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Michel Garroté
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Jeudi 23 juillet 2009 - 2 Av 5769
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"Nakba" disparaîtra des manuels scolaires pour Arabes israéliens, raconte, à sa façon, l'agence de presse britannique Reuters, mercredi 22 juillet dans l'après-midi, en ajoutant, dans un style qui fait plutôt penser à l'Agence France Presse : "Le ministère israélien de l'Education annonce la suppression du terme 'Nakba' - 'Grande Catastrophe' - utilisé pour désigner la création de l'Etat juif en 1948 dans les manuels scolaires à destination des Arabes israéliens. Alors qu'il était encore il y a deux ans le chef du Likoud, principal parti de l'opposition de droite, l'actuel Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis de prendre une telle initiative, assurant que l'utilisation même du terme revenait à se prêter à la propagande arabe. Absent des programmes d'histoire destinés à la communauté juive, le mot 'Nakba' avait été introduit en 2007 dans les ouvrages destinés aux écoliers arabes de huit à neuf ans par le ministre travailliste de l'Education de l'époque, Yuli Tamir".
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"Il s'agit du vocable par lequel les militants nationalistes palestiniens désignent la fondation de l'Etat d'Israël au terme d'un conflit qui a contraint quelque 700.000 Arabes de Palestine à fuir leurs foyers. Ceux qui sont restés et leur descendants représentent aujourd'hui un cinquième des sept millions d'habitants d'Israël et en possèdent la nationalité mais ils se plaignent d'être traités comme des citoyens de seconde zone par l'Etat juif. Un porte-parole du ministre de l'Education Gideon Saar, a estimé 'inconcevable' que les manuels destinés aux Arabes israéliens déclarent à propos du conflit de 1948 : 'Les Arabes qualifient la guerre de Nakba - une guerre de catastrophe, de pertes et d'humiliations - et les Juifs l'appellent la guerre d'indépendance'. Djafar Farrah, directeur du groupe de rapprochement israélo-arabe Mossawa, a déclaré que cette décision ne ferait que 'compliquer les choses' en tronquant la vérité et en alimentant le ressentiment de la population arabe israélienne" (fin de la dépêche Reuters).
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Comme d'habitude, cette dépêche se garde bien de mentionner la politique mahométane qui a contraint des centaines de milliers de Juifs, nés en terre dite d'islam, à fuir leurs foyers. Et comme d'habitude, cette dépêche se garde bien de mentionner l'histoire juive de Jérusalem, histoire plusieures fois millénaire, et qui pourtant, fait l'objet d'un étrange négationnisme. A cet égard, je tombe - fort opportunément - sur un article de Freddy Eytan qui remet la synagogue au milieu de la ville, article que je reproduis ci-dessous. Si déjà l'on prétend parler de Nakba, il serait souhaitable, au moins, d'utiliser ce terme au pluriel. Car les Juifs et les Chrétiens nés en terre dite d'islam ont vécu - et vivent encore - des Nakbas depuis 13 siècles.
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Dans un article intitulé "Jérusalem est notre seule et unique capitale", mardi 21juillet, Freddy Eytan, sur jcpa-lecape.org, écrit : "Ces jours-ci et au moment où nous commémorons la destruction du Temple, le président Obama, la Russie et les Européens nous rappellent que Jérusalem n'est toujours pas reconnue officiellement par la communauté internationale. Voilà plus de 60 ans que nous entendons des propos insensés et la même rengaine. Un cas unique dans l'histoire contemporaine. Depuis 1947, on tente de délégitimer le droit élémentaire d'un peuple de vivre normalement dans sa capitale trois fois millénaire, et on lance une campagne tous azimuts et mensongère pour pouvoir déraciner toute présence juive dans certains quartiers. Une intervention grossière et inadmissible dans les affaires intérieures d'une ville et d'un Etat souverain. N'est-elle pas une sorte de ségrégation pour réaffirmer que les Juifs ont le droit à vivre uniquement dans le cadre de leur propre 'ghetto' ?".
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"Cette politique a été appliquée bien avant la 'conquête' de 1967, et lors du partage de la Palestine, les chancelleries et le Vatican souhaitaient même l'internationalisation de Jérusalem. Rappelons que la partie Est de la ville était peuplée de Juifs et pour des raisons militaires et suite à des pressions internationales la vielle ville n'a pas été conquise lors de la guerre de l'Indépendance en 1948-49. Il est important de faire une claire distinction entre 'le gel des implantations' en Cisjordanie et la 'colonisation' de Jérusalem. L'amalgame est flagrant : les quartiers de Ramat Eshkol au nord-ouest de la ville ou Talpiot au sud-est se situent dans l'enceinte de la municipalité et ne sont guère des 'colonies'. Depuis la nuit des temps, Jérusalem a été colonisée par des envahisseurs mais jamais par des Juifs ! Depuis toujours, la présence juive dans les deux parties de la ville est incontestable et nul n'a le droit aujourd'hui de dicter dans quel quartier ou dans quelle rue nous devons habiter".
