C’est une histoire de marchands de faux tapis persans. Le ministre iranien de l'Intérieur, et donc ministre de la police répressive du régime des mollah iraniens, ministre se nommant Ali Kordan avoue enfin que son doctorat honoris causa de l'université britannique d'Oxford est un faux. Mais ce bon Ali Kordan accuse aussitôt un « intermédiaire ». Kordan raconte qu'il ne s'est jamais douté que son doctorat pouvait être un faux. L'université d’Oxford indique dans un communiqué ne posséder « aucun dossier selon lequel M. Ali Kordan a reçu un diplôme honorifique ou un quelconque autre diplôme de l'université ». Kordan allègue qu'il a obtenu ce doctorat grâce à un « intermédiaire » qui s'était présenté, comme ça, les mains dans les poches et en sifflotant, comme un délégué en Iran de l'université d’Oxford. « Le doctorat a été délivré sur la base de mon expérience et d'une thèse que j'avais envoyée à l'université d'Oxford grâce à cet intermédiaire », radote Kordan. Evidemment, Kordan n'a pas identifié ce délégué et Kordan n'a pas non plus précisé s'il a versé de l'argent pour obtenir son doctorat. Sans complexe, le ministre iranien de l’Intérieur a également rejeté toute idée de démission. Et Kordan en rajoute une couche : « Lorsque mon représentant s'est rendu à Oxford, j'ai été surpris que l'université ne confirme pas le doctorat (...) j'ai essayé de contacter mon intermédiaire, mais je ne l'ai pas trouvé et je suis arrivé à la conclusion que c'est lui qui avait commis une faute ». Et question de finir en beauté, le chef des flics du tyran Ahmadinejad conclut notamment que tout ça lui donne « encore plus de motivation pour servir la révolution, le pays et la population ». En faisant encore plus fouetter et pendre les opposants au régime ?
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