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lundi 3 août 2009

La version islamique de la tolérance

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Michel Garroté
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Lundi 3 août 2009 - 13 Av 5769
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On me signale ce texte paru sur le blog Saint Materne (extraits) : "les Chrétiens de l'Espagne occupée auraient pu continuer à vivre en bons dhimmis pendant des siècles sans problèmes. Cette situation changea lorsque Cordoue eut un émirat indépendant : il y eut alors une véritable persécution. Saint Euloge, archevêque de Tolède, y fut massacré en 859. Mais avant d'être décapité, le saint conta par écrit la fin héroïque des Chrétiens qui l'avaient précédé dans le martyre. Il a consacré des pages émouvantes, dans son "Memoriale sanctorum" (2,10), aux saints que nous fêtons aujourd'hui. Parmi ces martyrs de Cordoue que nous fêtons tout au long de l'année, voici donc ce groupe important".
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"Aurèle était fils d'un Arabe et d'une Espagnole de la haute société. Ces derniers moururent quand il était encore jeune et le confièrent à une tante qui l'éleva Chrétiennement. Devenu grand, il se crut autorisé à faire preuve d'un certain conformisme aux usages des autorités occupantes, mais il n'abandonnait pas sa religion secrète. Mieux, il confirma dans sa Foi sa jeune épouse Sabigothe, nommée aussi Nathalie (ou Noéle), née de parents musulmans, mais qu'un beau-père Chrétien avait de très bonne heure amenée au Christianisme. Aurèle avait un parent, Félix, qui avait cru prudent d'abandonner toute profession extérieure de la Foi, mais qui la pratiquait dans l'intimité avec sa femme Liliose, fille de Chrétiens cachés".
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"Un jour, Aurèle croisa sur sa route ce cortège tragique : un Chrétien, nommé Jean, à califourchon sur un âne, tourné vers la queue, précédé de crieurs, suivi de sbires. Son torse sanglant était fouetté par la valetaille mauresque. Aurèle voulut racheter ses petites compromissions en imitant ce saint. Il se prépara au sacrifice suprême en adoptant avec Nathalie une vie toute vouée à la pénitence et à la charité. Ils mirent de côté le strict nécessaire à l'entretien d'une fillette qu'ils laisseraient après eux. Nathalie et Liliose parurent dans la rue sans le voile habituel aux musulmanes. Bientôt les 2 ménages durent comparaître devant le cadi, le responsable musulman local".
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"Avec eux fut arrêté un moine quêteur venu de Palestine, nommé Georges. C'était un homme d'une égalité d'humeur parfaite, sobre, polyglotte, qui ne s'était jamais lavé depuis quelque 30 ans. Quiconque ne connaît pas l'ascèse des fols-en-Christ sera surpris de ce détail. Cependant, Georges partageait ainsi l'opinion de saint Augustin d'Hippone (Confess., 9,30, 32) et de saint Isidore de Séville (Etym., 15,2,40; P. L., t. 82) que "balneum" venait du grec "balaneion", et signifiait "ce qui bannit l'ennui, la peine". Or la peine convient au pénitent, et il se considérait comme pénitent permanent".
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"Craignant d'avoir la vie sauve, en qualité d'étranger, le moine Georges fit une violente déclaration contre Mahomet, "fidèle du diable, ministre de l'anti-Christ, labyrinthe de tous les vices." C'en était trop : il fut condamné à partager le sort des autres. On tua d'abord Félix, puis Georges, puis Liliose, et enfin Aurèle et Nathalie. C'était le 27 juillet 852".
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