plus haut dans le présent article : « L'Iran se moque de la communauté internationale ». « Aucune option n'est écartée », « toute option militaire ne permettrait que de gagner du temps, peut être deux à trois ans ».
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Or justement, face à l'imminence de la première bombe atomique iranienne – ouvertement destinée à génocider le peuple israélien – gagner deux à trois ans, c'est aussi, et surtout, continuer à vivre, continuer à exister, deux à trois ans (2010, 2011 et 2012). En attendant d'aviser pour la suite (2013 etc.). Les Occidentaux ne sont que « concernés ». Mais les Israéliens, eux, sont « impliqués ». « Impliqués » au sens imminent – et surtout existentiel – du terme.
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MONDE INFO
vendredi 11 décembre 2009
L'Iran cherche la guerre. Il finira par l'avoir.
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