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"La Mairie de Paris n'a jamais empêché aux hommes d'affaires d'Arabie ou du Liban d'acheter des palaces ou des appartements luxueux dans le seizième ou huitième arrondissement. Des familles palestiniennes se sont installées de plein droit, dans des anciens quartiers juifs de Jérusalem et personne ne leur a demandé de quitter ces lieux. Ils possèdent la carte bleue israélienne, payent leurs impôts et obtiennent comme tout le monde, des allocations familiales et les meilleurs soins médicaux dans les hôpitaux de la capitale. L'administration américaine n'est jamais intervenue contre les habitations sauvages du quartier arabe. Des milliers de maisons ont été construites sans autorisation légale. Certes, dans le cadre des accords de paix et du statut final nous devrions trouver des solutions équitables pour toutes les religions et les minorités, mais dès à présent, le président Obama doit comprendre qu'aucun gouvernement israélien de droite comme de gauche n'acceptera que Jérusalem ne soit divisée pour pouvoir offrir aux Palestiniens une capitale. Jérusalem unifiée sous souveraineté israélienne est et demeurera à jamais la seule et l'unique capitale d'Israël et du peuple juif" (fin de l'article de Freddy Eytan).
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L'analyse de Freddy Eytan est éclairante dans le sens où elle révèle, d'une part, les falsifications historiques d'origine mahométane ; et d'autre part, la politique systématique du deux poids et deux mesures. En effet, d'un côté, l'Etat hébreu est tenu de rester un Etat mutliconfessionnel composé de juifs, de chrétiens et de musulmans. Mais d'un autre côté, le Sinaï, la bande de Gaza, la Judée Samarie et la partie orientale de Jérusalem devraient être Judenrein.
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Comme si l'islam, né au 7e siècle dans la péninsule arabique (l'actuelle Arabie saoudite), avait un "droit exclusif" sur ces espaces qui sont juifs depuis plusieurs millénaires et judéochrétiens depuis deux millénaires. "Droit exclusif" qui, soit dit en passant, impliquerait, concretement, que les Arabes vivant en Israël aient (ce qui est déjà le cas) et conservent le droit de vivre en Israël. Mais que les autres espaces judéochrétiens cités plus hauts soient soumis à une purification ethnique, afin de les nettoyer de toute présence non-musulmane, c'est à dire de toute présence juive et chrétienne.
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Qu'une partie du monde mahométan véhicule cette thèse ne me surprend pas. En revanche, je reste stupéfait devant l'adhésion de facto - à cette thèse - de Messieurs Obama, Kouchner et Solana. A cet égard, la Houdna, c'est à dire la trêve que propose à intervalles réguliers le monde mahométant n'est qu'une étape permettant de réarmer le Hezbollah, le Fatah et le Hamas, en vue d'anéantir, un jour, Israël. S'il faut se méfier de la Nakba palestinienne en particulier, il faut encore plus se méfier des houdnas mahométanes en général.
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"Il s'agit du vocable par lequel les militants nationalistes palestiniens désignent la fondation de l'Etat d'Israël au terme d'un conflit qui a contraint quelque 700.000 Arabes de Palestine à fuir leurs foyers. Ceux qui sont restés et leur descendants représentent aujourd'hui un cinquième des sept millions d'habitants d'Israël et en possèdent la nationalité mais ils se plaignent d'être traités comme des citoyens de seconde zone par l'Etat juif. Un porte-parole du ministre de l'Education Gideon Saar, a estimé 'inconcevable' que les manuels destinés aux Arabes israéliens déclarent à propos du conflit de 1948 : 'Les Arabes qualifient la guerre de Nakba - une guerre de catastrophe, de pertes et d'humiliations - et les Juifs l'appellent la guerre d'indépendance'. Djafar Farrah, directeur du groupe de rapprochement israélo-arabe Mossawa, a déclaré que cette décision ne ferait que 'compliquer les choses' en tronquant la vérité et en alimentant le ressentiment de la population arabe israélienne" (fin de la dépêche Reuters).
