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Michel Garroté
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Jeudi 16 juillet 2009 - 24 Tammuz 5769
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"Pour l’Iran, c’est maintenant", israelinfos.net, jeudi 16 juillet 2009 : "Nous savons fort bien de quelle situation avons-nous hérité en Iran, et à quel point son programme nucléaire est avancé. Nous comprenons l’importance des tentatives de discussions avec ce pays pour proposer à ses dirigeants une alternative simple : Se joindre à la communauté internationale comme membre responsable, ou continuer à dériver dans la voie d’un isolement supplémentaire" a déclaré mercredi soir Hillary Clinton. Selon la secrétaire d’Etat américaine, Téhéran "peut devenir un acteur efficace dans la région s’il cesse de menacer ses voisins et de soutenir le terrorisme. Nous sommes prêts à discuter avec l’Iran, mais le temps d’agir c’est maintenant. Cette opportunité ne restera pas disponible éternellement". Ces déclarations américaines ont été suivies en Europe par celles du ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bild, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l’Union européenne, qui a rappelé à l’Iran qu’elle ne disposait plus désormais que de quelques semaines pour trouver une solution diplomatique avec la communauté internationale, pour résoudre la crise concernant son programme nucléaire.
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"Hamas : La dernière théorie de la conspiration", 15 Juillet 2009, Sérum de Liberté : "Le groupe terroriste palestinien Hamas accuse les services de renseignements israéliens d'être derrière un trafic de chewing gum aphrodisiaques destinés à "pervertir" les jeunes Palestiniens. Le Hamas a accusé mardi 14 juillet les services de renseignements israéliens d'être derrière un trafic de chewing gum aphrodisiaque et de produits stupéfiants vers la bande de Gaza destiné à "pervertir" les jeunes Palestiniens. "Nous avons découvert deux types de stimulants corporels introduits dans la bande de Gaza à partir des points de passage frontaliers avec Israël, le premier type se présente sous forme de chewing gum et le second sous forme de gouttes qui s'avalent ou se prennent avec une boisson", a déclaré à l'AFP Islam Shahwan, porte-parole de la police du mouvement islamiste. "Nous avons appréhendé les membres du groupe qui a introduit ces produits", a-t-il ajouté. "Ils ont reconnu être liés aux services de renseignements sionistes et que les produits ont été amenés avec les marchandises qui pénètrent dans la bande (de Gaza) par les points de passage avec Israël", a-t-il assuré. Selon Islam Shahwan, "l'une des personnes arrêtées a indiqué avoir reçu de grandes quantités de produits stupéfiants par le biais d'un officier du renseignement et à un prix très bas car l'officier lui a indiqué que (les services de renseignements) ne voulaient pas d'argent mais leur diffusion parmi les jeunes" à Gaza. Les "services de renseignements cherchent à pervertir la jeune génération en diffusant ces produits parmi les élèves et étudiants des écoles et université", a-t-il affirmé. L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire, mais de source militaire, on qualifiait d'"absurdes" les accusations du Hamas". Absurdes en effet : quel intérêt Israël aurait-il à augmenter la population du Hamastan ?
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Carla Bruni Sarkozy présente au concert à New-York pour le "Mandela Day", un concert caritatif organisé à l'occasion de l'anniversaire de Nelson Mandela. Pendant le G8, Carla avait refusé de poser aux côtés de Benoît XVI, à Rome, avec les autres épouses de chefs d'Etat. Nous n'avons pas les mêmes valeurs.
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Hervé Mariton, député de la Drôme (qui a voté contre la travail dominical), est le rapporteur du groupe de travail UMP sur les questions de société. Il déclare : "Le déclin du mariage, l'éclatement des couples et l'éducation monoparentale peuvent être des situations de fait, qu'il faut gérer, mais ne sont pas pour nous des modèles. Les politiques doivent contribuer à la stabilité des familles. Je vous renvoie à l'étude Analyses anglo-saxonnes. Socialement incorrecte ? (PUF), selon laquelle le taux d'homicide chez les enfants venant d'une famille recomposée est 70 fois plus élevé que des enfants vivant avec leurs deux parents biologiques. Dans les familles monoparentales, les enfants quittent l'école plus tôt que dans les familles biparentales et chez les filles, les grossesses précoces sont plus fréquentes. [...] Il ne faut pas répugner à la loi dans les questions familiales, mais la loi ne résout pas tout. Le débat est important. Prenons l'exemple de l'avortement : la philosophe Monique Canto-Sperber nous a rappelé que la loi anglo-saxonne en matière d'avortement était beaucoup plus libérale que la loi française. Pourtant, il y a plus d'avortements en France qu'en Grande-Bretagne. Là-bas, on en parle, alors qu'ici, le sujet est exclu du débat public. D'où l'importance de ces débats, auxquels les députés doivent prendre toute leur part" (Lu sur LSB).