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Comme d'habitude, cette dépêche se garde bien de mentionner la politique mahométane qui a contraint des centaines de milliers de Juifs, nés en terre dite d'islam, à fuir leurs foyers. Et comme d'habitude, cette dépêche se garde bien de mentionner l'histoire juive de Jérusalem, histoire plusieures fois millénaire, et qui pourtant, fait l'objet d'un étrange négationnisme. A cet égard, je tombe - fort opportunément - sur un article de Freddy Eytan qui remet la synagogue au milieu de la ville, article que je reproduis ci-dessous. Si déjà l'on prétend parler de Nakba, il serait souhaitable, au moins, d'utiliser ce terme au pluriel. Car les Juifs et les Chrétiens nés en terre dite d'islam ont vécu - et vivent encore - des Nakbas depuis 13 siècles.
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Dans un article intitulé "Jérusalem est notre seule et unique capitale", mardi 21juillet, Freddy Eytan, sur jcpa-lecape.org, écrit : "Ces jours-ci et au moment où nous commémorons la destruction du Temple, le président Obama, la Russie et les Européens nous rappellent que Jérusalem n'est toujours pas reconnue officiellement par la communauté internationale. Voilà plus de 60 ans que nous entendons des propos insensés et la même rengaine. Un cas unique dans l'histoire contemporaine. Depuis 1947, on tente de délégitimer le droit élémentaire d'un peuple de vivre normalement dans sa capitale trois fois millénaire, et on lance une campagne tous azimuts et mensongère pour pouvoir déraciner toute présence juive dans certains quartiers. Une intervention grossière et inadmissible dans les affaires intérieures d'une ville et d'un Etat souverain. N'est-elle pas une sorte de ségrégation pour réaffirmer que les Juifs ont le droit à vivre uniquement dans le cadre de leur propre 'ghetto' ?".
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"Cette politique a été appliquée bien avant la 'conquête' de 1967, et lors du partage de la Palestine, les chancelleries et le Vatican souhaitaient même l'internationalisation de Jérusalem. Rappelons que la partie Est de la ville était peuplée de Juifs et pour des raisons militaires et suite à des pressions internationales la vielle ville n'a pas été conquise lors de la guerre de l'Indépendance en 1948-49. Il est important de faire une claire distinction entre 'le gel des implantations' en Cisjordanie et la 'colonisation' de Jérusalem. L'amalgame est flagrant : les quartiers de Ramat Eshkol au nord-ouest de la ville ou Talpiot au sud-est se situent dans l'enceinte de la municipalité et ne sont guère des 'colonies'. Depuis la nuit des temps, Jérusalem a été colonisée par des envahisseurs mais jamais par des Juifs ! Depuis toujours, la présence juive dans les deux parties de la ville est incontestable et nul n'a le droit aujourd'hui de dicter dans quel quartier ou dans quelle rue nous devons habiter".
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"La Mairie de Paris n'a jamais empêché aux hommes d'affaires d'Arabie ou du Liban d'acheter des palaces ou des appartements luxueux dans le seizième ou huitième arrondissement. Des familles palestiniennes se sont installées de plein droit, dans des anciens quartiers juifs de Jérusalem et personne ne leur a demandé de quitter ces lieux. Ils possèdent la carte bleue israélienne, payent leurs impôts et obtiennent comme tout le monde, des allocations familiales et les meilleurs soins médicaux dans les hôpitaux de la capitale. L'administration américaine n'est jamais intervenue contre les habitations sauvages du quartier arabe. Des milliers de maisons ont été construites sans autorisation légale. Certes, dans le cadre des accords de paix et du statut final nous devrions trouver des solutions équitables pour toutes les religions et les minorités, mais dès à présent, le président Obama doit comprendre qu'aucun gouvernement israélien de droite comme de gauche n'acceptera que Jérusalem ne soit divisée pour pouvoir offrir aux Palestiniens une capitale. Jérusalem unifiée sous souveraineté israélienne est et demeurera à jamais la seule et l'unique capitale d'Israël et du peuple juif" (fin de l'article de Freddy Eytan).
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L'analyse de Freddy Eytan est éclairante dans le sens où elle révèle, d'une part, les falsifications historiques d'origine mahométane ; et d'autre part, la politique systématique du deux poids et deux mesures. En effet, d'un côté, l'Etat hébreu est tenu de rester un Etat mutliconfessionnel composé de juifs, de chrétiens et de musulmans. Mais d'un autre côté, le Sinaï, la bande de Gaza, la Judée Samarie et la partie orientale de Jérusalem devraient être Judenrein.