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"Une militante russe, proche de Politkovskaïa, assassinée", LEXPRESS.fr, le 16 juillet : "Natalia Estemirova, qui avait participé aux enquêtes de la journaliste Anna Politkovskaïa, a été assassinée mercredi dans le Nord-Caucase. Elle travaillait pour l'ONG Memorial. Celle-ci accuse le président tchétchène d'avoir commandité le meurtre. C'est mercredi matin, à Grozny, que des inconnus ont enlevé Natalia Estemirova. Elle a été retrouvée morte quelques heures plus tard en Ingouchie voisine. La militante des droits de l'homme avait pour habitude de dénoncer, dans les médias russes, les atteintes commises par les services de sécurité en Tchétchénie. "Je sais avec certitude qui est responsable du meurtre de Natalia (...) Son nom est Ramzan Kadirov", écrit Oleg Orlov, président de Memorial, sur le site internet de l'organisation. "Ramzan avait déjà menacé et insulté Natalia, qu'il considérait comme une ennemie personnelle", poursuit-il. Le président tchétchène, cité par Interfax, avait jugé un peu plus tôt que les auteurs de ce crime "monstrueux" ne méritaient "aucun soutien" et devaient subir "un châtiment digne des criminels les plus cruels". A Moscou, son homologue russe Dmitri Medvedev s'est dit "indigné" et a ordonné l'ouverture d'une enquête. Plusieurs assassinats de militants des droits de l'homme et de journalistes russes ont soulevé récemment l'indignation de la communauté internationale et mis en doute les promesses des autorités en faveur du respect de l'Etat de droit. Le plus retentissant a été celui d'Anna Politkovskaïa, journaliste très critique à l'égard du Kremlin, tuée en 2006 dans le centre de Moscou. L'affaire n'a toujours pas été élucidée. Parce qu'elle parlait couramment le tchétchène, Natalia Estemirova lui a servi d'interprète lorsqu'elle enquêtait sur les actes de l'armée russe dans la petite république du Nord-Caucase. Elle a été, en 2007, la première lauréate du "prix Anna Politkovskaïa", décernée par l'organisation caritative Reach All Women in War (RAWinWAR). Agée d'une cinquantaine d'année, elle vivait seule avec sa fille. L'ONG Human Rights Watch a précisé que Natalia Estemirova travaillait sur des dossiers extrêmement délicats de violations des droits en Tchétchénie. Exprimant le 'trouble profond' et la 'tristesse' des autorités américaines, Mike Hammer, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche, a invité le gouvernement russe 'à livrer les responsables de ce crime révoltant à la justice et à démontrer que l'anarchie et l'impunité ne seront pas tolérés' ".
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"Al-Qaida cible les Chinois en Afrique du Nord", Thierry Oberlé, sur lefigaro.fr, le 16 juillet : "Des forums islamistes algériens menacent Pékin de représailles contre ses ressortissants après la répression menée par le pouvoir chinois contre les Ouïgours musulmans du Xinjiang. À défaut de pouvoir renverser le pouvoir algérien, al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) conserve une capacité de nuisance considérable. Début juin, le groupe terroriste a exécuté un otage britannique capturé quelques semaines plus tôt par sa branche saharienne aux confins du désert algéro-malien. Puis, le 17 juin, l'AQMI a tué au moins 18 gendarmes dans l'embuscade d'un convoi de cinq voitures sur un grand axe routier dans la région de Bordj Bou Arreridj, à l'est d'Alger, soit l'attentat le plus meurtrier de l'année. Les forces de sécurité venaient d'escorter des employés chinois travaillant sur un chantier de la future autoroute qui va traverser l'Algérie d'est en ouest, de la frontière tunisienne à la frontière marocaine. Ce jour-là, les islamistes ne visaient pas le groupement chinois Citic-CRCC, chargé de construire à moindre frais et dans les meilleurs délais le nouveau réseau routier d'un pays riche en pétrodollars. Ils ne font même pas mention de l'entreprise dans leur communiqué de revendication. La crise dans la province chinoise du Xinjiang modifie aujourd'hui la donne. Jusque-là épargnés, les dizaines de milliers de ressortissants chinois qui vivent en Algérie pourraient devenir des cibles, à l'instar des Occidentaux. Selon des forums de sites en ligne islamistes, al-Qaida menacerait de représailles les intérêts de Pékin dans l'ensemble de l'Afrique du Nord. À Alger, la menace est prise très au sérieux. L'AQMI diversifie en effet depuis un an ses actions. Le mouvement armé oriente toujours ses attaques contre les représentants de l'État algérien - qu'ils soient militaires, policiers ou gardes communaux - mais il cherche en parallèle, sous l'influence des idéologues d'al-Qaida, à attirer l'attention internationale. En dépit de mesures de sécurité draconiennes, la communauté des expatriés européens a été touchée à plusieurs reprises ces dernières années. Les principales sociétés françaises présentes sur le marché algérien ont organisé un système de protection de leur personnel, et elles conseillent aux familles de leurs salariés d'éviter de s'exposer. Fort d'un millier d'hommes environ, l'AQMI n'a plus l'envergure qu'avaient les Groupes islamiques armés (GIA) à la fin des années 1990. Il se structure à partir de maquis confinés dans les montagnes à l'est d'Alger, qui disposent de réseaux d'appui logistique dans les villes et de sources d'approvisionnement en armes via le Sahel. Officiellement, plus de 30 000 Chinois sont installés sur le sol algérien. Une grande partie d'entre eux travaille dans le secteur du bâtiment, les entreprises chinoises ayant raflé la plupart des contrats de construction de programmes immobiliers créés dans l'urgence par l'État pour résorber la crise du logement. De nombreux Chinois ont également pris pied dans le petit commerce. Des boutiques de produits made in China tenues par des Asiatiques s'installent peu à peu dans les quartiers de commerce informel des grands centres urbains, sous le regard surpris d'Algériens qui découvrent leurs immigrés".
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Associated Press, jeudi 16 juillet, "Etats-Unis: les procédures de saisies de logements ont augmenté de 15% au premier semestre 2009" : "Le nombre de foyers américains sur le point de perdre leur maison a augmenté de 15% au cours du premier semestre 2009 alors que davantage de gens ont perdu leur emploi, étant dans l'incapacité de rembourser leur emprunt". Mais que fait donc Barck Hussein ?
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