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Comme si l'islam, né au 7e siècle dans la péninsule arabique (l'actuelle Arabie saoudite), avait un "droit exclusif" sur ces espaces qui sont juifs depuis plusieurs millénaires et judéochrétiens depuis deux millénaires. "Droit exclusif" qui, soit dit en passant, impliquerait, concretement, que les Arabes vivant en Israël aient (ce qui est déjà le cas) et conservent le droit de vivre en Israël. Mais que les autres espaces judéochrétiens cités plus hauts soient soumis à une purification ethnique, afin de les nettoyer de toute présence non-musulmane, c'est à dire de toute présence juive et chrétienne.
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Qu'une partie du monde mahométan véhicule cette thèse ne me surprend pas. En revanche, je reste stupéfait devant l'adhésion de facto - à cette thèse - de Messieurs Obama, Kouchner et Solana. A cet égard, la Houdna, c'est à dire la trêve que propose à intervalles réguliers le monde mahométant n'est qu'une étape permettant de réarmer le Hezbollah, le Fatah et le Hamas, en vue d'anéantir, un jour, Israël. S'il faut se méfier de la Nakba palestinienne en particulier, il faut encore plus se méfier des houdnas mahométanes en général.
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Mercredi 22 juillet Ben Caspit dans Maariv écrit notamment (extraits) : "Nouvelle détérioration des relations entre Israël et l’Autorité palestinienne : L’Autorité a adressé dernièrement au gouvernement américain une demande explicite concernant le démantèlement de la barrière de séparation construite le long de la frontière entre Israël et les territoires. Cette demande a été transmise à des hauts responsables américains par Saeb Erakat, qui dirige l’équipe de négociation palestinienne, semble-t-il sur ordre du président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen" (fin de l'extrait de l'article de Ben Caspit).
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La manoeuvre de Saeb Erakat du 22 juillet résumée ci-dessus prête à sourire. En effet, "Le Fatah n'a jamais reconnu le droit à Israël d'exister et n'a aucune intention de le faire dans le futur", a déclaré le même 22 juillet Rafik Natsheh, un membre du Fatah palestinien. Rafik Natsheh est membre du Comité central du Fatah et président du tribunal disciplinaire du Fatah. Il est aussi ex ministre de l'Autorité palestinienne et ex président du Conseil législatif palestinien. Pour mémoire, Abou Mazen et Mahmoud Abbas sont une seule et même personne. Pour mémoire, la principale composante de l'Autorité palestinienne, c'est le Fatah. Le Fatah qui fait actuellement l'objet d'une guerre intestine, notamment entre Abbas et Barghouti. Guerre intestine à laquelle vient s'ajouter la toute récente déclaration de Rafik Natsheh. Vu sous cet angle, la manoeuvre de Saeb Erakat à propos du mur de protection est une manoeuvre de diversion, un coup médiatique, et rien de plus.
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Mercredi 22 juillet Ben Caspit dans Maariv écrit notamment (extraits) : "Nouvelle détérioration des relations entre Israël et l’Autorité palestinienne : L’Autorité a adressé dernièrement au gouvernement américain une demande explicite concernant le démantèlement de la barrière de séparation construite le long de la frontière entre Israël et les territoires. Cette demande a été transmise à des hauts responsables américains par Saeb Erakat, qui dirige l’équipe de négociation palestinienne, semble-t-il sur ordre du président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen" (fin de l'extrait de l'article de Ben Caspit).
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La manoeuvre de Saeb Erakat du 22 juillet résumée ci-dessus prête à sourire. En effet, "Le Fatah n'a jamais reconnu le droit à Israël d'exister et n'a aucune intention de le faire dans le futur", a déclaré le même 22 juillet Rafik Natsheh, un membre du Fatah palestinien. Rafik Natsheh est membre du Comité central du Fatah et président du tribunal disciplinaire du Fatah. Il est aussi ex ministre de l'Autorité palestinienne et ex président du Conseil législatif palestinien. Pour mémoire, Abou Mazen et Mahmoud Abbas sont une seule et même personne. Pour mémoire, la principale composante de l'Autorité palestinienne, c'est le Fatah. Le Fatah qui fait actuellement l'objet d'une guerre intestine, notamment entre Abbas et Barghouti. Guerre intestine à laquelle vient s'ajouter la toute récente déclaration de Rafik Natsheh. Vu sous cet angle, la manoeuvre de Saeb Erakat à propos du mur de protection est une manoeuvre de diversion, un coup médiatique, et rien de plus.
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